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STAR WARS - RISE OF THE FORCE
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Reika Amnell
Reika Amnell
Jedi

Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
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Occupation : Padawan, Chevalier Jedi en devenir, et rebelle.
Localisation : En refuge sur l'Egide, anéantie, brisée par la perte de son dernier parent, de son père, Kilian.
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MessageSujet: Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot]   Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] Empty18/3/2016, 12:15


Dernière édition par Reika Amnell le 20/3/2016, 13:35, édité 1 fois

Un enfer. Mon retour sur Coruscant s’est avéré être un véritable enfer à partir de l’instant même où j’ai passé les portes du district 1313, à la recherche d’Elyas. Un soulèvement, une attaque, un sith, la panique dans le quartier tout entier. Et pourtant, un seul prénom m’a habitée alors que j’ai fuis, après la lutte : Elyas. Ou était Elyas. Quand Jerick a voulu m’entraîner sur D’Qar avec Jayden et Ashleigh, j’ai résisté. Ma tête me disait de les suivre pour ma sécurité, mais mon cœur me hurlait de le retrouver coute que coute, parce que je savais qu’il était en danger. Depuis des années mon cœur est lié à cet homme, et aujourd’hui plus que jamais je le percevais, et je percevais sa détresse et sa fuite. Heureusement pour moi, Ash a compris. Alors alors qu’ils partaient pour se mettre en sureté, j’ai traversé les rues, capuche rabattue sur mon visage, slalomant entre les silhouettes tout en tremblant, la main crispée contre mon sabre. Il faut que je le trouve, coute que coute. Sous le tissu de mes vêtements, je sentais le sang qui perlait le long de mon bras, meurtri par ma chute, par le tir de blaster qui m’avait effleuré, mais je l’ignorais, je devais continuer à avancer, je devais le retrouver.  Je l’ai déjà perdu, deux fois, je refuse de le perdre à nouveau, pas encore, pas maintenant qu’on s’est enfin réunis. Mes bras repoussaient toutes les silhouettes qui me barraient la route, jusqu’à ce que je le voie, lui. « Elyas ! » Mon cri arracha ma gorge alors qu’instantanément, mon corps a fait un bond en avant, pour le serrer contre moi. Comme lors de nos retrouvailles, mes mains parcouraient son visage, pour vérifier s’il allait bien, s’il avait la moindre blessure… Il semblait si épuisé qu’il aurait pu tomber dans mes bras, tout comme j’étais au bout du rouleau. Mes mains tremblantes vinrent chercher les siennes, alors que je tirais sur ses mains. Je regardais partout autour de nous, dans la peur constante que le Sith qui m’avait attaqué soit dans les alentours. Et enfin, je l’entraînais loin, bien loin d’ici. « Il faut qu’on parte… Il faut qu’on s’en aille, qu’on quitte cette planète, maintenant ! »

Voilà dans quelles conditions nous avons fuis. Pas d’affaires à récupérer, rien, je voulais juste le protéger, et l’éloigner d’ici, le plus vite possible. Nous avons rapidement rejoint D’Qar, pour faire soigner nos blessures mutuelles, et surtout, pour trouver refuge et nous reposer. J’ai refusé de le laisser, quand ils ont proposé de trouver une chambre pour Elyas. Impassible, j’ai imposé sans détours que je voulais rester avec lui, et partager sa chambre, comme si le perdre un seul instant de vue était intolérable. Une fois isolés, j’aurais pu souffler, me reposer sereine.  Mais il reste la peur, les souvenirs de cet alien étranglé sous mes yeux, de ce sith, et de cet éclair lorsqu’il l’a achevé alors qu’il était contre moi, blessé, sans défenses, me blessant au passage… Avec un sursaut, je me suis alors réveillée, les doigts crispés autour des draps, le souffle court. Jusqu’à ce que mon regard se pose sur lui. « Pardonne moi… » Je ne voulais pas le réveiller. Doucement, je m’allonge alors à nouveau aux côtés d’Elyas, pour doucement venir me blottir dans ses bras, le cœur battant encore sous la pression des images qui m’avaient traversée. Ma main vint chercher celle du brun, pour entrelacer nos doigts, alors que je déposais un rapide baiser contre son torse, le temps de me calmer. Tout me ramène sur Coruscant, quand bien même sommes nous en sureté. Mon regard se baissa sur sa blessure au bras faite par un coup de blaster, pour dériver jusqu’à mon épaule, bandée. « Je n’arrive pas à cesser d’y penser.. » Cette attaque à laquelle nous avions échappé de peu, ma peur de le perdre, à ce moment-là. Doucement, je me redressais pour mieux distinguer son visage à travers la faible lumière, et je relâchais sa main, pour passer mes doigts contre son visage avec douceur, comme si je cherchais à imprimer ses traits dans mon esprit. « J’ai eu tellement peur de te perdre à nouveau.. Le chaos qui régnait la bas.. Tout ce à quoi j’arrivais à penser, c’était à toi, à ta sécurité. » Je fronçais doucement les sourcils, la gorge serrée, avant de reprendre sa main pour la porter à mes lèvres avec douceur. « Je ne te laisserais plus jamais t’éloigner de moi.. Plus jamais. » C’est pour toujours maintenant, Elyas Drake. Je ne te perdrais pas une troisième fois.
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Il n'y a pas de lumière sans ombre


Plutôt, sur Coruscant...

J'avais finalement réussi à m'échapper du District 1313, presque indemne, ma tête me faisait encore un peu mal après qu'un stormtrooper m'ait expédié au sol, mais le plus douloureux, c'était le tir de blaster que j'avais reçu au bras. Ce n'était pas une blessure grave, mais elle m'élançait sévèrement. Mais il y avait plus important, bien plus important que ça. Je traversai le district à la recherche de Reika, je devais la retrouver, je devais savoir si elle allait bien... Ce qui c'était passé au district continuait de me hanter, mais surtout, j'étais inquiet pour Alma, qui ne m'avait pas suivi, malgré l’insistance dont j'avais fait preuve pour qu'elle le fasse... J'espérai de tout mon coeur qu'elle s'en soit sortie saine et sauve, elle aussi... La logique aurait voulue que je quitte tout de suite Coruscant, surtout après m'être fait remarquer par mes actes durant l'attaque, mais je l'avait fait en mon âme et conscience, conscient des répercussions que  cela pourrait avoir, mais entre vivre et mourir, le choix avait été facile à faire... Mais je devais retrouver Reika, je ne pouvais pas quitter la planète sans elle, je ne pouvais pas la perdre à nouveau, pas après lui avoir ouvert mon coeur, pas après avoir goûté à ses lèvres à nouveau. Plus jamais je ne devais la perdre. Capuche rabattue sur le visage, je sillonnais avidement le district à sa recherche, jusqu'à finalement la retrouver. Je m’efforçai de dissimuler le bandage que j'avais au bras sous ma cape. La seule arme que j'avais sur moi était mon sabre laser et je ne pouvais pas l'utiliser en plein milieu de la foule en cas d'agression. J'étais désarmé, blessé, affaibli, si on soupçonnait que j'étais une proie facile, je ne survivrai pas longtemps dans ce coupe-gorge qu'était le 1313, surtout dans mon état. Malgré mon entraînement, j'avais toujours des limites. Mais alors que je continuai de la chercher, c'est elle qui me trouva et sa voix illumina ma sombre journée, qui avait si mal commencée. « Elyas ! » Bordel Reika, enfin je  te retrouve... Je la rattrapait alors qu'elle se jetait dans mes bras, grimaçant légèrement  alors que j'enroulais mes bras autour d'elle, réveillant ma blessure encore fraîche, mais c'était tellement risible face au soulagement de la retrouver, enfin. Tout comme moi, elle avait la mine épuisée, prête à s'effondrer, mais nous avions été l'un l'autre motivé par notre désir de nous retrouver. Instinctivement, alors que je me décollais doucement d'elle, je la détaillait des pieds à la tête, pour voir si elle n'était pas blessée. Une épaule noircie, brûlée, quelque chose de similaire à ce que je pouvais avoir au bras, sous mon bandage de fortune, elle avait essuyé un tir de blaster, elle aussi. Puis il y avait son bras, éraflé, ensanglanté, écorché. Mon visage dépeignait sûrement la tristesse qui m'envahi en découvrant ses blessures « Par la Force Reika, que t'est-il arrivé ?... » Lâchais-le alors que mon regard inquiet venait se fixer dans le sien et que ma main venait caresser sa joue avec douceur... « Tout est de ma faute... Je n'aurais pas dû partir ce matin.. Excuse-moi Reika... » Comment avais-je pu être aussi idiot pour me séparer de toi ? C'était de ma faute si tu étais blessée... Mais il y avait autre chose, Reika était affolée, anxieuse, terrorisée, je pouvais le sentir, instinctivement, mes bras se resserrèrent autour d'elle, dans le vain espoir qu'elle y puise un certain réconfort. « Il faut qu’on parte… Il faut qu’on s’en aille, qu’on quitte cette planète, maintenant ! » Il ne m'en fallait pas plus, nous devions quitter Coruscant au plus vite, si Reika était aussi inquiète, c'était pour de bonnes raisons, mais je lui faisait suffisamment confiance pour ne pas poser de questions, pour ne pas protester. Même si son comportement m'inquiétait, j'attendrai qu'elle soit prête à m'en parler avant de la replonger dans le traumatisme qu'elle venait de subir. « D'accord, partons, allons sur D'Qar... Mais avant... Je dois aller chez moi, mes parents doivent savoir que je ne suis pas mort. Viens avec moi, Rei, je te promet que tout ira bien... » Puis, tirant Reika avec moi, jouant l'anonymat le plus possible, je guidais Reika jusqu'à l'immeuble dans lequel j'avais grandis. Nous ne restèrent pas longtemps chez mes parents, juste le temps de leur annoncer ma survie, de leur expliquer ce qui se passait, avant de repartir pour le spatioport, du quel nous avions pris mon vaisseau pour rejoindre D'Qar, fief de la rébellion.

Maintenant, sur D'Qar, dans la base de la Rébellion.

Le réveil fut brutal. Nous étions arrivé sur D'Qar depuis plusieurs jours maintenant, Reika et moi partagions la même chambre, désormais, ce qui était loin de me déplaire. Quand on m'avait demandé si je souhaitais une chambre seule, j'avais de toute façon protesté haut et fort, hors de question d'être à nouveau séparé d'elle, ne serait-ce que pour une nuit. Toujours était-il que les nuits de Reika, depuis notre retour de Coruscant, étaient agitées. J'avais l'impression qu'une éternité s'était écoulée depuis la dernière fois que nous avions pu nous reposer, mais pourtant, l'état de Reika continuait de m'inquiéter. Nos blessures étaient en voie de guérison, mais ce n'était pas cela qui m'inquiétait, c'était son état émotionnel : Reika avait vu des choses, ce jour-là, qui la laissait profondément choquée.  Elle avait finis par tout me raconter, l'alien, étranglé dans ses bras, le sith, le tir de blaster, tout... Bordel, j'aurais dû être à tes côtés, j'aurais dû te protéger... « Pardonne moi… » Ne t'excuse pas mon amour, ce n'est pas ta faute... Alors qu'elle s'allonge à nouveau contre moi, je passe mon bras derrière elle, pour l'enserrer et la ramener au plus près de moi, caressant son bras nu de la main de mon bras blessé, un bandage blanc couvrant encore le tir de blaster que j'avais subi. Alors qu'elle glissait sa main dans la mienne, nos doigts s'entrecroisant, je me redressai doucement contre la tête de lit avant de lui répondre  « Tu n'as rien à te faire pardonner, ma douce... » Avouais-je en la regardant tendrement, espérant qu'elle puiserait un peu de réconfort des mes mots. Même ici, sur D'Qar, Reika était encore bloquée sur Coruscant, je devais faire tout mon possible pour la ramener ici, avec moi. « Je n’arrive pas à cesser d’y penser..» Je sais... Cela avait été plus facile pour moi de m'en remettre, mais Reika et moi avions traversé des épreuves bien différentes ce jour-là. Si j'avais le sentiment d'avoir accompli mon devoir en protégeant les civils, Reika, elle, avait eu affaire à un Sith, le pendant maléfique des Jedi, c'était loin d'être une promenade de santé. « C'est compréhensible... Reika, tu as été confronté à quelque chose que nous avions tous cru disparus jusqu'ici... Mais sache que je suis là, si tu éprouve le besoin d'en parler... Et lui, il est loin, bien loin de nous, désormais... »  Tout ira bien, je te le promet... Reika se redressa à son tour, son visage était désormais au niveau du mien et instinctivement, ma main vint se perdre sur son visage, caressant sa joue avec tendresse. « J’ai eu tellement peur de te perdre à nouveau.. Le chaos qui régnait la bas.. Tout ce à quoi j’arrivais à penser, c’était à toi, à ta sécurité.» J'avais ressenti la même chose qu'elle, exactement, cette peur de la perdre à nouveau, je l'avais ressentie, moi aussi, mais nous étions des Jedi, notre devoir était prioritaire, malgré les sentiments que nous éprouvions... « Tu sais... Au fond, si j'ai réussi à m'en sortir, c'est grâce à toi... Sans arrêt, je pensais à toi, ça m'a donné suffisamment de volonté pour m'en sortir, pour accomplir un prodige que je n'avais jamais réaliser... Au fond, Reika, même si nous n'étions pas ensemble physiquement, tu ne m'as pas quittée un seul instant... »  Lui avouais-je en la fixant avec un léger sourire. C'était la réalité. Sans Reika, sans mon amour pour elle, j'aurai pu mourir une dizaine de fois pendant l'attaque, mais l'idée de l'abandonner m'était tellement insoutenable que j'avais puisé suffisamment de volonté dans mon désir de la retrouver pour m'en sortir indemne, ou presque. « « Je ne te laisserais plus jamais t’éloigner de moi.. Plus jamais. » Je souriais de nouveau doucement, prenant son visage entre mes mains pour venir déposer un léger baiser sur ses lèvres, avant de plonger mon regard dans le sien à nouveau. « Moi non plus, je ne veux plus m'éloigner de toi, Reika, mais nous ferons ce qui est nécessaire pour accomplir notre devoir... Mais je te promet qu'au bout du chemin, je te retrouverai toujours, quoi qu'il en coûte... » A nouveau, ma main alla se loger contre sa joue, la caressant doucement. Je t'aime Reika Amnell et cette promesse, je ne la fait pas dans le vent, c'est un engagement que remplirait, peu importe ce qu'il faudra faire pour y parvenir.
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Ma priorité absolue a d’abord été de l’écarter de Coruscant, de partir, le plus loin possible de cette planète ou nous avions grandi, mais surtout de la menace pesant sur le District 1313. Le sith qui m’avait attaquée était parti, mais il pouvait revenir. J’ai été impuissante, incapable de protéger les innocents, et j’ai dû battre en retraite, blessée. Logée entre les bras d’Elyas, je secouais la tête tout du long ou il se blâmait de ne pas avoir su rester avec moi, alors qu’il constatait les blessures que j’avais à mon bras. S’il voyait l’état de Jerick… Il est bien pire que moi. Portant une main à sa joue, je secouais la tête avec plus de vigueur, posant mon front contre le sien. « Je suis sûre que c’est la Force qui t’a guidée jusqu’ici.. Ils avaient besoin de toi. De nous. » Nous n’avions fait que notre devoir, et cela même si nous avions été blessés. Mais il faut qu’on parte, désormais. Je tirais sur sa main, tremblante, inquiète, troublée. Pour moi, il n’y a plus un seul endroit ici ou nous puissions être en sécurité. Quand Elyas me retint pour me dire qu’il devait d’abord aller annoncer à ses parents qu’il était encore en vie et avait survécu à l’attentat, j’obtempérais et le suivais, sans être apaisée pour autant. Je ne l’ai pas lâché une seule seconde, je rodais près des fenêtres chez ses parents… Je sentais leur regard sur moi, comme s’ils découvraient une autre Reika que celle qu’ils ont connu, enfant, sur Coruscant. Et dans le fond, peut-être n’ont-ils pas tort. Néanmoins, je tentais de rester douce, chaleureuse, bien que pressée. Juste le temps que quelques mots, et nous partions pour D’Qar.
Mais changer de planète ne m’a pas forcément apaisée. Des jours s’étaient écoulés depuis notre fuite, et pourtant, les nuits me ramenaient dans les rues étroites et dangereuses du District 1313. Je voyais encore le Sith, sa main tendue vers l’alien qu’il étranglait, ma vaine tentative de le protéger… Puis je me suis réveillée, haletante, réalisant que je réveillais Elyas au passage. Avec quelques excuses, je revins m’allonger auprès de lui, son bras venant me serrer contre son corps, si bien que j’en devinais les battements de son cœur tout prêt du mien. Je frissonnais au contact de sa main glissant sur la peau dénudée de mon bras, bandée au niveau de mon épaule blessée, et j’attrapais doucement sa main pendant qu’il se redressait contre la tête du lit. « Tu n'as rien à te faire pardonner, ma douce... » Doucement, je levais les yeux vers le jeune homme, lèvres pincées, toujours habitée par ce même trouble. A demi mot, je lui avouais mon trouble, le fait que je ne parvienne pas à sortir de mes pensées l’attaque, à tel point que même ici, en sécurité, entre ses bras, je demeurais agitée. « C'est compréhensible... Reika, tu as été confronté à quelque chose que nous avions tous cru disparus jusqu'ici... Mais sache que je suis là, si tu éprouve le besoin d'en parler... Et lui, il est loin, bien loin de nous, désormais... » Doucement, je m’appuyais sur ma main libre pour me redresser et me tourner vers lui, sur mes genoux. Dans la pénombre de la chambre, je devinais les traits de son visage que je n’arrivais pas à voir. « Je sais… J’essaie sincèrement de penser à autre chose, je te le promets…» Lorsque sa main vint se porter à mon visage, je fermais les yeux, mon souffle se coupant brièvement. J’ai cru que je ne pourrais plus jamais avoir droit à ce contact si simple de sa part. Et pourtant nous voilà, en sécurité. A voix basse, je lui confiais mes peurs, mes pensées alors que j’étais en plein combat. « Tu sais... Au fond, si j'ai réussi à m'en sortir, c'est grâce à toi... Sans arrêt, je pensais à toi, ça m'a donné suffisamment de volonté pour m'en sortir, pour accomplir un prodige que je n'avais jamais réaliser... Au fond, Reika, même si nous n'étions pas ensemble physiquement, tu ne m'as pas quittée un seul instant... » Pour la première fois depuis ce qui m’a semblé être une éternité, je lui retournais un sourire sincère, faible, mais sincère, hochant la tête. « Et je serais toujours avec toi… » Je relâchais doucement ses doigts pour porter mes mains à sa peau, à la naissance de son cou, que je caressais doucement du bout des doigts. Doucement, je lui confiais ne plus vouloir le laisser s’éloigner de moi. Si seulement… Si seulement c’était possible, si seulement nous n’avions pas choisi une voie qui nous dépasse, et qui s’avère dangereuse pour notre histoire. Mon cœur rata un battement lorsque les mains d’Elyas vinrent encadrer mon visage pour qu’il vienne m’embrasser, doucement. Je gardais mon visage proche du sien, le cœur affolé, soutenant son regard avec une douceur que je ne saurais montrer avec un autre. Jamais. « Moi non plus, je ne veux plus m'éloigner de toi, Reika, mais nous ferons ce qui est nécessaire pour accomplir notre devoir... Mais je te promet qu'au bout du chemin, je te retrouverai toujours, quoi qu'il en coûte... » Sa main revint contre ma joue, et je plaçais ma main libre contre la sienne avec douceur. Comme pour maintenir ce contact, m’assurer de sa véracité, de sa réalité. Il n’est pas un mythe, il est bien là, tout près de moi. « Je sais, notre devoir passe avant nous… C’est tellement dur à appréhender, comme situation.. Si ça ne tenait qu’à moi, nous serions bien loin de D’Qar. » Mais c’est aussi d’une logique imparable. Accepter d’être ensemble, c’est aussi accepter de faire passer l’Ordre avant tout le reste, accepter ce sacrifice, tout en gardant la croyance que quoi qu’il advienne, nous nous retrouverions toujours. Doucement, je revins m’approcher de lui pour que mes lèvres rencontrent les siennes, doucement, ma main retournant prendre appui contre lui en prenant soin d’éviter sa blessure. « La distance n’est rien, tant que nos cœurs restent unis.» Je m’empourprais à ces quelques mots, encore si peu habituée à ces élans affectifs, moi qui ai toujours fait preuve de pudeur par instinct de préservation. « Chaque fois que tu me regarde, tu me ramène à ma place, ici, près de toi.. C’est fou. J’oublie Coruscant, le District, ce sith...» J’interrompis mes mots, comme si prononcer ce simple mot était intolérable. Je baissais les yeux, avant de revenir lui faire face, sur mes genoux.

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Cela faisait quelques jours, maintenant, qu'avec Reika, nous pouvions goûter à une proximité trop longtemps désirée. Au cours de toutes ses années où nous nous étions cherchés, jamais nous n'avions pu être aussi proches qu'ici, sur D'Qar... Dormir avec elle, la sentir, toute proche, à mon réveil, pouvoir la tirer doucement vers moi entre deux phases de sommeil, toutes ses petites choses que nous n'avions  pas pu connaître jusqu'à maintenant suffisait à me faire oublier les horreurs des dernières années, des derniers mois, des dernières semaines et même des derniers jours, au moins pour un moment. Les moments que nous partagions seraient sûrement les plus proches d'une vie de couple que nous allions avoir avant un long moment, même si, j'y comptais bien, je ne laisserai pas notre amour dépérir. Si l'Ordre se reformait, il allait devoir accepter notre relation, il le fallait. J'espérai qu'un jour, néanmoins, dans quelques années, nous puissions nous retirer de l'Ordre, au moins partiellement, et vivre ensemble et goûter une vie de quiétude dans les bras l'un de l'autre. Dans la pénombre de notre chambre à coucher, Reika était assise sur ses genoux, à même le lit et, même si l'obscurité voilait partiellement son visage, je devinais qu'elle avait rivé ses yeux marrons et envoûtants sur moi et je lui rendait ce regard, accrochant mon regard au sien.  « Je sais… J’essaie sincèrement de penser à autre chose, je te le promets… » A ses mots, ma main vint se  poser sur son visage, parcourant ses traits avec adresse, mes doigts connaissaient chaque sillage, chaque commissure du visage de cette femme incroyable qui se tenait là, devant moi, en proie à des songes qui la ramenait dans un passé douloureux et encore trop frais pour être pleinement cicatrisé. « Ne crois pas que je te reproche d'y penser, Rei', je sais que ça à été affreusement éprouvant pour toi... » De mon pouce, je viens caresser sa joue, alors que ma main se tenait contre son cou avec douceur. J'aimerai tellement pouvoir faire plus pour toi, Rei', t'ôter ces images de l'esprit pour y mettre quelque chose de plus heureux... Et si j'avais été là, encore une fois, est-ce que les choses auraient pu être différentes ? Alors que je lui expliquait que, même si j'avais souffert moi aussi de son absence durant la bataille du district, elle ne m'avait jamais réellement quitté. Mes pensées, sans cesse, me ramenait à elle et, au fond, mon être tout entier n'aspirait qu'à la retrouver, à chaque instant de ma vie. Nous étions liés, elle et moi, d'une manière plus profonde et plus étroite que je ne le comprenait encore, mais s'il existait dans la galaxie une personne idéale avec qui faire la paire, il était certain que pour moi, cette personne, c'était elle. Malgré ses sombres pensées, j'étais parvenu à lui arracher un sourire, un petit sourire, certes, mais j'avais appris qu'il n'y avait pas de vaine victoire. C'était bon de la voir sourire, elle était plus belle que jamais dans ses moments de joie et la voir sourire, la voir rire, la voir heureuse rendait mon coeur plus léger et, d'un instant à l'autre, l'avenir me paraissait bien moins sombre, quand elle me souriait. C'était égoïste, mais j'en tirais une certaine fierté. Les mots qu'elle prononça apaisèrent encore davantage mon esprit, qui vagabondait un peu trop souvent dans les endroits les plus sombres de mon moi intérieur. « « Et je serais toujours avec toi… » Un jour, nous le seront vraiment... Depuis que nous nous sommes retrouvé, j'ai foi en un avenir meilleur, peu importe le temps que cela prendra, j'ai foi en nous, en un avenir, fut-il lointain, de paix, où nous pourrons cesser de nous battre pour profiter l'un de l'autre, simplement. Jadis, je rêvais de devenir un grand Jedi, de défendre les idéaux auxquels les Jedi étaient attachés, de défendre la paix, partout dans la galaxie. Les choses étaient différentes, désormais, j'aspirai de nouveau à devenir un grand Jedi, mais par dessus tout, je voulais le devenir et me battre pour ne plus jamais avoir à le faire et couler enfin une vie heureuse auprès de toi, Reika... Après avoir échangé un baiser tendre et doux, je lui expliquait que notre engagement auprès de l'Ordre primait. C'était la réalité, j'avais à coeur nos engagements et je savais que c'était aussi le cas de Reika, même s'il nous était affreusement difficile de le supporter comme l'un comme pour l'autre, c'était un choix auquel nous avions mutuellement consentis et auquel nous pouvions nous tenir et même, j'en avais plus que jamais la conviction après le district 1313, y puiser une force nouvelle. « Je sais, notre devoir passe avant nous… C’est tellement dur à appréhender, comme situation.. Si ça ne tenait qu’à moi, nous serions bien loin de D’Qar. » Crois-moi, si seulement nous le pouvions, nous ne serions pas ici à l'heure qu'il est... Cette fois-ci, ce furent les lèvres de Reika qui rencontrèrent les miennes, et, alors que je passais mon bras autour d'elle, je la fit glisser doucement jusqu'à moi, jusqu'à sentir sa peau caresser la mienne. Ce contact était tellement exquis, c'était incroyablement réconfortant, rassurant, de la sentir si proche... « Nos engagements ne sont pas une fatalité, tu sais ? Un jour viendra où nous n'aurons plus à nous battre, où nous formerons, à notre tour, une nouvelle génération de Jedi, qui pourra prendre notre place et ce jour-là, si tu y consens toi aussi, j'aimerai que l'on prennes du recul vis-à-vis de l'Ordre, pour se concentrer sur nous... Après tout, si on survis à ce qui se prépare, on le méritera, hm ?... Et si on en à l'opportunité, que ce soit demain ou bien plus tard, j'aimerai que l'on partent, rien que toi et moi, pas définitivement mais... Je ne sais pas, que l'on prennes un peu de temps pour nous... » Ce n'était pas très en accord avec le fait d'être Jedi que de vouloir prendre un peu de temps pour nous, mais tant que nous nous tenions prêts à rallier nos pairs à leur demande, en quoi cela pouvait-il être un problème ?.. Il était clair qu'à nos retrouvailles, j'allais avoir à discuter longuement de tout ça avec les autres. « La distance n’est rien, tant que nos cœurs restent unis. » La voir rougir à ces mots m'arracha un sourire. Ils reflétaient ce que je ressentais et mon coeur était sien, depuis l'instant même où nous nous étions embrassé pour la première fois, il y a de cela des années, seulement, j'avais mis du temps à le comprendre. Il était évident pour moi que je ne pourrais jamais aimer qui que ce soit d'autre, en dehors de Reika, ni maintenant, ni jamais. En me décollant de la tête de lit, je viens à nouveau cueillir les lèvres de Reika, avec un peu plus de passion, peut-être, que ce que j'avais démontré jusqu'à maintenant, quelque chose de plus démonstratif, mais de tout aussi sincère. « Et le mien t'accompagne à chaque instant depuis que tu m'as retrouvé,  il est tient, depuis ce jour et à jamais... » Je connaissais Reika depuis longtemps, de nous deux, j'étais sans doute le plus démonstratif, mais depuis nos retrouvailles, elle me surprenait, elle s'ouvrait à moi, plus intensément et plus profondément qu'elle ne l'avait jamais fait jusqu'alors, c'était comme replonger dans son esprit à nouveau, sauf que là, je n'avais pas besoin de la Force pour le faire, seulement de le ressentir, de le comprendre, de l'apprécier. C'était un moment privilégié, un moment qui n'appartenait qu'à nous et qui resterait dans ma mémoire. « Chaque fois que tu me regarde, tu me ramène à ma place, ici, près de toi.. C’est fou. J’oublie Coruscant, le District, ce sith... » Sans qu'elle ne le dise, je compris qu'elle était retourné au district, de nouveau, que les images qui la hantait défilaient de nouveau dans son esprit, alors qu'elle se tenait droite devant moi, à genoux sur le lit. Instinctivement, je pris ses mains dans les miennes, et l'attirait doucement sur moi, allongés l'un contre l'autre, enchevêtrés. « Tout va bien, Reika, tu es ici, avec moi, tu n'as plus rien à craindre..  Je te protégerais, fait le vide. Libère ton esprit de tout ce malheur, nous aurons tout le temps de le ruminer plus tard, pour l'heure, profite de ce moment intemporel qui n'appartient qu'à nous et rien qu'à nous... »
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Reika Amnell
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Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
Messages : 760
Occupation : Padawan, Chevalier Jedi en devenir, et rebelle.
Localisation : En refuge sur l'Egide, anéantie, brisée par la perte de son dernier parent, de son père, Kilian.
Race : Humaine
DC : Athea Rhane

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Si je pouvais suspendre le temps, ne serait-ce que quelques instants, je le ferais sans hésiter. Me retrouver seule avec lui, et lui seul, sans que rien autour ne compte. Plus d’inquiète perpétuelle d’un nouveau conflit, d’une nouvelle guerre qu’il faudrait défendre, juste nous deux, et la simple liberté de s’aimer sans penser aux conséquences que ce bref instant à ne penser rien qu’à l’autre pourrait représenter. Etre un jedi, c’est accepter les risques qui vont avec, j’en suis parfaitement consciente, et c’est bien pour ça que j’ai toujours pris soin de me distancer d’Elyas jusque maintenant, par instinct de préservation, par pure peur de le perdre, de me perdre moi-même au profit du côté obscur, comme l’histoire a pu le montrer. Aujourd’hui, après les drames que nous avions déjà traversés malgré notre si jeune âge, j’avais envie de croire, finalement, que nous pourrions enfin être un couple, que oui, nous pourrions croire en nos sentiments sans influence du côté obscur. Je n’ai pas vacillé. Lui non plus. Pas encore… Mes craintes sont toujours présentes même si je m’efforce de les taire. Parce que j’ai cet homme face à moi qui croit en moi, qui croit en nous, et qu’il n’y a rien de plus important. J'ai envie de croire que mon instinct de protection envers les populations de la galaxie ira au-delà de mes sentiments, aussi puissants puissent-ils être. Et que ces derniers, jamais ô grand jamais, ne me feront basculer, même si je m’autorise cette folie qu’est celle d’être amoureuse. Face à mes nouvelles suppliques, la main d’Elyas vint parcourir mon visage, et je soupirais d’aise, tant ce contact me donnait une impression d’oubli, comme s’il éclipsait le reste du monde. « Ne crois pas que je te reproche d'y penser, Rei', je sais que ça a été affreusement éprouvant pour toi... » Je secouais doucement la tête, fermant doucement les yeux tout en me laissant bercer par le son de sa voix. « Je sais bien que tu ne me fais aucun reproche.. Je suis juste frustrée de ne pas savoir passer une nuit sans ce genre de réveil. » Parfois, j’ai encore la sensation de sentir la douleur lancinante procurée par l’attaque du sith, alors même qu’elle n’était pas dirigée vers moi et qu’elle ne m’avait qu’effleurée. Et pourtant, Elyas parvenait à me tirer en dehors des chemins de Coruscant et du District 1313, mentionnant ses pensées sans cesse dirigées vers moi. Ces simples mots m’arrachèrent un maigre sourire, sincère. Oui, je serais toujours là pour lui, toujours présente, peu importent les obstacles, les distances, les planètes même qui puissent nous séparer via nos engagements. Parce qu’il y a ce lien, indescriptible, entre nous. Cette attraction constante, née dès le premier contact, dès l’enfance. Tout nous ramène constamment l’un à l’autre, même lorsque tout cherche à nous séparer. Quand je me perds, ce n’est pas seulement lui que je retrouve, il m’aide à me retrouver.

Lorsqu’il évoque nos engagements mutuels, j’admets à demi-mot que je voudrais pouvoir partir, loin d’ici, juste avec lui. Alors que je venais chercher ses lèvres, il m’attirait contre lui, appuyant mon corps contre le sien avec douceur le temps d’une étreinte douce. « Nos engagements ne sont pas une fatalité, tu sais ? Un jour viendra où nous n'aurons plus à nous battre, où nous formerons, à notre tour, une nouvelle génération de Jedi, qui pourra prendre notre place et ce jour-là, si tu y consens toi aussi, j'aimerai que l'on prenne du recul vis-à-vis de l'Ordre, pour se concentrer sur nous... Après tout, si on survit à ce qui se prépare, on le méritera, hm ?... Et si on en a l'opportunité, que ce soit demain ou bien plus tard, j'aimerai que l'on parte, rien que toi et moi, pas définitivement mais... Je ne sais pas, que l'on prenne un peu de temps pour nous... » Mes doigts se promenaient contre la peau de son cou, contre celle de sa joue, tout le long de ses paroles, alors qu’un sourire doux parvenait jusque mes lèvres. Je me rehaussai à peine, le temps d’embrasser son front avec légèreté, pour revenir dans ses bras, le visage dans son cou. « J’ai bon espoir qu’un jour, oui… Nous pourrons prendre du temps rien que pour nous. C’est triste à dire, mais jamais nous n’avons eu l’occasion de goûter à la simplicité d’une journée, même sur Coruscant.. Il y a toujours eu la peur, le devoir, les responsabilités. Je ne dis pas que ce sont des fardeaux.. Je sais qu’être jedi n’est pas une fatalité. Juste que… Oui. Si le temps nous le permet, nous pourrons prendre du recul… » Je hochais doucement la tête, me redressant pour mieux revenir sur mes genoux et l’observer avec tendresse. Lorsque à demi-mot, j’avouais que même la distance lors de nos missions ne représenterait rien tant que nos deux cœurs battraient l’un pour l’autre, je sentis le feu me monter aux joues. C’est encore tellement nouveau, de pouvoir me permettre ce genre de phrases, ce genre de pensées sans me les interdire presque aussitôt… Au lieu de me raviser, non, je fixais Elyas, guettant sa réaction alors qu’il venait lui-même s’approcher de moi pour venir m’embrasser, avec une ardeur que je découvrais en lui pour la première fois. Langoureusement, le cœur battant, je répondis à son baiser, fébrile. Mes pulsations s’emballaient, alors que je reculais mes lèvres pour croiser son regard brun. « Et le mien t'accompagne à chaque instant depuis que tu m'as retrouvé, il est tient, depuis ce jour et à jamais... » Depuis toujours et à jamais… Ces quelques mots me transportaient. Doucement, j’attrapais sa main dans la mienne pour la placer tout contre mon cœur battant la chamade. Pas besoin de mots dans cette situation. Ce cœur, il bat pour toi, Elyas, pour personne d’autre, il ne s’emballe qu’à ta vue, ne s’emporte qu’à ta pensée. Il n’y a que lui qui soit à même de me faire oublier la douleur de l’attentat, le traumatisme de l’évènement d’il y a quelques jours .. Alors que je lui confiais cette vérité, l’évocation du Sith me replongea dans la douleur de mon échec, dans le chaos du District 1313. Les mains d’Elyas vinrent automatiquement saisir les miennes, pour m’attirer contre lui, mon corps venant rencontrer le sien avec douceur, allongée au-dessus de lui. Mes jambes se mêlaient aux siennes comme si elles avaient toujours été de la sorte, et mon petit gabarit sembla trouver sa place comme si je retrouvais une place m’ayant toujours appartenu. « Tout va bien, Reika, tu es ici, avec moi, tu n'as plus rien à craindre.. Je te protégerais, fais le vide. Libère ton esprit de tout ce malheur, nous aurons tout le temps de le ruminer plus tard, pour l'heure, profite de ce moment intemporel qui n'appartient qu'à nous et rien qu'à nous... » Pour toute réponse, je venais doucement me rehausser à hauteur de son visage, une main appuyée contre le matelas, alors que je m’avançais pour l’embrasser. Un baiser tellement lourd de sens, bien moins mesuré que ceux que je me suis autorisés jusque maintenant, avec la mesure que je me suis toujours imposée par peur. Je fais le vide. Dans son étreinte, j’oublie tout, je n’ai plus peur. Je n’ai pas de doute, pas de questions, rien qui puisse entraver mon esprit. Mon unique pensée, c’est que je veux être son tout, et plus encore. Lorsque je recule mon visage, mon cœur bat tellement fort que j’en ai le souffle coupé. « Je t’aime, Elyas… » Murmurais-je, bouleversée moi-même tant je réalisais combien ces mots ne seraient jamais assez forts, assez représentatifs de mes sentiments pour lui. « Je veux juste penser à toi.. A nous, et à rien d’autre. Etre égoïste, rien qu’une fois… » Laisse-moi être égoïste rien que ce soir. Laisse-moi penser que je me moque du monde tant que tu es là. Et demain, je redeviendrais la jeune Jedi qu’ils attendent tous.
 
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Il n'y a pas de lumière sans ombre

Dans la lumière étouffée, tamisée de la chambre que je partageais avec Reika sur D'Qar, je la contemplait avec amour, tandis que ma main se perdait sur son visage, mes doigts glissant sur ses traits et imprimant dans ma mémoire, à nouveau, chacun de ceux-ci. Qui aurait pu prédire qu'un jour, nous nous retrouverions seuls, rien qu'elle et moi, dans le confort et l'intimité d'une chambre ? Le début de notre histoire remontait à l'enfance que nous avions partagé ensemble sur Coruscant, il y a de cela des années. Puis elle s'était poursuivie, cahin-caha, sur Yavin IV, alors que nous devenions des Jedi. A cette époque, nos sentiments naissants semblaient être un tel poids que nous n'avions pas osé nous les dire, que je n'avais pas osé lui avouer ce que je ressentais. Aujourd'hui, alors que je la contemplait, sublime alors qu'elle appuyait sa joue dans le creux de ma main en lâchant un soupire d'aise, je me rendais compte à quel point j'avais pu avoir tort. Peut-être qu'à l'époque, nous n'étions pas prêts, ni l'un ni l'autre. Mais aujourd'hui, j'étais prêt à succomber, à endurer mille et une morts pour continuer de voir cette expression béate, apaisée, sur le visage de celle que j'aime. Elle était mon tout, le point d'encrage de tout mon univers, la lumière de mon phare, au beau milieu d'une mer déchaînée et prête à m'envoyer par le fond à la moindre occasion. « Je sais bien que tu ne me fais aucun reproche.. Je suis juste frustrée de ne pas savoir passer une nuit sans ce genre de réveil. » Il te faudra sûrement du temps, Rei, avant que ces images ne te laissent en paix. Le spectre de ce qu'il s'est passé ce jour-là plane encore au-dessus de toi, au-dessus de chacun de nous, mais ce n'est qu'une chimère. Et les chimères finissent toujours par disparaître, crois-moi... « Laisse-toi du temps, on s'est sorti de cet enfer il n'y à que quelques jours... Mais ne cède pas à tes peurs, ce serait lui donné plus de pouvoir qu'il n'en à réellement. La peur est un sentiment puissant et sombre, ne le laisse pas avoir un tel pouvoir sur toi, Rei'. » Lui confiais-je en ne cessant de la regarder. Je ne savais que trop bien ce que pouvait faire la peur, à mes dépends, je l'avait appris et, grâce à Rei', je remontai doucement la pente qui m'avait conduite à la frontière du côté obscur. « Tu sais, après l'attentat sur Yavin IV, je me suis mis à faire des rêves, moi aussi, des rêves que reflétaient mes peurs et mes échecs. Je revivais sans cesse l'attentat, alors que je n'y étais même pas et, tout doucement, mes rêves, mes sentiments... Ça m'a entraîné à la frontière.. J'en rêve encore, parfois, mais depuis que tu es là, depuis que je t'ai retrouvé, j'ai le cœur plus léger et mes démons commencent à m'accorder un peu de répit.. Tu es plus forte que moi, Reika, je sais que tu peux affronter tes propres démons, j'ai confiance, mais sache que je serais là pour t'y aider. » Puis, alors que je lui avouait avoir tirer une force nouvelle de mes sentiments à son égard sur Coruscant, alors que j'étais cerné par l'ennemi, que la mort me tendait les bras et que, grâce à elle, à l'unique pensée que j'allais l'abandonner, j'avais accompli un saut prodigieux, magistral, qui m'avait permis de déborder l'ennemi, sans subir leurs attaques, le visage de Reika s'illumina d'un doux sourire, un sourire qui me transporta bien loin de D'Qar, bien loin des conflits, bien loin, même, de cette galaxie, dans une bulle où il n'y avait qu'elle et moi, un univers vide, vierge, comme une feuille blanche, un univers qui n'appartenait qu'à nous. Elle était d'une beauté renversante, simple, naturelle, celle que j'avais toujours aimé, chez elle. Tout au long de notre vie, j'avais toujours vu la même chose en Reika, une femme forte, droite, sûre d'elle, dont la présence éclipsait tout. Mais depuis quelques temps, j'apprenais à découvrir une nouvelle part de Reika, celle qu'elle ne laissait voir qu'à quelques personnes, sinon qu'à moi. Je découvrais la Reika fragile, sensible, hésitante, l'exacte ambivalence de ce qu'elle laissait entrevoir au reste du monde. C'était subtil, mais à mesure que je la découvrait, que j’apprenais à la connaître mieux que je ne me connaissais moi-même, je ne l'aimait que plus, pour tout ce qu'elle était capable de m'inspirer. Rei', en dépit de ce que l'on pouvait en dire, un mot d'elle aurait suffit à ce que je la suive, même dans une mort certaine. Et j'étais convaincu que je n'étais pas le seul sur qui elle détenait un tel pouvoir. C'est alors que je lui fit part de mes envies, pour moi, pour nous, quand tout cela serait terminé, quand la paix ne serait plus une utopie inatteignable mais bien une réalité, Rei' se pencha sur moi, venant embrasser mon front avec douceur en m'arrachant un sourire. Quand ses lèvres fraîches et douces touchèrent ma peau, un doux frisson traversa mon cœur, alors que mes pensées vagabondaient à nouveau dans notre avenir commun... Il y avait tant de choses que j'espérais pouvoir faire avec elle... Nous marier, fonder une famille, vieillir l'un auprès de l'autre.. Vivre, tout simplement. Vivre pour nous. « J’ai bon espoir qu’un jour, oui… Nous pourrons prendre du temps rien que pour nous. C’est triste à dire, mais jamais nous n’avons eu l’occasion de goûter à la simplicité d’une journée, même sur Coruscant.. Il y a toujours eu la peur, le devoir, les responsabilités. Je ne dis pas que ce sont des fardeaux.. Je sais qu’être jedi n’est pas une fatalité. Juste que… Oui. Si le temps nous le permet, nous pourrons prendre du recul… » C'est la seule chose que je veuille, Reika, la seule chose que je désire, c'est pouvoir couler des jours paisibles, auprès de toi, quand le temps, quand la situation nous le permettra. Tu m'as donné ce but et je ne renoncerais jamais à l'accomplir. Puis, lorsqu'elle m'avoua que son cœur était mien, aussi loin de l'autre soyons-nous, alors que ses joues s'empourprèrent, je l'attirait à moi pour l'embrasser comme jamais auparavant. Là, collée contre moi, je pouvais entendre son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, je pouvais capter l'émoi dans son esprit, je le comprenait, parce que le même m'habitait. Cette nuit, auprès d'elle, je m'abandonnerai complètement à mes sentiments, à mon amour pour elle, à elle, tout simplement. J'étais à elle, corps et âme. Le Jedi était parti, il ne restait plus qu'Elyas, plus que moi, un homme, un gamin, éperdument amoureux, passionné. Et alors qu'elle m'avouait à nouveau son amour, lovée contre moi, qu'elle m'implorait de lui accorder une nuit, juste une, où nous nous abandonnerions pleinement l'un à l'autre, je la serrait au plus près, alors que, subtilement, j'inversai nos positions, me retrouvant au dessus d'elle, prenant appui contre le matelas du lit pour pouvoir la contempler à nouveau. Ses cheveux bruns couvraient le lit, son visage d'ange me fixait avec une insistance à laquelle je ne pouvais résister, son regard chocolat ne lâchait pas le mien, alors que ses lèvres m’appelaient avec avidité. J'étais en proie à un sentiment, à une pulsion qui, jusqu'alors, n'avait jamais eu de réel sens pour moi, quelque chose que je n'avais jamais su appréhender, même si je le comprenait. Mais en cet instant, alors que je la contemplait, je comprenais, tout devenait clair. « Et je t'aime, moi aussi, Reika. Plus que je ne saurais te le dire avec des mots…  Cette nuit est à nous, seulement à Reika et Elyas, pas aux Jedi que nous sommes, pas à l'Ordre, pas à qui que ce soit d'autre que nous. Je suis à toi, corps et âme, chaque parcelle de mon être t'appartient.. Je suis à toi, je serais toujours à toi... Alors oui, soyons égoïstes, Reika... » Sur ces mots, mes lèvres retournèrent à la rencontre des siennes dans un baiser brûlant,  langoureux, alors que j'appuyai mon corps contre le sien et que je venais prendre l'une de ses mains dans la mienne, entrecroisant mes doigts aux siens alors que je plaquais doucement celle-ci contre le lit, au dessus de sa tête et que, de mon autre main, je venais aborder d'une caresse volatile son flanc, par dessus le fin vêtement qui la couvrait. Enfin, j'étais capable de mettre un mot sur ce qu'on m'avait tant vanté, sans que je ne le comprennes : Le désir. Là, au beau milieu de la nuit, dans cette chambre, sur D'Qar, je ressentais pour la première fois ce sentiment impérieux, cette pulsion irrésistible qui habitait tout mon être. Je la désirait elle, plus que toute autre chose.
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Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
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Parfois, je me surprends à me demander comment auraient été les choses entre nous si nous n’avions pas été Jedi, Elyas et moi. Est-ce que nous nous serions retrouvés malgré tout après la guerre, d’une façon ou d’une autre ? Est-ce que sans la Force, nous aurions pu croiser à nouveau la route de l’autre, avoir une idylle, une vraie vie à deux, nous marier, avoir des enfants ? Ou bien est-ce qu’il m’aurait toujours cru disparue, envolée avec la guerre, évaporée dans une attaque de l’Empire ? Est-ce qu’il aurait eu une vie avec une autre femme, sur Coruscant, ou il vivrait aujourd’hui ? Une part de moi à cette simple pensée, préférait largement la situation actuelle. Je préfère devoir partager mon amour pour lui avec ma dévotion pour l’Ordre, plutôt que prendre le risque de ne jamais l’avoir revu à l’âge adulte. Lovée contre lui, dans la pénombre de la chambre qui est la mienne depuis l’attentat, je détaillais les traits du visage de l’homme que j’aime, tandis que je lui avouais ma frustration à l’idée de ne pas être capable de dormir paisiblement. « Laisse-toi du temps, on s'est sorti de cet enfer il n'y à que quelques jours... Mais ne cède pas à tes peurs, ce serait lui donné plus de pouvoir qu'il n'en à réellement. La peur est un sentiment puissant et sombre, ne le laisse pas avoir un tel pouvoir sur toi, Rei'. » J’en ai parfaitement conscience, du danger que représente la peur. Je me suis toujours efforcée d’en repousser les limites, et pour la première fois depuis un moment, j’avais ressenti ce sentiment douloureux, lancinant, alors que je me suis retrouvée blessée, fragile, à la merci d’un Sith. Lors de l’attentat, j’avais été submergée par la tristesse, par un sentiment d’impuissance et de défaite. Là, c’était purement et simplement de la peur. Et c’est le sentiment que je hais plus que n’importe quel autre, avec la colère. Lorsque Elyas me parla de ses rêves, après l’attentat, ceux qui l’ont entraîné bien loin, jusque la frontière avec le côté obscur, je me tendais, ma main resserrant doucement son étreinte contre sa peau pour montrer cette crainte que j’ai qu’il puisse basculer. Le perdre de cette manière serait plus insoutenable encore que de le perdre d’une autre façon. Puis, je me détendais en l’entendant m’avouer que je l’en éloignait, qu’il me savait forte, et capable de lutter contre ces démons et ces nuits qui me hantent. J’en serais capable surtout en le sachant auprès de moi. Doucement, je portais la paume de sa main à mes lèvres. « J’aurais toujours une raison de ne pas céder à la peur, avec toi à mes côtés.. » C’est juste que c’est compliqué, et que quand bien même j’ai toujours fait en sorte de paraître forte, et ce depuis l’enfance, depuis que j’ai accepté d’aider la résistance aux côtés de ma famille, puis pendant la guerre, je me suis toujours donné cette impression de force qui, au final, n’est qu’une surface. Et devant Elyas, je brisais ces barrières que je m’étais érigées, une à une, progressivement. D’abord, sur Coruscant, je lui avais ouvert mon cœur, chose dont je m’étais toujours retenue jusque maintenant lors de notre formation de Jedi. Je lui avais ouvert mes pensées les plus profondes, les plus sombres aussi, comme ma peur de nous voir basculer vers le côté obscur si jamais nous devions céder à nos sentiments. Aujourd’hui, je suis plus confiante, et c’est grâce à lui, grâce à sa foi en nous. Il me tire vers la lumière à sa façon, finalement, même dans l’obscurité, il parvient à me montrer le beau côté des choses.

Il me parlait de notre vie à deux, de l’avenir de l’Ordre, d’une possibilité, un jour, de partir et de prendre du temps rien que pour nous. C’est tout ce que je désire également, cette vie vers laquelle mes pensées s’égarent parfois, quand je me surprends à nous imaginer loin de l’Ordre. Jamais je ne faillirais à mon devoir maintenant que je me suis engagée à revenir dans l’Ordre nouveau qui émergeait, lentement, des vestiges de l’attentat de Yavin, évidemment, mais j’aime laisser mon esprit vagabonder vers cet imaginaire, comme une consolation face à notre situation bloquée par notre devoir. Mais ce soir, il n'y a que nous deux. Sur D'Qar, nous n'avons aucun objectif, aucun devoir, en dehors de celui de deux êtres qui s'aiment dans la douceur d'une chambre. Installée contre lui, allongée, il m'intimait d'oublier Coruscant, d'oublier le district ou j'avais affronté cette ombre de la Force, de libérer mon esprit pour de bon, protégée dans ses bras. Alors que ses lèvres se joignaient aux miennes, mon coeur s'affolait, d'une manière que je n'ai jamais connue. Cette proximité nouvelle entre nous, j'ai du mal à l'appréhender, à m'y habituer, et en un sens, elle est tellement délicieuse que j'en demande toujours plus. Doucement, je me redressais pour l'embrasser pour lui avouer, à demi mot, que je voulais oublier le reste du monde, rien qu'aujourd'hui, rien que ce soir. Laisser la Jedi sur le pas de la porte de cette chambre, et être une femme, rien qu'une femme entre les bras de celui qu'elle aime. A mes mots, Elyas resserra son étreinte contre moi, et doucement, mon dos vint rencontrer le matelas, lui appuyé au dessus de moi, une main contre le matelas. Je me laissais faire doucement, sans le quitter du regard, une lueur douce dansant dans mon regard alors que je le fixais. Une de mes mains vint caresser son visage, passer dans ses cheveux, alors que je le serrais plus près de moi dans le calme de la nuit. Avait-il seulement idée de la multitudes d'émotions qui me traversaient en cet instant? De tout ce qu'il est capable de me faire ressentir à la fois ? Je buvais ses paroles, détaillant chacune de ses expressions. « Et je t'aime, moi aussi, Reika. Plus que je ne saurais te le dire avec des mots…  Cette nuit est à nous, seulement à Reika et Elyas, pas aux Jedi que nous sommes, pas à l'Ordre, pas à qui que ce soit d'autre que nous. Je suis à toi, corps et âme, chaque parcelle de mon être t'appartient.. Je suis à toi, je serais toujours à toi... Alors oui, soyons égoïstes... » Je hochais doucement la tête, le coeur battant, si fort qu'il en résonnait jusqu'à ma tête, si fort que j'en avais mal au ventre. Je l'aime. Plus que je n'ai jamais été capable d'aimer en ce monde, plus que je ne l'aurais jamais cru possible, je lui suis dévouée corps et âme également. A cet instant, c'est comme si nous n'étions qu'une seule et même pensée, une même longueur d'ondes. Sans un mot de plus, je me redresse à peine pour mieux atteindre ses lèvres, plaquer les miennes sur les siennes avec autant de tendresse que d'ardeur.



 
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Il n'y a pas de lumière sans ombre

Alors que je dévoilais à Reika jusqu'où je m'étais égaré, après l'attentat, jusqu'où j'avais pu sombrer, jusqu'à cette frontière où le bien et le mal deviennent des notions abstraites, se confondant parfois, sa main se crispa sur ma peau. Instinctivement, mon regard chercha le sien et, une fois trouvé, je lui souriait simplement,  rassurant. Si le chemin pour revenir de cette frontière serait encore long, je m'en étais éloigné pas à pas, depuis nos retrouvailles. Les mêmes peurs, la même culpabilité, continuaient de m'habiter, mais en chemin, j'avais trouvé un nouveau but, une nouvelle tâche qui, malgré les difficultés qu'elle annonçait, me redonnait la volonté d'avancer, de me battre, de devenir meilleur. Cette volonté, c'était elle. C'était un futur meilleur, à ses côtés. S'il y avait une multitude de choses contre lesquelles je devais me prémunir pour y parvenir, la vengeance, la peur, de la perdre elle, bien entendu, mais aussi la peur de ce qui nous attendaient, la peur de ce que l'Ordre penserait de notre relation, la peur de voir ceux qui me sont chers mourir, les uns après les autres mais surtout, j'avais peur de moi-même, de ce que je serais capable de faire si jamais je venais à succomber. Je puisais là-dedans une volonté suffisamment grande pour refuser que cela arrive et, par ailleurs, depuis que j'avais retrouvé Reika, revenir dans la lumière me semblait plus facile que je ne l'aurais cru. Si la croyance populaire des Jedi était que l'amour était un fardeau qui risquait de faire succomber un Jedi à tout moment, ce n'était pas l'entière vérité. Certes, il y a un risque que cela arrive, mais ils oublient également de signifier à quel point l'influence d'une personne peut être positive sur nous. A quel point se tenir aux côtés d'un être tel que Reika, perpétuellement nimber de lumière, malgré ses doutes et ses faiblesses, permet de retrouver le bon chemin, comme si son aura se déteignait sur moi, Reika me portait vers le haut, plutôt que de m'enfoncer dans les ténèbres. Pour autant, j'avais conscience des dangers qui nous guettaient, elle comme moi, dans cette relation et c'était sur ses dangers que notre travail mutuel devrait se porter. Et j'avais cet espoir implacable que nous pouvions y parvenir, que nous réussirions à trouver le juste équilibre entre notre devoir et notre amour. « J’aurais toujours une raison de ne pas céder à la peur, avec toi à mes côtés.. » Ses paroles résonnaient en moi, elle reflétait avec exactitude ce que je ressentais. Tant que tu es à mes côtés, Reika, j'aurai toujours une raison de combattre mes peurs et de ne pas me laisser submerger par elles. Ni par quoi que ce soit qui puisse m'éloigner de toi et de mon devoir.

Alors qu'elle portait ma main à ses lèvres et que je sentais son souffle délicat sur ma peau, la caresse suave de ses lèvres contre ma paume, je sentais qu'elle s'était détendue à l'instant où je lui avait expliqué que, par sa simple présence auprès de moi, elle m'éloignait de cette dangereuse frontière que j'avais trop longtemps côtoyée. J'avais conscience qu'affronter ses peurs n'avait rien de facile, que, malgré l'image qu'elle renvoyait, celle de la jeune femme forte, droite, sûre d'elle, dont les convictions sont aussi inébranlables que sa volonté, ce n'était qu'une façade, que ce n'était que des barrières érigées, les unes après les autres, pour protéger et inspirer les autres, mais aussi et surtout, pour se protéger elle-même de ses propres émotions.
« Je sais que ce ne sera pas facile, Rei'. Mais tu y arrivera, je le sais... Et je crois que, tout au fond de toi, tu le sais, toi aussi... » Et je lui souriait à nouveau avec tendresse, alors que mon regard ne quittait plus le sien. Petit à petit, elle m'avouait ses faiblesses, ses failles et, même si j'adorais cela, même si je me sentais de plus en plus proche d'elle à chaque barrière qu'elle brisait en se confiant à moi, je voyais toujours, derrière tout cela, la Reika forte, la Reika admirable, celle que j'avais toujours vu. Avouer ses peurs et ses faiblesses, cela n'avait rien de facile et, pour moi, c'était une preuve de sagesse et de grandeur que d'avoir conscience de ses failles. Rien que pour une fois, j'aurais aimé qu'elle puisse se voir à travers mes yeux, qu'elle puisse voir à quel point je l'admirait, autant pour la personne qu'elle était que pour ce qu'elle avait et serait capable d'accomplir un jour. Un jour, j'espérais qu'elle prendrait conscience de tout le potentiel qui sommeillait en elle. Ce potentiel que Luke, avant de mourir, avait su déceler en elle. Aujourd'hui, c'était à mon tour de le déceler, de m'en rendre compte. Reika n'était pas une femme ordinaire et là, ce n'était pas uniquement mon amour pour elle qui parlait. Mais, malgré tout, je ne l'en aimait que davantage pour ça.

Puis, je m'étendis sur mes souhaits pour l'avenir, pour nous deux. Même si ces rêves étaient illusoires, ils me permettait, ils nous permettaient, à l'un comme à l'autre, de puiser un certain réconfort. J'ignore si Reika croyait, qu'un jour, nos rêves de vie commune pourrait devenir une réalité, mais pour moi, ils le deviendraient, cela prendrait du temps, avant que ce ne soit possible. Il était de toute manière hors de question que j'abandonne l'Ordre maintenant, alors qu'il avait plus que jamais besoin de se réunir, mais un jour viendrait, après la guerre, après les affrontements, après que l'Ordre soit de nouveau prospère, où il n'aurait plus besoin de nous, plus autant, en tout cas. Et ce jour-là, oui, je prendrai la main de Reika dans la mienne, poserai un genou à terre et l'implorerai de me suivre loin, dans un endroit qui ne serait qu'à nous, un endroit où le temps sera une notion abstraite et où seul comptera notre amour. Mais pour l'heure, nous avions le droit à une nuit, l'un avec l'autre, rien qu'une, sans savoir quand serait la prochaine, sans savoir quand est-ce que nous pourrions à nouveau nous retrouver ensemble, seuls, et profiter pleinement de notre temps. Je n'avais pas l'intention de laisser filer le temps, je voulais en profiter, profiter de Reika, tant que je le pouvait encore, sans penser au reste. Juste à elle et à moi. Lentement, j'avais pris le dessus sur elle, l'allongeant contre le lit alors que j'étais venu de me glisser au dessus d'elle. Le contact de sa main contre ma joue, dans mes cheveux, alors que je lui avouait me livrer entièrement à elle, cette nuit, me livrer à ses moindres souhaits et ses moindres désirs, ne me rendait qu'encore plus troublé. J'étais submergé, littéralement, par des sentiments et des sensations nouvelles, qu'il m'était encore difficile de comprendre. J'étais terriblement troublé par ce que je ressentais, une certaine tension s'était installée en moi, alors qu'ici, près d'elle, je me sentais à ma place. Mon souffle était chaud et plus rapide qu'il ne l'aurait dû l'être, mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine et pourtant, là, allongé contre son corps, sa main dans la mienne, j'étais terriblement bien. Je ressentais cette même émotion irrépressible, lorsque nos pensées avaient fusionnées sur Coruscant. Mais là, dans la pénombre de la chambre de Reika, les choses étaient bien différentes, nous n'étions qu'un, mais liés d'une manière plus profonde et intense que ce que l'imagination laissait entrevoir. Et sous mes caresses, j'exprimais le feu qui me ravageait de l'intérieur. Les lèvres de Reika, lorsqu'elles s'emparèrent des miennes, exprimèrent le même souhait, le même désir.


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Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
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La frontière avec le côté obscur, je ne m’en suis encore jamais approchée, favorisant la tristesse face à la colère. J’ai un fort caractère, certes, mais il n’est en réalité qu’une façade pour couvrir une fragilité dont j’ai presque honte, que j’ai appris à dissimuler depuis ma plus tendre enfance. Déjà sur Coruscant, alors que le jeune Elyas avait fait la connaissance de la petite Reika, j’étais cette enfant mystérieuse, pleine d’assurance, qui savait exactement tout ce qu’elle faisait, et gardait un contrôle impeccable sur ses actes. Comment faire autrement, quand on a conscience du fait que le moindre pas de travers peut te conduire tout droit aux portes de l’Empire ? Quand, adolescente, c’est peut-être un pas de travers, une parole à la mauvaise personne, qui a pu vendre ma mère ? Pour autant, je n’ai jamais ressenti le moindre penchant du côté obscur, aucun désir de vengeance et de folie meurtrière. Juste une profonde tristesse, un besoin de justice, pas pour moi, mais pour m’assurer qu’aucune autre jeune fille ne perdrait sa famille des mains de l’Empire. Alors l’idée même qu’Elyas puisse un jour basculer du côté obscur m’était insupportable. Je me souvenais de son expression lorsqu’il m’a revue, de ses traits épuisés, de ses pensées rongées par le remord de ne pas avoir su être présent lors de l’attentat de Yavin IV… Tout cela est désormais bien loin derrière nous, et si je l’aide à se rapprocher de la lumière, alors je ferais toujours tout en mon pouvoir pour que les choses demeurent ainsi. Et de mon côté, également, je ferais toujours en sorte de me tenir à distance de la peur et du danger qu’elle représente. A défaut de m’en éloigner, je la maitriserais, et je saurais en faire une force lumineuse. Tant qu’il a confiance en moi, j’aurais confiance en lui. « Je sais que ce ne sera pas facile, Rei'. Mais tu y arriveras, je le sais... Et je crois que, tout au fond de toi, tu le sais, toi aussi... » Le sourire d’Elyas est si communicatif que je lui rend, timidement, en hochant la tête, alors que mes lèvres venaient doucement d’effleurer la paume de sa main dans un baiser chaste. Je saurais être forte pour toi, Elyas, si ce n’est pas pour l’Ordre, j’aurais le courage de tout affronter pour nous deux, et pour cette vie dont nous rêvions déjà durant notre enfance, une vie bien loin de ces guerres et de ces affrontements perpétuels.

L’immédiat, hélas, en est bien loin. Nous quittions un enfer sans savoir quand serait le prochain. Notre bref moment de répit sur D’Qar serait probablement de courte durée, maintenant que nous avions la conviction du retour des Siths, et du besoin urgent de former à nouveau l’Ordre Jedi, malgré la fragilité de ses membres. Dès lors que nous serions appelés par Ronas, ou par un autre Jedi, que se passera-t-il ? Est-ce qu’ils accepteront cette idylle entre deux jedi, est-ce qu’Elyas finira séparé de moi pendant une durée que je ne saurais même imaginer ? Cette simple pensée me fit frémir, doucement calée entre ses bras. Cette nuit sera peut-être la seule que nous pourrons nous accorder sans avoir l’esprit alourdi par notre devoir. Et doucement, je me laissais porter par les pensées de la femme, plutôt que par celles du padawan de Luke Skywalker. J’ai grandi en tant que résistante, muri comme apprenti Jedi, et jamais je n’ai pu, ne serait-ce qu’une journée, penser comme une femme amoureuse. Pour la première fois depuis des années que je le connais, je me délectais du contact du corps d’Elyas appuyé contre le mien, je me surprenais même à désirer de façon silencieuse que cette éteinte ne prenne jamais fin. Mais mon regard me trahi probablement, je le sais. Je le dévisage avec un regard nouveau, consumée par un sentiment que je n’avais encore jamais éprouvé pour personne, en dehors de lui, quelques rares fois où nous avions été proches sur Yavin, avant que je ne me dérobe, rongée par le poids de ce que je savais de l’amour pour un Jedi. Mais je ne veux plus fuir, je ne veux plus reculer. Je lui ai confié mon cœur il y a des années, et sur Coruscant, je l’ai remis entre ses mains. Ce soir, alors que je scelle mes lèvres à celles d’Elyas, je ne fais que confirmer physiquement une réalité depuis notre enfance : Je suis sienne, entièrement, et ne saurais jamais appartenir à quiconque d'autre qu'Elyas Drake.






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Il n'y a pas de lumière sans ombre

S'il y avait une nuit dont nous devions profiter, c'était celle-ci. Après tout ce que nous avions traversé, après tout les enfers auxquels nous avions survécus, après s'être égarés puis retrouvés, pas une, mais deux fois, cette nuit méritait que nous la vivions pleinement, juste Reika et moi. Combien de temps s'écoulerait-il encore avant que pareille opportunité de m'abandonner à elle ne se présente ? Si les choses étaient déjà compliquées pour elle et moi, elles le seraient bientôt encore plus. Depuis nos retrouvailles sur Coruscant, nous avions réussi, plus ou moins, à rester ensemble. Mais Reika m'avait fait part que l'Ordre se préparait à se réunir, à se reformer. Il était hors de question que je cache mon amour pour Reika à l'Ordre, encore moins que nous dissimulions notre relation, nous nous étions entendus sur ce point. Hélas, j'avais peur que l'Ordre ne voit pas d'un très bon œil notre amour et, s'ils n'avaient d'autre choix que de l'accepter, encore était-il possible qu'ils excommunient l'un de nous de l'Ordre, voir nous deux... C'était le scénario catastrophe, mais je m'étais préparé à toutes les éventualités. Sans en mot à Reika, je m'étais préparé, si les choses ne se passaient pas comme nous l'espérions, à quitter l'Ordre. C'était une décision forte, dure à prendre, mais si renoncer à mon titre était la seule solution, j'étais prêt à ce sacrifice pour ne pas la perdre, parce qu'au fond, quand bien même l'Ordre ne me reconnaissait plus comme l'un des siens, je serais toujours un Jedi, au fond de moi. Être un Jedi, ça n'avait jamais été une question de titre ni de reconnaissance, pour moi, c'était une part de moi-même, une part dont je ne pouvais me défaire, une identité à laquelle on ne pouvait plus m'arracher, désormais.

Mais en cette nuit, mon esprit était accaparé par bien autre chose que les tracas qui nous attendaient. D'un commun accord, d'un consentement mutuel, nous nous abandonnions l'un à l'autre, d'une manière nouvelle, mais terriblement grisante. J'étais plus vulnérable que jamais, parce que ce n'était pas seulement moi que je m'étais à nu, dans la chaleur de cette nuit sur D'Qar, c'était mon coeur, mes sentiments, mes envies, mes peurs, mes espoirs, mon amour brûlant d'ardeur pour elle. Je me livrais entièrement à elle, à son regard, à son jugement, sans peur, sans crainte, parce qu'au fond, qu'elle piétine mon coeur ou qu'elle le protège et le chérisse comme nul autre pareil, ça n'avait pas d'importance, il était à elle, tout comme je lui appartenait corps et âme. Cette nuit, ce n'était pas juste une simple nuit, c'était une promesse solennelle, une demande silencieuse. Cette nuit, alors que son corps se trouvait contre le mien, je lui promettait, sans avoir besoin de le dire, de l'aimer, de la chérir, de lui être loyal et fidèle, qu'importe le temps, qu'importe nos choix et nos chemins, qu'importe l'avenir. Je lui promettait de n'aimer qu'elle, jusqu'à ce que mon dernier souffle ne viennes et même au-delà. En retour, je ne lui demandait que son amour, quoi qu'il advienne, savoir qu'elle m'aimait, savoir qu'elle était mienne était la seule force dont j'avais besoin pour continuer d'avancer, pour me relever, même une fois vaincu, pour survivre, même face à la mort. Cette promesse et cette demande, c'est dans un ardent baiser que je la lui fait, alors que nous sommes enchevêtrer l'un à l'autre et, quand cet instant, nos pensées, nos désirs, sont les mêmes, limpides, presque primaires, comme un besoin irrésistible. J'ai besoin de toi auprès de moi, Reika, tu es mon tout, tu me complète, m'achève, me rends meilleur à chaque instant. Je t'aime et je ne cesserai jamais de t'aimer, je te le promet. Alors que je me trouvais au creux de ses bras, je me sentais plus vivant que jamais. Mon coeur cognait contre ma poitrine, alors que la frontière entre la réalité et le fantasme s'estompait encore davantage dans nos étreintes.


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Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
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Coordonner à la fois notre identité de Jedi et notre vie de couple allait être probablement un calvaire, puisqu’en acceptant nos sentiments, avec Elyas nous avions décidé de tourner le dos à une des règles majeures de l’Ancien Ordre, celui d’avant Luke. Faire vœu de célibat… Tourner le dos aux émotions. Au lieu de cela, je les embrassais pleinement, ne faisant qu’un avec ces émotions que j’ai rejetées jusque maintenant chaque fois que je faisais face à Elyas. C’est fini. Par deux fois j’ai cru l’avoir perdu, et j’ai dû vivre des semaines avec le remord de ne pas avoir su lui dire combien je l’aime avant de le perdre.  Ensemble, nous serions plus forts, il le croyait, et moi de même. Ce que nous avons tous les deux, personne ne pourra nous l’enlever, pas même l’Ordre, nouveau, encore à l’état d’une simple pensée. Lorsqu’il se concrétisera, je leur ferais face, main dans la main avec Elyas.  Au temple de Coruscant, nous nous étions mis d’accord sur le principe qu’il est temps que les choses changent, et je commencerais avec ça. Ce sera mon premier combat, notre premier combat, bien que j’espère au fond qu’il ne sera pas aussi compliqué que je le redoute.

De toutes manières, il est trop tard pour faire machine arrière, et je n’en ai nullement envie. Ce soir, je confirme par mes gestes des pensées que j’éprouve depuis nos retrouvailles sur Yavin IV, je laisse échapper une tendresse que j’ai toujours jusqu’alors réprimée par pure crainte de faire une erreur. Et pourtant, je n’ai jamais été aussi convaincue que ce que nous faisons est juste. Si j’ai donné mon cœur et mon âme à Elyas alors que nous n’étions que des enfants, c’est aujourd’hui mon corps qui lui appartient, celui de la femme que je suis devenue, et qui n’a jamais été qu’à lui. Je ne laisserais jamais personne me regarder comme il me dévisage en cet instant, personne effleurer ma peau à nue comme je l’encourage de manière silencieuse à le faire. Et il suffit de nos regards échangés pour comprendre que ces pensées sont partagées. Il ne s’agit pas seulement de l’impulsion d’un moment, d’un acte précipité, mais bien de la concrétisation d’une idylle qui n’a jamais su prendre fin, à travers les années, et à travers la distance et les séparations. Mes lèvres contre les siennes alors que je l’étreins lui font la promesse silencieuse d’un amour auquel je ne saurais plus jamais tourner le dos, quand bien même cela serait nécessaire.



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Il n'y a pas de lumière sans ombre

La torpeur de cette nuit resterait à jamais gravée dans ma mémoire. Là, dans cette petite chambre sans prétention, Reika et moi avions créé quelque chose de sublime, quelque chose qui n'appartiendrait qu'à nous pour l'éternité, un moment que nul autre ne connaîtrait. Un moment hors du temps et de l'espace, bien loin de notre quotidien, bien loin de nos vies. Seuls, l'un contre l'autre, il ne demeurait plus que la part de nous que nous enfouissions profondément en nous la plupart du temps. Cette part de moi-même qui n'aspirait qu'à être auprès d'elle, à tout instant, à la chérir comme nul autre ne saurait le faire, cette part de moi qui, pour être heureuse, n'avait besoin que d'elle, cette part de moi qui voulait la rendre heureuse, quoi qu'il lui faille faire pour y parvenir. Cette parcelle de mon moi intérieur avait, peu à peu, pris le pas sur tout le reste, s'exprimait librement, sans complexe et sans pudeur. A vif, je livrais la parcelle la plus secrète de mon être à Reika, celle que je ne lui laissait entrevoir qu'à certains moments, dans notre quotidien. Et c'était bon, c'était plaisant de pouvoir lui exprimer, non par des mots, mais par des gestes, tout ce que je pouvais ressentir pour elle, tout ce que je retenais en moi, la plupart du temps, parce que la situation ne s'y prêtait pas, parce que cela mettait en péril l'équilibre encore fragile sur lequel notre relation reposait, parce que je n'en avais tout simplement pas le courage. C'était un soulagement, un fardeau en moins qui allégeait ma conscience. Si elle avait déjà pu voir tout cela au fond de mon esprit lorsque je l'y avait fait pénétrer, elle pouvait désormais avoir la certitude absolue, indéniable que je l'aimait et qu'elle était mon âme-sœur. Dans la chaleur torride de cette nuit, je m'autorisai à être l'Elyas qui ne voyait que par elle et c'était infiniment bon.


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Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
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Rien ni personne ne saurait briser ce moment qui s’est, doucement, instauré entre nous deux. Il n’y a plus les deux Jedi, il n’y a plus mes mauvais rêves, mes pensées qui divaguent pour revenir sur Coruscant, mais juste deux personnes, deux jeunes terriblement épris l’un de l’autre. Je me livre toute entière, avec mes peurs, mes doutes, mon être tout entier, juste à lui, et rien qu’à lui. Elyas, dans sa fragilité et sa gêne, ne me rappelait que d’avantage pourquoi j’en suis tombée amoureuse. Ma place est dans ses bras, et il n’y a pas de plus beau refuge que les bras de l’homme que l’on aime. Après avoir passé des années à fuir mes sentiments et le danger qu’ils représentent, je me délectais de l’influence de ces derniers sur nos gestes, sur nos regards, qui valent mille mots. Nos cœur battent à l’unisson, nos échanges sont aussi mesurés et doux qu’ils sont incontrôlables, guidés par nos simples désirs. Et je ne veux pas faire marche arrière, j’ai laissé toutes mes peurs sur le pas de la porte, à l’instant même où il m’a répété qu’il m’aime, alors qu’il me serrait tout contre lui. Je n’ai pas besoin de plus pour savoir que j’ai tout mon amour à lui offrir sans retenue, sans crainte, tout mon être, sans me fier à l’Ordre ni aux pensées des autres. Ce soir, il n’y a que nous deux, et mon avenir, je ne le dois qu’à lui, j’en ai l’intime conviction. Sur Coruscant, il m’a ouvert son esprit, m’a laissé y voir clairement ses états d’âme vis-à-vis de ma personne, et ce depuis le tendre âge de l’enfance ou nous nous sommes connus, et cette nuit, c’est cette seconde facette de sa personnalité qu’il me révèle, non pas seulement celle de l’homme qui aime, mais aussi celle de l’homme qui désire.



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Il n'y a pas de lumière sans ombre
Reika & Elyas

Nous en avions fait, du chemin, depuis notre enfance sur Coruscant, elle et moi. Il y a encore quelques semaines, le fait de penser à Reika suffisait à me plonger dans le désarroi le plus total, dans un chaos tumultueux au sein duquel je me laissais bercer, au sein duquel je m'étais trop longtemps laissé bercer, d'ailleurs. Et puis elle était revenue, aussi splendide qu'inattendue, elle m'avait retrouvé. Ce jour-là, le jour de nos retrouvailles, ce jour où, comme un rayon de soleil perçant le ciel crépusculaire, elle avait illuminé mon existence, resterait à jamais gravé dans ma mémoire. C'était le jour où, pour la première fois, j'avais osé être égoïste, en lui avouant mes sentiments. Encore une fois, cette nuit, je me montrais égoïste. Égoïste d'abandonner une partie de mon identité, égoïste de la faire passer, elle, au dessus de mes devoirs, rien que le temps d'une nuit. Et pourtant, même si j'aurais dû en ressentir de la culpabilité, c'était loin, très loin, même, d'être le cas.    Une fois, une unique autre fois, j'avais été égoïste, j'avais quitté Yavin pour m'assurer que ma famille allait bien. Une seule et unique fois, qui me hantait, toujours, même entre les bras de celle que j'aime. Après l'attentat, après l'errance que nous avions connu l'un et l'autre, après les épreuves que nous avions traversé sur Coruscant, nous méritions, rien qu'une nuit, d'être égoïstes, de ne penser qu'à nous. Au coeur de la nuit noire, sur la paisible D'Qar, fief de la Résistance, je m'abandonnai à une étreinte dont la saveur inconnue ne la rendait que plus attrayante, au creux de ses bras.


Emi Burton
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Ce soir, c’est un cap que nous passons, comme une étape décisive d’une histoire que nous avions commencés alors que nous n’étions que des enfants ignorant tout du désir, de ce désir qui nous éprend violemment ce soir, qui nous habite tout entiers, dans ce lit, éclairés par la seule lueur de la nuit, filtrant par la fenêtre de notre chambre. L’être humain a ses failles, et ce soir c’est tout ce que nous sommes, des humains, avec nos faiblesses, et Elyas est la mienne tout comme il est ma force. Ce soir, je suis l’égoïsme incarné, je ne pense qu’à moi, qu’à nous deux, et uniquement à l’instant présent, enivrant, et d’une tendresse unique. Au milieu de nous soupires, de nos baisers, quelques regards suffisent pour qu’Elyas et moi sachions que, dans le silence, c’est la promesse d’un avenir l’un avec l’autre que nous scellons ce soir. Comment pourrais-je vouloir un jour ne plus profiter de telles étreintes ? A mesure que je goutte à ce côté charnel de notre histoire, je désire de plus en plus, secrètement, que ces moments aient un goût d’éternité.




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Reika & Elyas

À la ferveur de cette nuit, les masques étaient tombés, nous déchargeant de nos responsabilités et des refuges que l'on pouvait, parfois, se trouver pour justifier notre manque d'intimité. Ce soir, je n'étais plus un Jedi, je n'étais plus un fils, ni même un frère, je n'étais plus celui qui favorise ses devoirs et ses responsabilités avant tout, je n'étais plus qu'un homme. Là, au creux de ses bras, je n'étais plus qu'un homme, qu'un amant éperdu d'amour pour celle qu'il convoitait, qu'il avait toujours convoité et qu'il convoiterait toujours. Et c'était divinement bon de pouvoir, ne serait-ce que le temps d'une unique nuit, oublier mes fardeaux, oublier mes devoirs, oublier même jusqu'à une part de mon identité pour n'être plus que l'Elyas de Reika, qu'elle avait connu sur Coruscant, il y a de cela de nombreuses années déjà et qui, depuis, n'avait jamais cessé de penser à elle, même si le destin avait décidé, à deux reprises, de nous séparer. Et aujourd'hui que nous nous étions à nouveau retrouvé, nous étions plus proches l'un de l'autre que nous ne l'avions jamais été, les barrières tombaient une à une, à mesure que nos inhibitions s'envolaient.



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Cette nuit n’est que la première de beaucoup d’autres, c’est le début d’une histoire qui ne fait que commencer, et je m’en voudrais presque d’avoir résisté tout ce temps à mes sentiments, réalisant ô combien j’ai pu perdre du temps sans l’aimer de vive voix. Tous ces mots que j’ai voulu lui dire et qui n’ont jamais su franchir mes lèvres, tous ces moments ou je me suis ravisée alors que j’allais lui dire, rongée par de sombres pensées qui me hantaient, par une peur qui au final, s’avère injustifiée. Nous sommes maitres de notre destin, avec Elyas, il est ma lumière, et alors qu’il me serre contre lui et me répète combien il m’aime, logés tous deux ici, entrelacés sous ces draps, je réalise qu’il avait raison, qu’il a toujours eu raison, et que je n’ai pas seulement la personne que j’aime en face de moi, mais belle et bien mon âme sœur. La Force nous a réunis à chaque séparation, je suis intimement convaincue qu’il y a une raison à ça. Il est mon parfait équilibre, ma lumière dans l’obscurité, mon étoile dans la nuit noire. Et personne ne saura jamais nous arracher ça, ni nous arracher la beauté de l’instant présent.




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Il n'y a pas de lumière sans ombre
Reika & Elyas

Je me souvenais encore de la première fois que j'avais vu Reika, lorsque nous étions enfants. Notre première rencontre avait eu lieu dans les Jardins de Trophill, cet endroit qu'elle adorait, qu'elle avait toujours adoré. Nous n'étions que des gamins et pourtant, même à l'époque, j'avais tout de suite su. Je me souviens encore de ses cheveux soulevés par la brise, du premier regard, indifférent, qu'elle avait posé sur moi... Et puis nous étions devenus inséparables, petit à petit. Elle avait été la première, ce sentiment qu'on ne comprend pas vraiment lorsqu'on est enfant, elle était la première pour qui je le ressentait, mais aussi la dernière. À cette époque, jamais je n'aurais pensé que cette amourette serait devenue un vrai, un véritable amour, qui nous consumeraient l'un l'autre et pourtant, là, enlacé à elle, je réalisais que jamais, pas un seul instant, je n'avais cessé de l'aimer. Pas même lorsqu'elle avait quitté Coruscant sans pouvoir me le dire, pas même lorsque nous nous étions retrouvé sur Yavin pour devenir des Jedi, pas même lorsque je la croyait morte, je n'ai cessé de l'aimer. Aujourd'hui cet amour que j'avais enfermé tout au fond de moi par obligation, par devoir s'exprimait enfin, pleinement, entièrement, sans se dissimuler derrière une excuse. Je ne voulais plus me cacher, je ne le ferait pas, je ne le ferait plus. Je vivrais mon amour au grand jour, pour elle, pour moi, parce que se cacher n'était désormais plus une option. Maintenant que nous avions franchi le cap, le tournant décisif de cette nuit, nous n'étions plus simplement deux personnes qui s'aiment, nous étions des amants promis l'un à l'autre, pour une nuit éternelle.


Emi Burton
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Reika Amnell
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Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
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Occupation : Padawan, Chevalier Jedi en devenir, et rebelle.
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Ce soir, il émane de nous deux quelque chose que nous n'avons encore jamais connu, d'inédit et de terriblement excitant. C'est comme plonger tête la première dans l'inconnu, et pourtant je n'ai pas peur, parce que je sais avec qui je partage cet instant précieux, magique, et unique. Ce soir, je remet officiellement mon coeur entre les mains d'Elyas, un coeur qui lui a toujours appartenu, que je lui ai confié sans hésitation sur Coruscant, alors que nous étions enfants, un coeur qu'il m'a rendu sur Yavin à nos retrouvailles, et que j'ai partagé entre lui et mon devoir de padawan bien trop longtemps, rongée par une peur qui s'avère, finalement, inutile. Finalement, c'est au sein de la Résistance que j'abandonne, justement, toutes mes résistances, mes barrières, et c'est divin. Au creux de mes bras se trouve le seul homme qui partagera ma vie, l'unique qui soit à même de toucher mon coeur, et d'être mon parfait équilibre. Demain, nous redeviendrons les padawans meurtris de Luke Skywalker, les jeunes Jedi qui doivent encore déterminer dans quelle direction ils vont, et aux côtés de qui ils doivent se ranger pour reformer un Ordre. Mais en attendant...




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Il n'y a pas de lumière sans ombre
Reika & Elyas

Il n'y avait plus rien, ce soir, plus rien au monde qu'elle et moi. Céder, abaisser chacune de mes barrières devant Reika, était aussi enivrant qu'effrayant, jamais, au cours de ma vie, je ne m'étais livré ainsi à quelqu'un, jamais je ne m'étais affiché aussi vulnérable. Pourtant, même si j'avais peur, peur de l'inconnu, peur de la blesser, peur de mal faire les choses, cette peur n'était rien, elle fut même balayée par nos caresses, par nos aveux, par nos baisers et je découvrais à quel point j'aimais me livrer à elle, à quel point ne plus avoir aucun secret pour elle était bon. Pendant si longtemps, nous avions dû nous cacher l'un à l'autre, taire nos sentiments sans même nous les être avoués. Combien de fois avais-je hésité, sur Yavin, à le lui dire ? A lui dire ce que je ressentais pour elle, ce que j'avais toujours ressenti ? Une centaine de fois, au moins ? Jusqu'à dans ma couche, au temple, avant l'attentat, cette pensée m'accompagnait, me torturait, devais-je le lui dire ? Devais-je me taire ? Devais-je risquer de succomber ? Toutes ses questions, aujourd'hui, je n'avais plus besoin de me les poser. Après avoir cru qu'elle était morte, lors de nos retrouvailles, sur Coruscant, je lui avait tout avoué, tout, le manque de sa présence auprès de moi que j'avais pu ressentir, l'amour que je lui portait, enfant, l'amour que je lui portait toujours, aujourd'hui... Cela avait été tellement libérateur... Quand bien même Reika n'aurait pas ressentie la même chose que moi, je n'aurais pas regretté de lui avoir avoué, parce qu'à l'instant où les mots "Je t'aime, je t'ai toujours aimé" avaient franchis mes lèvres, le poids de mes épaules s'étaient allégés, comme si je traînais le fardeau de ne pas lui avoir avoué depuis des années, sans même m'en rendre compte. Mais pour l'heure, au creux de ses bras, contre sa peau nue, j'avais bien d'autres pensées. Des pensées bien moins lointaines...



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Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 797804project2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 988395sabre2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 917972percept3 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 747334vitesse2 Il n'y a pas de lumière sans ombre. ⊰ [hot] 588268diplomatie2 Age : 24 ans
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Dès le jour ou nous nous sommes retrouvés sur Coruscant, après l'attentat, nous nous sommes abandonnés l'un à l'autre. Ce jour là, Elyas a délibérément ouvert une porte en choisissant de m'ouvrir son coeur, de me laisser entrer dans son esprit et ainsi, de libérer ses sentiments, et les miens par la même occasion. J'aurais pu choisir de rejeter son amour, par pur instinct de préservation, par peur de ce que cela peut représenter, mais j'ai choisi d'être égoïste, j'ai choisi d'oublier tous mes principes, pour lui. De croire en lui lorsque tout mon être me hurlait de rester sur mes positions, endoctrinée par les légendes Jedi, de l'amour qui a conduit Anakin Skywalker a sa perte, du voeu de célibat de l'ancien Ordre... Et je veux y croire, je veux croire que ce voeu de célibat n'était qu'une erreur, que les sentiments peuvent exister du côté lumineux de la Force lorsqu'ils sont contrôlés.. Si Elyas y croit, moi aussi. Et quand je vois cette harmonie, cette douceur entre nous deux ce soir, tendrement enlacés sur le matelas, au milieu de cette petite chambre, mes croyances ont rejoint les siennes, définitivement.



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Il n'y a pas de lumière sans ombre
Reika & Elyas

Là, dans cet espace confiné, dans cette minuscule chambre que nous partagions le temps de notre séjour, dans ses bras, dans ceux de Reika, j'étais infiniment bien, je me sentais à ma place, quelque chose que je n'avais pas ressenti depuis longtemps, j'avais l'impression d'être chez moi, à la maison, au creux de ses bras. À son contact pourtant, je perdais la tête, toutes notions devenaient floues, j'en oubliais celles d'espace et de temps, inconscient que ce dernier s'écoulait, nous échappaient, à mesure que nos étreintes allaient plus loin, devenaient plus franches. J'en oubliais que nous étions dans cette chambre, sur D'Qar, dans une galaxie où la guerre couvait, menaçait d'éclater à chaque instant, dans une galaxie où chaque décision pouvait avoir des répercussions désastreuses, catastrophiques. J'en perdais le sens commun, même, pour être égoïste, rien qu'une fois et ne penser qu'à elle, qu'à nous, malgré nos devoirs envers l'Ordre, envers ceux que nous avions fait le serment de servir et de protéger. Et je m'en moquais, inéluctablement, inévitablement, je me moquais de tout ce que j'avais abandonné cette nuit-là, parce que ce que j'avais trouvé, ce que j'avais découvert méritait qu'on s'abandonne à lui. Le jeu en valait la chandelle et je ne regrettais rien, à aucun moment, je n'avais regretté les choix que j'avais fait ce soir-là.




Emi Burton
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Si seulement le temps pouvait s’arrêter, rien que ce soir, rien que cette nuit, rien que ses bras.. Et lui et moi. Elyas et moi privilégierons toujours nos devoirs envers l’Ordre, c’est un fait. Nous avons choisi de devenir des Jedi alors que nous n’étions encore que de jeunes adultes, mais déjà terriblement conscients l’un comme l’autre du sens de nos responsabilités. Et pourtant ce soir je ne vois que lui, d’une façon que je n’ai jamais connue auparavant, je ne veux voir qu’à travers le prisme de ses yeux, je ne veux connaitre que ses sourires, ses étreintes, et le contact doux et suave de ses souffles contre la peau de mon cou. C’est ainsi depuis notre enfance, Elyas a toujours eu un don pour tout eclipser. Alors que nous n’étions que des enfants, il était mon échappatoire, dans une cellule familiale qui tournait autour de la Résistance, bien que j’aie été aimée. Pendant notre formation, il apaisait la difficulté de ma formation, me contenait d’une certaine manière. Ses regards, ses mots, tout trahi en lui ses sentiments pour moi, et je me demande encore comment j’ai pu passer outre pendant toutes ces années. Outre cette façon si singulière qu’il a de me regarder. Dès l’instant même où nos baisers avaient commencé à s’embraser, j’ai su. J’ai su que cette nuit serait différente de toutes celles que j’ai pu passer dans ses bras depuis nos retrouvailles, calmes, tendres, mais entièrement dans la mesure, ponctuées de simples étreintes et de quelques baisers çà et là contre sa peau. Cette fois, nos gestes se sont progressivement faits plus pressants, nos étreintes sont devenues sensuelles, et les vêtements ont commencé à tomber. Pourtant, sous son regard, je ne faisais pas preuve de pudeur, je ne cherchais pas à me cacher. Je suis en confiance, et c’est quelque chose que je sais que je n’aurais jamais avec personne d’autre.






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Reika & Elyas



Pendant de longues minutes, je restais contre elle, dans ses bras dénudés, alors que doucement, mon esprit regagnait sa place originelle, que je revenais à moi doucement, le souffle toujours haletant, le regard toujours aussi fiévreux, mais pourtant, l'envie, le désir, étaient passés, il ne restait plus qu'un sentiment de plénitude, d'accomplissement, d'intense bonheur. Lentement, progressivement, mes pensées s'étaient détachées des siennes et mes barrières, une à une, s'était redressées, me murant dans mon seul esprit... C'était troublant, après n'avoir fait plus qu'un avec elle, de se retrouver seul, livré à soi, alors qu'elle était là, tout contre moi. Nous étions resté là, inertes l'un comme l'autre pendant quelques minutes, jusqu'à ce que finalement, Reika s'extirpe la première de cette catatonie délicieuse qui s'était instaurée depuis la fin de notre étreinte, ses lèvres passèrent sur mon épaule et elle vint me mordiller doucement. Aussitôt, mon regard chercha le sien alors qu'un sourire heureux, amoureux naissait sur mes lèvres, mais elle continua de se mouvoir doucement, recommençant à appréhender son corps après un moment si intense, venant embrasser mon épaule, mon cou, jusqu'au coin de mes lèvres alors que je me laissais faire, livrer à elle, frissonnant sous chacun de ses baisers. Mes bras se serrèrent doucement autour d'elle lorsqu'elle reprit la parole d'une voix tremblante, encore empreinte de fragilité après ce moment que nous venions de vivre ensemble. « Je t’aime… » Et je t'aime Reika, je t'aime de tout mon coeur, de tout mon être, à un tel point que s'en est stupide... Sa main caressa doucement ma joue et, comme j'avais l'habitude de le faire, j'y appuyais doucement mon visage avec un sourire tendre, plongeant mon regard sombre dans le sien. Doucement, alors que mes mains vinrent saisir sa taille, je l'allongeais contre le matelas, sur le côté, avant de me joindre à elle, de m'allonger à mon tour, face à elle. Venant écarter une mèche de ses cheveux, mes lèvres vinrent tendrement s'emparer des siennes, dans un baiser court, presque chaste, un baiser de pur amour, de pure tendresse. « Et je t'aime Reika, maintenant et jamais... » Maintenant et jamais, peu importe ce que l'avenir nous réserve, je t'aime.

FIN.

Emi Burton
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