Dernière édition par Darell Thrawkos le 15/3/2016, 19:31, édité 1 fois
Branle bas de combat ! Situation critique ! Princesse en détresse ! Jeune femme dans l'besoin ! Et pas des moindres ! Une jeune résistante ! Une mission, une réussite, mais une blessé ? Une spectre ? Une dingue ? Assurément, mais une donzelle quand même ! J'avais planté mes acolytes en pleine partie de cartes lorsque j'ai appris la nouvelle. Bon au départ, ma réaction ne fut aussi enjouée qu'au-dessus,... non. L'on m'avait juste transmis des info's comme quoi, les Spectres avaient été obligés de faire halte dans un poste de soin sur Coruscant suite à leur mission. Quelqu'un avait été blessé. Parmi l'ensemble du groupe, je ne connaissais que Wyn'. Je ne la voyais pas souvent, hormis lors de missions de reconnaissance au sol. La moindre des choses étaient d'aller prendre des nouvelles. Puis ça me changeait de la présence virile et masculine des autres gaillards de mon escouade.
D'après les dires, la jeune femme avait été transférée dans l'une des infirmeries du Mégabloc. Quoi d'mieux qu'un quartier dense pour cacher un avant-poste de soin d'la résistance. Cachez un arbre dans une forêt ! C'le meilleur moyen pour le perdre ! Droite ou gauche ? Question existentielle qui revint sans cesse sur le trajet. Ma mémoire me jouait de nouveau des tours. C'fou ça... Quoiqu'il en soit, j'ai tourné en rond pendant un bon moment. Puis c'est en parti à cause de ces gosses-là ! J'demande mon ch'min et ils m’envoient chez l'marchand d'sucrerie ! J'ai une tronche à gober des bonbons ?! J'crois pas non,... Heureusement que leur père faisait deux têtes de plus que moi, sinon,... sinon,... 'fin voilà quoi, vous avez compris. Au bout d'une bonne demi-heure de chassé-croisé, j'ai fini par arriver d'vant le bâtiment. Il s'agissait d'un établissement de soin lambda, seulement, le proprio était un collaborateur de la Résistance ! Un gars d'confiance ! Une charmante jeune femme à l’accueil, je m'approchais, pour lui chuchoter :
"Je cherche la chambre du fantôme...". Elle me regarda quelques instants avant d'écrire le numéro de la chambre sur un bout d'papier. Rester discret. Maître-mot de la maison. Gravissant les marches deux à deux, je me retrouvais au quatrième étage en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Plus loin dans le couloir, je pus apercevoir un lit,... une jeune femme étendue dessus. L'coup d'jus. Ce n'était pas Wyn,... elle était bien trop petite. Un visage inconnu ! Une femme ! La belle aubaine ! *BOUM* Un infirmier me bousculait alors que j'étais en pleine réflexion sur la façon dont j'allais aborder la donzelle... Explication du malentendu qui allait suivre... Il était pressé et marmonnait un bref : "Les constantes sont très mauvaises ! Il faut faire vite", en se dirigeant vers la dite chambre ! Je pris au mot l'aide-soignant ! Elle allait partir avant même que je ne puisse faire sa connaissance ! Hors de question ! Ma seule présence allait alimenter les flammes de sa vie ! Ma voix allait attiser ses flammes pour les rendre éternels !... Beau programme n'est-ce pas ?!
Ni une, ni deux, j'avançais en petite foulée vers la chambre dans laquelle le lit venait de pénétrer. La porte était fermée. Dans un élan héroïque, j'ouvris la porte. Horreur ! Qu'étais-ce donc que cette scène horrifiante et indescriptible ! La jeune femme que j'avais aperçue depuis le couloir venait de prendre facilement une centaine de kilos et au moins huit siècles d'âge ! Trois infirmiers autour d'elle (Il fallait au moins ça...) et que quoi ?! Ce truc dans son... Blême. Mon âme venait de s'envoler. La vieille hurla,... sa bulle d'intimité venait d'être percé... bien qu'à mes yeux, la chose planté dans son arrière-train l'avait déjà pas mal entamé... Un hurlement qui me sortit de ma tétanie. Revenant à moi-même, je refermais la porte avec le même engouement que lorsque je l'avais ouverte, regardant longuement le numéro de la chambre. Forcément, ce n'était pas l'bon. Sûrement, une histoire de perspective... Le bon chiffre était celui juste à côté.
Recommençons depuis l'début. Une profonde inspiration. Un regard sévère, une expression impassible, et un zeste d'excès de confiance en soi et le tour était joué ! Je poussais la porte, la lumière du jour m'explosa la rétine, mais je me devais d'avancer. M'enfin, ça brûle quand même ! Drame. Elle était là, étendue sur le lit. Les yeux fermés. Un visage peu commun, mais loin d'être dénué de charmes ! Au contraire, un vent de renouveau souffla dans mon poitrail et en même temps, un feu ardent s'enflammait dans mes entrailles ! Brûlant la plupart des étapes d'une rencontre durable ! Quoiqu'il en soit, elle paraissait inanimée, morte ?! Non, les médecins l'auraient sûrement déjà signalée ! Au final, mon entrée dans la pièce était loin d'avoir fait sensation... Rien du tout en fait. Peut-être était-ce une blague ?! Non... enfin peut-être. Au moins, je pouvais imprimer les traits de son visage dans mon esprit. Je m'approchais de plus en plus d'elle,... un peu trop même. Mon visage était maintenant quasiment au-dessus du sien.
Dernière édition par Caliio Té'Léhan le 22/3/2016, 19:04, édité 1 fois
i hope you love suffer I love make suffering
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Darell & Caliio <3« I'm not creepy, i'm not the one who appear in a room like a fucking ghost, you are the creepy one. »« Je vais bien, c'est qu'une égratignure... » Personne ne l'écoute et ça commence clairement à l'agacer. Elle déteste ça, être ignoré, ça heurte son petit coeur si fier et orgueilleux. Elle leur a dit cent fois depuis qu'ils ont atterri sur cette foutue planète qu'elle allait bien, que la douleur était supportable, qu'elle pouvait se débrouiller toute seule, comme à chaque fois, mais évidemment, personne ne l'écoute, elle, la petite dernière du groupe, la chieuse de service, l'insociable qui finalement colle assez bien au style des Spetres, mais qui reste celle qu'on n'écoute pas trop. Il faut dire que Caliio n'a pas fait franchement beaucoup d'efforts pour s’intégrer, certes, elle a réussi à lier une espèce d'amitié avec certains, tout du moins, ils l’insupporte moins que le commun des mortels en général, mais la belle reste une silencieuse, une sarcastique, une emmerdeuse, qui n'aime pas qu'on fasse les choses à sa place ou pire POUR elle. Seule, elle a toujours tout fait toute seule, pourquoi ça devrait changer aujourd'hui? « HEY! JE VAIS BIEN. » Elle articule chaque syllabe pour faire comprendre son désappointement, mais une nouvelle fois tout le monde s'en moque royalement, autant dire qu'on peut lire sur son visage que d'ici peu quelqu'un, n'importe qui, va se prendre un truc dans la gueule, violemment, juste pour que la demoiselle puisse évacuer son trop-plein de colère et d'orgueil mal placé. Elle n'aime pas être faible et là, à cet instant, elle l'était totalement, vulnérable, on comprend donc mieux son manque total d'envie de se faire soigner et de montrer à tout le monde combien elle a merdé sur ce coup.
Agacée, pour ne pas dire boudeuse, elle se laisse conduire jusqu'à une sorte d'infirmerie, tout ça en toute discrétion, hors de question qu'on sache qu'un Spectre se trouve sur Coruscant à cet instant, même si c'est seulement pour quelques heures, car oui, ils n'auraient jamais dû s'arrêter ici et si ça n'avait tenu qu'à la Té'Léhan tout le monde serait déjà rentré sur D'qar sans attendre plus longtemps, mais dois-je répéter que personne ne l'écoute vraiment ici? « On va vous nettoyer ça... » Le temps se fige, Caliio pose son regard sombre sur cet imbécile de médecin, un regard presque effrayant. Clairement sa patience avait atteint ses limites et quelqu'un allait malheureusement en faire les frais. Désolé Doc. « Écoutez-moi bien... » Dit-elle en attrapant monsieur blouse blanche par le col. « Je. Ne. Veux. Pas. Être. Soignée. Si vous ne voulez pas que j'utilise votre tête pour frapper la blondie derrière moi, donnez-moi un bandage et laissez-moi partir... » Le médecin semble un peu surpris, mais pas effrayé, surement a-t-il l'habitude des accès de colère des cinglés qui forme son unité. « On va vous donner un calmant... » What? Il n’a rien compris cet imbécile de l'espace. Il cherche quoi? Mourir vite et dans d'atroces souffrances? Cal' n'est pas du genre violente, pas comme ça, sans raison, mais dès qu'on la pousse un peu trop, oui, elle devient trop tactile et pas de la meilleure façon qui soit, même si entre nous, c'est dans un accès de colère brutale qu'elle a conçu sa fille, mais gardons cette histoire pour plus tard. La Spectre s'apprête à balancer sa façon de penser à cet idiot quand tout d'un coup une pression gênante s'exerce sur son bras, attirant son regard. C'est l'infirmière qui l'a prise en traitre. Les effets sont presque immédiats, elle se sent partir, nauséeuse, lourde. « Enfo... » Elle ne parvient heureusement pas à terminer ce joli nom d'oiseau, s'enfonçant dans un sommeil dont son corps avait sans doute besoin, mais son esprit, lui, n'oublie pas qu'a son réveil, quelqu'un va se prendre un coup.
Lasse. Caliio se sent presque engourdi. Comme un flan. Je sais la comparaison n'est pas hyper flatteuse ni très recherchée, mais c'est ce qui lui vient à l'esprit à cet instant, faut dire qu'elle est un peu dans le cirage, mieux vaux donc ne pas espérer une métaphore plus poétique. C'est sa fierté bafouée qui finit par totalement la réveiller, brutalement, tellement qu'elle ouvre les yeux d'un coup, sans attendre, se relevant d'un bond et... cognant un objet non identifier au passage. La main sur la tête elle bouillonne. « Mer*e! » C'est quoi ça? Ou plutôt c'est qui lui? Ses yeux captent l'objet qui n'en est pas vraiment un, c'est un homme, ou en tout cas la moitié d'un homme, un blondinet qu'elle ne connaît pas du tout, qu'elle n'a jamais vu et qui n'a pas l'air d'être un médecin... Il ne fait quand même pas partie des spectres? C'est la question qui transperce son esprit, c'est vrai que la brunette ne s'intéresse pas trop aux autres, mais je suis quasi certaine qu'elle a réussi à mémoriser toutes les têtes de son joyeux boysband. Et puis il fait quoi ici? Au-dessus de son lit? Si près de son visage? C'est quoi? Un pervers psychopathe? Un suicidaire? Parce que oui, venir l'emmerder au réveil, c'est un peu comme vouloir ce jeter d'un pont, ça à l'air cool dit comme ça, tout du mois pour elle, mais le résultat n'est jamais bien beau à voir à la fin. « Je peux savoir t'es qui? Et pourquoi t'as clairement décidé de dire fu*k aux limites de mon espace personnel en t'approchant si près? » Elle grimace. Sa tête lui fait mal. Son bras lui fait mal, même s’ils ont apparemment eu le temps de s'en occuper. Ce qui l'agace encore plus, elle n'avait pas besoin d'être soignée. Rectification, elle n'avait pas ENVIE d'être soignée. Cal' voulait s'en charger seule et faire oublier à tout le monde sa faiblesse sur le terrain... mais non, maintenant, personne n'oublierait, surtout pas elle. « C'est toi l'infirmière qui m'a endormie? J'étais certaine que c'était une femme, mais vu ton gabarit j'ai pu faire une erreur... » On sent bien le sarcasme dans sa voix, mais je vous avais prévenu, Caliio au réveil c'est encore moins agréable que Caliio dans la journée...
Le soleil brillait... les oiseaux chantaient. Le doux bruit de la mer caressant le sable chaud de sa houle tumultueuse était relaxant. Le vent soufflait à peine, mais suffisamment pour que sa brise rafraîchisse le visage. J'étais à demi allongé devant cette personne à l'ombre d'un arbre. Une silhouette fine, dessinant les traits d'une jeune femme. Elle était donc là, camouflée par les ténèbres de cet épais feuillage. Je me levais lentement et m'approchais d'elle, poussant d'un revers de la main les feuilles de l'arbre. Son visage commence alors à apparaître sous mes yeux. Les rayons du soleil monte sur son corps... le cou,... le menton, la bouche... *SBAM* LE FRONT !
Le soleil disparut, les oiseaux envolés, le son d'la mer devant un vacarme assourdissant, le vent cessait... ma tête sonnait. J'rouvris les yeux... étalé contre une table. Mon nez me faisait atrocement mal. "Putain d'bordel de..." grognais-je. Le coup que je venais de subir m'avait plongé dans un rêve surréaliste l'espace de quelques secondes. Un rêve au bout duquel il aurait aimé aller. Un saut d'humeur,... si j'tenais l'con qui m'avait foutu un coup d'boule ! Arf... C't'une femme. Mal aimable en plus. Espace personnel ? Qu'est-ce que quoi ? C'pas non plus comme si j'avais essayé de l'attoucher pendant son sommeil ! Hum,... je l'ai juste examiné d'un peu plus près. Je me relevais tranquillement, choppant au passage un chiffon sur le meuble pour essuyer le sang coulant d'mon pif. L'éclair. Mon regard plongea dans le sien l'espace d'une seconde. Ce fut suffisant... UNE GAMINE ! Pour une fois que je pouvais l'dire et ne pas l'subir ! Elle ressemblait bien à une gosse ! Mais la sévérité des traits d'son visage affichait une personnalité bien plus adulte... de merde... mais plus adulte quand même. "Mignonne...". Merde, j'avais pensé à haute voix,... enfin marmonné. Ce n'était pas la première fois que cela m'arrivait, au contraire, c'est un fait récurrent... comme un tic, ou un toc. Quoiqu'il en soit, je fus étonné de voir qu'il s'agissait de ma première réaction face à quelqu'un venant d'me briser l'nez... La magie des femmes. Un ensorcellement si puissant, que les hommes en oublient presque de penser. Malheureusement, celle-là était une sorcière, car en plus de cet envoûtement, elle possédait un sort brisant tout engouement de la gente masculine... Son insinuation m'extirpa de mes pensées les plus profondes.
"A mon avis, ça fait longtemps que tu t'es pas r'gardé dans un miroir toi,..." lançais-je. Parler ainsi à un bel inconnu ! Quel manque de politesse... Oui,... j'suis mal placé pour causer d'savoir-vivre... "Putain,... aussi aimable qu'un wampa affamé,... nan mais j'te jure, ils sont beaux les Spectres... tu viens prendre des nouvelles alors que tu ne les connais ni d'Eve ni d'Adams et v'là qu'tu t'fais accueillir par une marchande de saucisson de Bantha." continuais-je en faisant l'tour du lit dans lequel la jeunette était installé. Je m'approchais de la fenêtre, regardant plus bas, la fourmilière géante qu'était Coruscant, avant de me retourner de nouveau vers elle. Charmante. Elle avait beau avoir un caractère de Sarlacc, elle dégageait un certain quelque chose,... Non ! Je ne me laisserai pas adoucir ! C'moi qui tient les rennes !
"Surtout, prends ton temps, t'pourrais au moins t'excuser ! Tu viens de briser l'tarin au cas où tu l'aurais pas r'marqué..."
Je n'attendais pas tellement une réponse gentillette de sa part, au contraire,... voyons jusqu'où elle ira. Jouons un peu au dur et passons aux choses sérieuses ensuite.
Darell & Caliio <3« I'm not creepy, i'm not the one who appear in a room like a fucking ghost, you are the creepy one. »Est-ce que c'est une blague? Une caméra cachée? Un test des spectres? Non parce que là, tout de suite , Caliio hallucine complètement même si son visage reste impassible, hormis ce petit sourcil qui se lève face à la réponse de son vis-à-vis. C'est qui ce garçonnet de dix ans qui ose non seulement envahir son espace personnel, mais en plus, insulter sa beauté????? Ok, Caliio sait qu'elle n'est pas aussi belle que ses foutues Twi'Lek, c'est bien pour ça qu'elle les déteste autant, mais elle est beaucoup trop narcissique pour ne pas se rendre compte que les traits de son visage sont parfaitement symétriques, que sa coupe de cheveux lui va à ravir et qu'elle a un super beau sourire même si peu de personnes ont la chance de l'admirer. Quoi? Oui, ben je l'ai dit dès le début, elle est narcissique, mais dans sa tête c'est juste logique, d'un point de vue purement scientifique la demoiselle est dans le clan des femmes belles , à point c'est tout, si elle était totalement asymétrique, ça ne serait pas le cas et alors tant pis, elle l'admettrait et se contenterait de mettre en avant sa personnalité flamboyante, ou plutôt sa personnalité complètement cramée ,mais passons. Cal' garde son calme, comme toujours, écoutant les élucubrations de cet imbécile, qui se contredisait lui-même, car elle n'était pas assez dans le cirage pour ne pas avoir entendu le petit « mignonne » qu'elle avait décidé de ne pas soulever. « Premièrement, je n'ai pas besoin d'un miroir pour savoir que je suis d'une beauté tout à fait admirable, voire supérieure aux autres. Ensuite, je ne suis pas aimable, je te connais pas, tu ne me connais pas non plus, donc pourquoi je montrerais la moindre politesse à ton égard? » Bonne question.
Hoo mais voilà qu'il continue le gringalet. Non seulement il critique Caliio mais en plus il s'attend à ce qu'elle s'excuse de son attitude et de ses paroles? Hé bien clairement il ne la connaissait absolument pas. Caliio ne s'était excusé qu'une fois dans sa vie et auprès d'une seule personne : elle-même. Oui, elle s'était excusée d'avoir douté son intelligence il y a longtemps dans des circonstances particulières, mais ne nous attardons pas sur le sujet, la Té'Léhan ne s'excuse jamais, à point c'est tout. « Remercie-moi plutôt. Ton visage a l'air beaucoup plus harmonieux avec un nez cassé. » Non, mais pour qui il se prend ce gars? Et puis une nouvelle fois c'est qui? Pourquoi il est là? Le coup de venir prendre des nouvelles de gens qu'il ne connait absolument pas, Caliio n'y croit pas une seconde et ça n'explique de toute façon toujours pas pourquoi il était si près. « Cette conversation m'ennuie. » Caliio et sa sincérité désarmante. « Je vais juste faire comme si tu n'existais pas. » Ni une ni deux elle descend de son lit, ignorant totalement son camarade de fortune et attrapant douloureusement le sac à côté de sa table de chevet. Au moins, les médecins avaient eu la bonne idée de garder ses affaires à portée de mains. Sans attendre elle le pose sur le lit, tourne le dos à l'inconnue au nez brisé et commence tout simplement.... à enlever, non sans difficulté, son haut taché de sang dans l'espoir de se changer, laissant son dos nu sous le regard de n'importe qui... Dois-je préciser que Caliio n'est pas franchement la plus pudique des personnes? C'est un truc de famille, chez eux on s'embrasse sur la bouche pour se saluer et on se balade à moitié nu toute la journée, d'ailleurs, on peut remarqué tatouée dans le creux de son dos le symbole représentant la famille Té'Léhan et le mot Alderaan écrit en lettre bleuté , souvenir, souvenir... Après tout ça, je pense qu'on ne peut pas vraiment se demander pourquoi elle a été accepté si aisément chez les Spectres.
ft caliio ❝I thought she was a beautiful little bird, but she was as ferocious as a lion...❞La belle et le bêteDouce mélodie que celle de cette jeune femme persuadée de figurer parmi les déités de la beauté de ce monde. Se hisser là-haut relevait d'un miracle réalisé dés la naissance... pour les autres qui espèrent encore y arriver, je n'dirai qu'une chose : la persévérance, c'est bien,... mais c'très con quand même. Néanmoins, outre son narcissisme dimensionné comme les déserts de Tatooine, il fallait reconnaître qu'elle avait un fort caractère... et merdique surtout. Ses quelques mots m’exaspéraient déjà. J'm'attendais pas à un monstre pareil dans un p'tit bout d'femme comme celui-ci. D’ordinaire, l'adage place le petit et l'mignon au même échelon, mais dans son cas, il avait oublié d'préciser l'côté teigneux d'la bête. M'enfin,... vous comprendrez bien qu'j'me suis assis définitivement sur des excuses. En fait, j'commençais à croire que je ne pourrais rien attendre de la jeune femme. Heureusement que la capitulation m'était inconnue ! Certes, j'ai précédemment précisé que c'était con,... mais ça tombe bien, je l'suis : con.
Les rôles s'inversèrent très vite. Enfin sur l'papier, et avec une certaine ironie puisque c'est elle qui demanda à ce que je la remercie,... soi-disant qu'mon nez cassé arrangeait mon visage. La p'tite brune,... Ah oui ! J'vous en ai pas causé d'ça ! Sa coupe ! Elle vaut l'détour pour une femme. C't'assez atypique, elle a autant d'tifs sur la carafe qu'un Hutt a d'poils sur la queue ! Bon, décris comme ça, c'est vrai qu'c'est pas glorieux, mais il fallait avouer qu'c'était un élément qui participer grandement à son charme. Envoûtant... nan, p'tête pas. Restons réaliste. Je n'saurais dire pourquoi, mais sa personne dégageait quelque chose qui pour le moment restait indescriptible, trouver les mots pour qualifier cette sensation n'était pas chose aisé...
Darell & Caliio <3« I'm not creepy, i'm not the one who appear in a room like a fucking ghost, you are the creepy one. »Oui bon, c'est vrai que de prime à bord Caliio pouvait donner... une mauvaise impression... mais c'est juste une impression... ou pas en fait, c'est une emmerdeuse, une caractérielle, elle ne fait rien dans la demi-mesure et le pauvre inconnu qui a osé se perdre dans sa chambre en faisait clairement les frais. Cela dit, elle est ainsi, elle ne ment pas, elle ne joue pas un double jeu et ne tente d'être personne d'autre, même dans les bons jours son caractère reste le même, avec quelques variantes made in Té'Léhan, mais rien de bien méchant. Et puis au final, elle était plutôt gentille là tout de suite non? Certes, elle lui a mis un coup de tête, mais sans vraiment le vouloir, par mécanisme de défense inconscient, alors que la belle aurait pu clairement faire bien pire. Du genre lui jeter des trucs à la gueule, lui planter un quelconque objet pointu dans le bras -elle le fait souvent ça, enfin c'est déjà arrivé quoi- ou simplement l'ignorer et se barrer sans demander son reste. Hors, Cal' était toujours là, face à lui preuve qu'elle appréciait d'une certaine façon ce tête à tête. Elle ne saurait -ni admettrait- pour quelle raison, mais elle trouvait se damoiseau … intéressant. Il soulevait dans son esprit cartésien tout un tas de questionnement divers. Pourquoi était-il si insistant? Pourquoi était-il réellement rentré dans sa chambre? Pourquoi, en découvrant qu'il ne la connaissait ni de Hutt ni de Twi'Lek s'est-il autant rapproché d'elle? Pourquoi n'était-il simplement pas parti? Beaucoup de questions qui demeuraient sans réponses, ce qui expliquait sans doute sa gentillesse du moment, car oui, là, tout de suite, elle est au boss level de son acceptation de l'autre. Autant dire qu'on comprend mieux pourquoi son cercle d'amis est si restreint.
En tout cas, elle l'ignore. Elle lui tourne le dos et fait ce qu'elle fait si souvent, se déshabiller sous les yeux ingénus de l'inconnu, n'ayant aucune honte par rapport à la nudité. Caliio ne comprenait d'ailleurs pas cette pudeur de l'être humain, pourquoi s'offusquer de voir un corps nu qu'on le connaisse ou pas? Tout le monde est fait de la même manière, tout du moins pour la plupart des humanoïdes. Les seins sont des seins, les fesses sont des fesses, le dos est un dos, faire des simagrées a chaque fois qu'on surprend une personne nue, c'est complètement stupide. Faut dire qu'elle a été élevé ainsi, chez elle , avec toute la noblesse de son rang, on se baladait tout le temps en petite tenue et autant être honnête, les Té'Léhan était certes très nobles par le sang -et aussi, admettons le, très riche- , mais on les connaissait aussi pour leur adoration de la nudité et leur légèreté. Y'a qu'à voir la branche principale de la famille de la brunette, neuf soeurs, elle a neuf soeurs... et cinq demi-soeurs, des enfants nées hors mariages, autant du côté de sa mère que de celui de son père et ça n'a jamais posé aucun problème. C'est comme ça chez eux et tout le monde le savait. Mais passons, Cali' ne peut s'empêcher d'afficher un léger sourire en coin lorsque l'imbécile sous-entend qu'il pourrait lui manquer si elle l'oubliait trop, chose à laquelle elle ne répond officiellement rien, malgré ce petit rictus discret sur son visage. Elle continue de l'ignorer, retirant son haut sans vergogne, ne se souciant guerre qu'il puisse y voir ses tatouages, car même si elle n'aime pas parler de sa planète, elle n'a pas honte d'y être née, bien au contraire.
ft caliio ❝I thought she was a beautiful little bird, but she was as ferocious as a lion...❞La belle et le bêteQue dire,... hormis que j'avais l'impression de me retrouver à des lieux de cette chambre... des années-lumières même. Je me voyais, seul, au milieu d'une immense plaine verdoyante, l'horizon caché derrière de gigantesques montagnes. Le bruissement des feuilles,... les effluves transportaient par la brise,... je me souvenais du plus insignifiant détail lié à ce paysage. Un peu plus loin, je pouvais encore apercevoir cette ombre, agitant son bras, signifiant qu'il était l'heure de rentrer pour souper. Cela ne dura que quelques secondes. Ce voyage, je le devais à la jeune femme à mes côtés, enfin derrière moi. Son dos, le creux de ce-dernier. L'envie d'y apposer ma main avait été forte, mon bon sens me retint. Grand chambardement mélancolique. Elle avait un caractère cauchemardesque, le total opposé de ce qu'elle m'évoquait. Paradoxal, mais tellement... j'aurai aimé que cette envolée dure plus longtemps. Malheureusement, elle coupa court à mes espoirs, en mentionnant un fait étrange et qui ne manqua pas de me faire chuter du lit. Le sol était frais,... comment pouvait-elle penser que je me faisais des "kiffes" avec les planètes qui explosent ? ! Complètement tordue comme idée. Était-ce à cause de l’inscription sur mon bras ?
Je me redressais, agrippant les draps pour me hisser sur le matelas. Toujours de dos, elle s'était rhabillée... Tristesse... je n'en aurai profité que si peu de temps. Pourquoi donc avais-je décidé de lui tourner le dos. M'enfin. Son haut était relativement moulant, pas désagréable à regarder. D'ailleurs, je suis resté quelques secondes amorphes alors même que je n'étais pas encore remonté. La torpeur ne fut que trop courte... Elle frappait là où ça fait mal... l'égo. "[...] dans ton genre..." le début de sa phrase s'évacua rapidement, pour laisser ces trois mots résonner. Comment ça dans mon genre ?! Qu'avais-je donc de moins qu'un autre ? Ou de plus ? Enfin, l'espace d'un instant tout espoir de pouvoir sympathiser s'effaçait... Avais-je donc d'ors et déjà perdu ?! Hors de question ! Plutôt mourir que d'abandonner maintenant ! Une sorcière ! Voilà donc ce qu'elle était ! Son envoûtement, ces souvenirs ! Pas question que cela me fasse reculer ! Reprenant du poil de la bête, je me rassis sur le lit, me retournant et m’apprêtant à lui répondre avec vivacité : "Qu'...."
Une douce sensation me traversa... de la chaleur parcourait mon visage. Mes yeux étaient rivés sur le plafond, en plein sur l'éclairage. BAM... Adieu la rétine. M'enfin,... ce n'était absolument rien à côté du délicieux moment que je passais. Menton relevé, je pouvais apercevoir la partie haute de son visage. Ses mains sur mes joues étaient chaudes,... ou froides, peu importe. Douceur,... moi qui pensais ne jamais associer ce mot à cette femme. Comme quoi ! Il ne faut vendre la peau du wampa avoir de l'avoir tué ! Elle ôta le coton que j'avais utilisé pour endiguer le saignement, prétextant que je n'étais pas quelqu'un de responsable et de très rusé... Soi-disant que j'aurai pu aggraver la situation, etc. J'dois avouer que j'avais bien autre chose à faire que de m'occuper de ses jérémiades. Profiter de l'instant, et le graver dans l'espoir de garder un bon souvenir d'elle. Elle finit par se retirer. Dans bien d'autres situations, elle aurait pu me voir baver...
Me remettant les idées en place, je fis craquer mon cou avec un petit coup sec à droite puis à gauche avant de me relever d'un bond pour lui faire face. Alors premièrement, commençais-je,... je viens d'Alderran... et rien d'autre OK ! J'sais pas où tu vas me chercher tout ça.... Je fis une pause, prenant le temps de faire voguer mon regard sur la silhouette de la jeune femme. "Bon,... j'crois qu'on est parti sur de très mauvaises bases toi et moi... faut dire... que c'est en grande partie à cause de toi quand même, toussai-je. C'que j'te propose, c'est qu'on r'commence à zéro ! Mais complètement ! Du début ! Donc pas d'coup boule, et surtout sourire et amabilité ! continuai-je en souriant niaisement." Ni une ni deux. Je me dirigeais vers la porte, la franchissant, passant ainsi dans le couleur. Un coup d'talon et je me retrouvais de nouveau face à la porte pénétrant dans la salle de nouveau. Acte totalement stupide, vous en conviendrez. Je m'arrêtais juste devant elle, comme si rien ne s'était au préalable passé.
Darell & Caliio <3« I'm not creepy, i'm not the one who appear in a room like a fucking ghost, you are the creepy one. »Oui, Caliio savait être gentille, tout du moins attentionnée, enfin douce en quelque sorte, c'est vrai que ce n'était pas franchement le trait de sa personnalité le plus dominant et qu'il ressortait à des moments assez inopportuns et aléatoires, mais quand même, il existait et cet inconnu venait d'en avoir la preuve. Ce qui l'avait peut-être mis un peu trop en confiance, car le bougre se leva d'un bond après qu'elle l'ait examiné, commençant une tirade que la belle écouta avec un sourcil arqué et les bras croisés. C'était de sa faute si le début de leur relation avait été un peu tumultueux? Rappelons tout de même les faits : Elle est blessée, endormis de force et lors de son réveil -qui fut assez brutal- , que trouve-t-elle dans sa chambre à quelques centimètres de son visage? Un homme inconnu au bataillon qui semble loucher sur autre chose que sa matière grise, alors définitivement et de son point de vue, c'était lui qui avait commencé et ceci dit avec toute la maturité dont elle était capable. Malgré tout, elle l'écoute déblatérer son speech et jouer sa comédie. Il est fou. Ou un peu con, elle hésite encore sur le diminutif qui lui correspond le mieux, mais il faut admettre qu'il a un certain charme, en tout cas, un attrait particulier. Sans doute est-ce pour ça qu'elle affiche un sourire en coin lorsqu'il quitte la pièce pour tout recommencer depuis le début, histoire de reprendre sur de bonnes bases. Comme si c'était possible avec elle.
Il frappe, rentre à nouveau dans la pièce, comme un sketch qu'il aurait préparé, comme une pièce de théâtre dont il serait le héros. La belle l'observe, impassible, mais moins agressive dans son regard, attentive, presque intéressée. "Hum,... j'suis Darell, une connaissance de Wyn, une nana d'ton escadron..." C'est nul, mais bon. « Caliio Té'Léhan... membre de l'escadron Spectre... dont ta copine fait partie. » Glaciale et moqueuse en même temps, seule Cal' était capable de cette prouesse. En ce qui concerne Wyn, leur relation n'était pas franchement définie, alors inutile de vraiment argumenter sur le sujet et puis la suite fut beaucoup trop intéressante pour se perdre avec des détails. "Pfff... j'sais pas comment j'dois m'y prendre avec toi... j'ai l'impression d'causer à une porte de l'un de ces prisons intergalactiques. Aussi froide, rude, sombre, et peu appréciée des autres ! Mais en même temps,... tu me snobes pour ensuite faire preuve d'une attention admirable à mon égard,... une bien mystérieuse créature que voilà, [...] En même temps, j'me dis qu'tu viens toi aussi d'Alderaan, on est tous un peu différent... dans l'bon sens du terme bien sûr." « Je vais prendre tout ça comme des compliments, je préfère être froide que trop vite réchauffé, ça n'as pas vraiment d'intérêt. Et ne cherche pas, y'a aucun bon moyen de s'y prendre avec moi, faut juste de la chance, si t'en as un peu, tu finis pas emplâtré dans un mur, sinon... tu sais un peu près ce qui se passe. » Elle lui offre un sourire en coin, preuve qu'il l'amusait un peu ce petit fils d'Alderaan et puis même si elle ne l'admettait pas - et ne l'admettrait jamais- rencontrer quelqu'un venant de sa planète lui faisait plaisir, enfin d'une certaine façon. D'une façon à la Caliio quoi.
"Ah... et euh... hum... comment dire... bah merci quand même pour mon nez. […] J'te prendrais bien dans mes bras pour te remercier,... mais disons qu'tes coups d'boule sont dissuasifs." Il la traite de bizarrerie, mais lui aussi il en tient une couche... La belle arque un sourcil -l'un de ses signes les plus distinctifs- toujours les bras croisés, ne le quittant pas du regard. « Est-ce que t'es en train d'essayer de me draguer ou un truc comme ça? Tu t'attends à ce qu'on s'envoie en l'air d'ici peu? Non parce que on peut pas dire que t'es très doué et en toute franchise, le fait de vouloir me prendre sur ce lit semble la seule explication au fait que tu sois encore là au lieu d'avoir fui en courant comme on l'attendrait d'un type ayant ton gabarit et qui se retrouve face à une femme comme moi... » Au moins, les choses sont dites de manières claires et concises chez Caliio ça, c'est une certitude. « Mais je dis ça avec toute l'amabilité dont je suis capable, si ça peut te faire plaisir... » Elle le nargue, souriant, avec un soupçon indéniable de sarcasme dans le regard.
ft caliio ❝I thought she was a beautiful little bird, but she was as ferocious as a lion...❞La belle et le bêteCaliio... un nom à la consonance fluette, mélodieuse, atypique. Pourtant lorsque l'on connaît l'animal, ce son devient dissonant, brutal. Je ne sais quoi en penser. Beaucoup de contradictions entre impression et réalité. Peut-être est-ce dû à ma volonté de la voir d'une certaine façon ? Me heurtant ainsi à un mur me ramenant sur terre. Elle est si peu expressive,... usant seulement de haussement d'épaule, de mouvements de sourcils pour faire passer divers messages,... allant souvent dans le sens de l'agacement. Quelle joie de lui faire décrocher un sourire aussi minime et moqueur soit-il ! Un bon point,... mais attendez... Au final, que suis-je en train de faire ? Est-ce encore là l'un de mes petits jeux de séduction dont j'ai l'habitude ? Au début, je prenais cela pour un défi, le challenge d'un homme, d'un BONHOMME ! Mais bien sûr ! Je suis un BONHOMME dans un corps de gosse, certes... Les femmes sont des trésors inestimables. Comme l'or, pour en soutirer la valeur, il faut y mettre le cœur, toute sa volonté, la sueur de son corps, la passion, la flamme ! Tels sont les enseignements d'un homme dont la subtilité n'a d'égal que la grandeur d'un Ewok. Mon âme est froide, mon corps brûle. Ma volonté est de fer,... ma flamme ardente car... J'suis un Homme ! Un vrai ! Elle craquera avant moi ! Foi de Thrawkos, ou pas.
Mon petit numéro m'a plus discrédité qu'autre chose. Piètre comédien, je me suis approché d'elle, m'asseyant à ses côtés, baragouinant quelques mots... Je reste quand même perplexe quant à sa réponse. Elle préfère être froide plutôt que trop vite réchauffée ? Étrange image, non ? Ou alors c'est peut-être moi. M'enfin. Au final, à en croire ses paroles, j'ai d'la chance. Devrai-je m'estimer heureux de ne pas m'être vu transformer en poster ? Un léger froncement de sourcils marque mon instant de réflexion. Un nouveau sourire. Deux en l'espace de quelques minutes à peine ! Il y a du progrès ! Son regard croise le mien. Maintenant le contact visuel plusieurs secondes, la suite me fit frémir... ou plus frétiller. Plan drague ? Assurément. Maladroitement certes. En même comment aborder un phénomène pareil, un Wampa est certainement plus facilement domptable qu'elle ! Mes yeux s'écarquillent. Qu'est-ce que quoi ?! S'envoyer en l'air ? Ici ? Sur ce lit là ? Comment décrire la sensation traversant mon corps... HISSEZ LES VOILES ! BRANLE-BAS DE COMBAT ! TOUT L'MONDE A SON POSTE ! CHARGEZ L'ARTILLERIE ! J'crois bien que ça image la situation. Impulsivité maximale ! UN PEU DE TENU BON DIEU ! REPOS ! Lutte intestine. Ma tête fut le champ de bataille abritant l'affrontement de la raison et de l'instinct. Fulminant, se ponctuant au final par un somptueux : COUCHÉ PAUPAUL ! résonnant dans mon esprit...
La raison l'a emporté. Calmant mes ardeurs, je ne peux que constater la fausseté de son raisonnement. Je ne suis certainement pas venu ici pour fricoter dans un plumard d'hôpital. C'quoi cette façon d'me voir ? J'suis pas un sauvage ! Moi, j'essaie d'faire les choses bien ! Enfin presque. PUIS, c'est quoi leur problème avec mon gabarit ! On leur a jamais appris à ne pas se fier aux apparences ! Amabilité maximale ? Un mignon petit sourire illuminant ce visage au potentiel gâché par ces expressions passives, c'est trop dur ? Je souffle longuement. J'vais lui montrer moi. Mes yeux se lèvent au plafond avant de soudainement plonger dans les siens. D'un bond presque animal, je l'allonge sur le lit, appuyant sur ses épaules, ses jambes et prenant bien la précaution d'éloigner suffisamment mon visage de sa tête pour parer un éventuel coup d'boule. Immobilisé. Mon expérience des combats de rues s’avère utile. Mon regard ne quitte pas le sien. "Si j'avais voulu te "prendre" comme tu dis, j'm'y serai prit de cette façon bien plus tôt. J'passe rarement par des moyens détournés. Droit au but comme on dit. "... Mon ton est bien plus sévère que précédemment... En fait, il ne l'a jamais été autant dans cette pièce. "Tu m'as pas l'air conne,... tu devrais donc savoir que les conclusions hâtives sont rarement les bonnes. Enfin,... peut-être que j'me trompe, t'es peut-être pas aussi intelligente que je ne le pense au final".
Je maintiens la pression examinant les traits de son visage. Un si grand potentiel... gâché par un sarcasme débordant, un égocentrisme démesuré, et une froideur extrême. Briser la glace, je ne demande que ça. C'pas bien compliqué. Pourquoi ? Faut l'dire en Huttien ? D'ordinaire, j'les préfère un peu plus grande,... avec un peu plus de cheveux... en fait pour tout dire, elle m'intrigue. Cette femme, cette Caliio m'évoque tant de chose. Tout et rien à la fois. Cache-t-elle quelque chose sous cette façade fortifiée ? Je l'espère, et j'ai bien envie de la découvrir. "Alors,... on passe à l'acte, dis-je accentuant le sérieux de mon intonation.", j'enchaîne me rapprochant lentement de son visage. Absolument certain. J'vais m'faire bien recevoir après. Je lâche prise, reculant, ôtant mes mains de ses épaules, débloquant ses jambes. Je me retire du lit, me redressant rajustant mon col. Je souffle, ne sachant pas quoi penser. Ai-je été trop loin ? Non. Définitivement, ils sont justifiés. Je me retourne vers elle, l'observant sur ce fameux lit. J'ouvre grand les bras. En rabaissant un, entre les jambes pour couvrir le Talon d’Achille de tout homme. "Allez vas-y défoule-toi ! Par contre j'te préviens, si j'suis dans un sale état, tu t'occupes de moi ! Et j'exige de la douceur ! "... Jouer avec le feu. Oui,... c'pas très malin.
Darell & Caliio <3« I'm not creepy, i'm not the one who appear in a room like a fucking ghost, you are the creepy one. » Oui Caliio avait été clair, net et précis, mais elle n'aimait pas tourner autour du pot et elle détestait encore plus lorsque les autres s'amusaient à le faire. Et puis sa réponse était légitime, pourquoi était-il encore là alors que maintenant il avait clairement compris qu'elle n'était pas une connaissance, mais une simple inconnue? Il n'y avait qu'une explication à cela, il voulait la pécho , la faire monter aux rideaux, lui sortir son sabre laser, peu importe comment on tourne ça, ce qui compte c'est que ses intentions n'étaient pas innocentes à point c'est tout. Ou alors, il était suicidaire, la preuve en est, il décida de jouer les gros bras et de se jeter brutalement sur la belle qui, prise par surprise, ne put répliquer, sans parler de son bras qui mine de rien l'a faisait assez souffrir, même si elle essaya tant bien que mal de réprimer une grimace de douleur et de se débattre pour se dégager. Il voulait quoi exactement? Qu'elle lui arrache les yeux avec ses dents? Il se prenait pour qui ce gringalet? Et puis comment pouvait-il avoir autant de force alors qu'il pesait sans doute trente kilos tout mouillé? Tant de questions qu'elle décida d'oublier, concentrée sur les sévices qu'elle allait lui faire subir d'ici quelques minutes et sur le petit speech qu'il décida d'accompagner à sa violence soudaine.
Elle ne répond rien à son discours, hormis lui offrir un regard signe annonciateur de bien des malheurs, la belle garde le silence, ne tentant même plus de se sortir de se mauvais pas, de toute façon, au fond, le danger n'était pas franchement réel. Et puis bon, ce serait mentir que de dire qu'elle n'aimait pas être bousculé de cette façon-là, c'est même en général la base de toutes ses relations, mais passons sur ce point. Il rapproche son visage du sien, lui proposant de passer à l'acte, mais toujours Caliio reste impassible, froide, inaccessible, trop orgueilleuse pour se laisser capturer si aisément, de plus l'abruti finit par relâcher la pression, la libérant de ses entraves avant de se lever du lit. Elle se redresse alors, frottant son épaule douloureuse en grimaçant légèrement, sans afficher la moindre tendresse, se contentant de l'observer en silence et d'écouter ses stupidités. Il se protège le bougre, preuve qu'il avait quand même pas mal cerné l'animal. C'est vrai qu'elle aurait pu le frapper lui mettre un coup et ça a encore des chances d'arriver, toutefois, à cet instant, toujours impassible, elle décide de se montrer encore plus cruel, plus fourbe dans sa démarche. Elle se lève à son tour, se rapproche de lui, laissant sous-entendre dans son regard qu'il allait bientôt souffrir... avant de finalement l'attraper par le col et l'embrasser langoureusement. Oui, ne nous le cachons pas, Caliio était douée avec les baisers, faut dire qu'elle a eu de bon profs et que chez eux, on commence tôt, le sexe c'est un peu leur bible chez les Té'Léhan et elle sait qu'elle a du talent. Quoi? Soyez pas surpris, c'est Caliio, la plus grande égocentrique de l'univers. Alors, la belle n'hésite pas à accentuer ce baiser le faisant durer aussi longtemps que possible, non sans prendre un certain plaisir à cet échange, autant lier l'utile à l'agréable. Ça ne l'empêche pas de le stopper brutalement et de se reculer, un rictus au coin des lèvres. « Tu as aimé? Génial, parce que ça ne se reproduira plus jamais. » Sur ce, elle lui tourne le dos, attrape son sac, lui lance un dernier regard presque déviant avant de quitter la chambre. On ne joue pas avec Caliio, c'est Caliio qui joue avec les autres.
ft caliio ❝I thought she was a beautiful little bird, but she was as ferocious as a lion...❞La belle et le bêteAi-je été trop loin ? J'ai beau essayé de me persuade que oui,... je sais que j'aurais pu aller bien plus loin. L'impulsivité sûrement, puis elle ne me laisse pas non indifférent. Miss Teigne n'est pas l'genre de nana qu'on croise tous les jours,... et on ne souhaiterait pas, de toute façon, la rencontrer quotidiennement. Sauf si on a pour projet de sauter du trente-et-uniéme étage d'un immeuble juste après. Ah oui, j'peux t'assurer qu'elle te fait saigner les oreilles, et que ton cervelet à matière à faire plus d'un looping face à sa petite gueule d'ange et son caractère de Rancor. M'enfin,... finalement, j'suis peut-être suicidaire,... depuis le temps qu'on me le rabâche. Je prends pour preuve le fait que je reste planté là à attendre mon châtiment, prenant soin de protéger l'essence de ma fertilité. Son regard est assassin, Caliio est en rogne. Elle finit par se relever. Mon heure est venue. La jeune femme se rapproche dangereusement, les yeux emplis d'une flamme annonçant l'ampleur de la torture qui allait suivre. Ses petites mains saisissent avec fermeté le col de mon t-shirt... Un coup d'boule ? Encore ? Malgré tout, je ne détournerai pas le regard ! Son visage s'approche,... elle tire sur mon vêtement, me ramenant vers elle. Dieu...
Cette chaleur.... Quarante degrés d'un coup. Ses lèvres, contre les miennes. Surprise, largement visible dans le fond de mes yeux. Le même effet que son coup de boule, mais en dix mille fois plus appréciable. Une seconde, peut-être deux,... après quoi je ne pense plus à rien à part l'instant. Restant méfiant, je me retiens d'en faire plus, comme la retenir dans mes bras. Impulsion retenue... un coup d'genoux dans les bijoux de famille est si vite arrivé. Elle n'en était certainement pas à son premier baiser, bien trop ardent pour cela. Plaisant... Le plaisir procuré par cette minute ? Trentaine de secondes ? Je ne sais pas trop... combien de temps ça a duré... Mais lorsqu'elle se retire, je ne peux que regretter que cela ne dure plus longtemps. Une seule envie, encore une impulsion, celle de lui sauter dessus,... boarf, peut-être de fermer la porte au passage. Néanmoins, rien de tout ça. Non. Elle fait volte-face. Attrape son sac, et prononce quelques mots. Ai-je aimé ? Bordel,... mais quelle question. D'ordinaire, c'est moi qui fait le premier pas et pas l'inverse. La sensualité et la sauvagerie de se baiser, je ne suis pas prêt de l'oublier. Oh ça non. La sauvageonne s'en va, sans me laisser le temps d'articuler une phrase, un mot, un son.
V'là que je me retrouve seul. Un pas, deux pas. Me voici sur assis sur le lit. Elle doit sûrement être en train de traverser le couloir. Au même moment, un médecin passe, horrifié de ne pas trouver sa patiente : "Qu'est-ce que vous faites là ? Où est la jeune femme qui était ici ?!"... Je m'allonge, me laissant aller. Pourtant, je la sens cette envie, cette flamme qui me dit de me relever. Je peux craquer, je veux craquer,... mais je me retiens. Pourquoi ? Soufflant longuement, je réponds : "Vous inquiétez pas pour elle,... Dis mec,... t'aurais pas un sédatif sous l'coude ?". Je ne vois pas son visage, mais je peux deviner sa surprise : "Euh pourquoi ? Pour qui ?". Me redressant légèrement afin de voir son visage déconfis : "Pour moi,... pour m'empêcher de la rattraper pardi... oui, pour m'empêcher de la rattraper en bas." Oui, un calmant, il me faut au moins ça. J'pensais avoir à faire un mignon petit oiseau, mais en réalité, j'ai fait la connaissance d'une féroce tigresse.
