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MessageSujet: Sorry about that | Helina   Sorry about that | Helina Empty22/3/2016, 00:34



Sorry about that
Courir devenait chose de plus en plus fastidieuse à mesure où ses petites jambes tremblantes de fatigue claquaient sous chacune de ses nouvelles enjambées. Scipio n'en pouvait plus. En plus d'avoir déjà du encaisser quelques coups, sa respiration creuse et saccadée ne lui apportait que davantage d'inquiétude. Coruscant, il ne connaissait pas aussi bien que les vastes pleines de Qi Lozar qu'il avait autrefois l'habitude de parcourir et cela se faisait bien ressentir à la façon hasardeuse dont il se déplaçait. Malgré tous ses efforts, il ne parvenaient pas à distancer ses assaillants colériques. Une idée folle vient soudainement lui traverser l'esprit. Pour s'en sortir, il était évident qu'il devait se cacher et le flux de piéton présent dans cette vaste avenue pourrait lui permettre de le faire... Tout du moins, il l'espérait. Scipio ne pouvait plus continuer de courir de la sorte au risque de sentir son cœur se déchirer d'une seconde à l'autre sous un nouveau battement trop violent. Bousculant quelques passants sur son passage, son malheureux dévolu se posa sur une petite blonde à quelques mètres devant lui. Scipio avait toujours apprécié la pureté que pouvait signifier une telle chevelure clair, mais là n'était pas l’élément déterminant son choix, non ici, il était question de survie. Ce qui sous-entendait que cela aurait pu tomber sur elle, comme sur une autre. C'est ce que l'on appelait couramment, être là au mauvais endroit, au mauvais moment. Sa taille était ici le seul indice qui pouvait lui indiquer sa tranche âge, il espérait juste ne pas avoir une mauvaise surprise en se trouvant face à elle. *Faite qu'elle ait toutes ses dents.* pensa-t-il du plus profond de son âme avant qu'il n'arrive à sa hauteur, constatant avec une certain fierté les vingts centimètres de hauteur qui les différenciaient l'un de l'autre. Quoi qu'il en soit, il était trop tard pour faire marche arrière, c'était maintenant ou jamais.

Bondissant en face d'elle pour la stopper dans ses occupations et activités diverses, Scipio – le souffle toujours aussi gracieux que celui d'un Bantha malade et en fin de vie - afficha une large sourire angoissé, avant de lancer un dernier regard vers le petit groupe de malandrins toujours à sur ses traces. « Scipio. » Un mot débordant d'excuse s'échappa d'une traite de ses lèvres avant que ses mains ne se glissent agilement le long de la mâchoire de sa dite victime. Un baisé, c'était tout ce qu'il voulait lui voler et ce, avant même de la laisser réagir ou comprendre ce qui était en train de se passer. Pour être sincère, il n'en avait pas spécialement eu envie, il mettait plus son acte déplacé sur l'ordre du besoin et de la survie plutôt que sur celui du plaisir. Cela aurait été bien trop... Étrange et pervers. Sur le coup, agir de la sorte lui avait réellement semblé être une excellente idée pour se fondre dans la masse, mais plus les secondes s'écoulaient et plus le doute se mit à l'envahir. Se rendant compte d'une part qu'il venait réellement d'agresser une pauvre fille sans raison, mais également car il prenait conscience que... C'était bien la première fois qu'il partageait un tel moment d'intimité avec quelqu'un. Si on pouvait considérer son acte comme tel, tant celui-ci ne semblait pas être partagé. Mais quoi de plus normal au vu de la situation actuelle ? Ce n'était pas comme si Scipio pouvait réellement lui en vouloir. « Là ! » Sans avoir eu le temps de relever la tête, il fut tiré violemment en arrière, brisant par la même occasion le contact forcé qu'il entretenait toujours sur cette fille.

Décidément ce fut... La pire idée du siècle. A partir de maintenant, ses fameuses "idées de génie" comme il les appelait si bien, il y réfléchira à deux fois avant de les exécuter à la va vite. Traîner comme le dernier des abrutis par deux types beaucoup plus trop baraqués pour être honnêtes, Scipio ne tenta même pas de se débattre au risque de les énerver plus qu'ils ne l'étaient déjà. En se faisant éloigner des passants de la sorte, le plus jeune eu enfin tout le loisir de pouvoir poser son regard sur cette blonde, constatant avec un nouveau malaise que celle-ci était vraiment, belle. Comment avait-il pu merder à ce point là, en aussi peu de temps...? Oui, que ces types l'emmène loin, très loin d'ici et vite. Cela devait bien faire dix bonnes minutes que Scipio était poursuivit par cette bande de joyeux loubards désireux de remettre la main sur le cristal holo-enregistreur que le brun s'était approprié assez difficilement à la suite d'un tour de passe-passe foireux. Autant dire que maintenant qu'ils le tenaient fermement, il n'avait aucune échappatoire, aucune chance de se tirer de là par de belles paroles. Il avait perdu et allait en payer les conséquences. Quel regrettable aboutissement... Ce cristal holo-enregistreur lui aurait pourtant permis de pouvoir manger pendant au moins une semaine, tout en se nourrissant de manière suffisante au niveau qualitatif. D'un mouvement sec, l'un des hommes venu lui arracher le précieux holo-enregistreur de sa poche avant de laisser ses compères le mener dans une ruelle adjacente. Ce qui allait suivre n'était mystère pour personne et Scipio ne se faisait aucune idée sur le bon déroulement de la chose. Ces mecs semblaient être des experts ! Il pensait même être préparé, jusqu'au moment où les coups commencèrent à pleuvoir. Beaucoup plus secs et violents qu'il ne l'aurait imaginé, mais derrière la monstruosité de la musculature saillante de son bourreau, les coups qu'il recevait prenaient tout leur sens. Une chance peut-être que son jeune âge soit pris en compte, car hormis une raclée monumentale agrémentée de nombreuses plaintes douloureuses de sa part, Scipio n'en perdit pas la vie. Sa dignité elle, en pris un sacré coup certes, mais pour le reste, tout semblait être réparable. Plus ou moins... Laissé pour mort dans une rue fut ce à quoi on le résigna et la douleur était si perçante que Scipio s'accorda une petite pause de plusieurs minutes. Histoire de... Pouvoir respirer de nouveau déjà. Oui, ça serait un bon début.

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Sorry about that.Un an que les cours avaient repris, et que la vie était morne sans son frère à ses côtés. Un an depuis ce terrible attentat qui lui avait pris ce qui comptait le plus à ses yeux. Helina, comme souvent, se réveilla en larmes. Les cauchemars se succédaient la nuit comme les jours d'une semaine, avec la même régularité du moins. A la bourre comme toujours, la demoiselle avait dévalé les escaliers à moitié encore dans son lit, pas même coiffée, c'était à peine si son uniforme était enfilé correctement. "Jour Mman, jour Ppa !" avait-elle lancé en leur passant devant en dérapant sur le plancher de l’appartement. Son estomac grognait comme un lion affamé, elle dut prendre les dix minutes nécessaires pour le rassasier à l'aide de fruits et de céréales. Ce n'était clairement pas le petit déjeuner idéal, mais elle n'avait guère le temps de trainasser ce matin. Ses cours sous le bras gauche, de sa main droite elle attacha distraitement ses boucles blondes. Son père vint l'embrasser sur le front avant de lui aussi passer par la porte, il était attendu à son travail. Sur le chemin, Helina devait retrouver son amie Nad' - Nadhaïla de son nom complet, celle-ci se trouvait être une Kiffar. Enfin pour la blonde cela ne changeait pas grand chose. Elle avait fait sa connaissance au premier trimestre, plutôt quelqu'un de sympa. Elles devaient aller prendre un café avant que les cours ne commencent, pour fixer les derniers détails de leur travail. Pas quelque chose de très passionnant en soi, mais c'était nécessaire. Helina voulait briller dans ses études; rendre ses parents fiers puisqu'elle n'était désormais plus qu'une enfant unique. Puis avec Nad il y avait toujours moyen de bien rigoler. Ce matin ne différa guère de leurs petites habitudes. Le serveur les installa et leur apporta ce qu'elles prenaient d'habitude. «Alors Helina, as-tu revu Nate ?» avait-elle lancé rieuse alors qu'elle sirotait les premières gorgées de sa boisson chaude.  Si seulement elle avait pu oublier ce Nate. Certainement l'humain le plus stupide qu'il lui avait été donné de rencontrer. «Tu sembles oublier Nad' que nous sommes ici pour parler de notre travail d'anatomie!»

Sur ce la Kiffar ne rajouta plus un mot sur cet humain stupide et toutes deux commencèrent à travailler dans la bonne humeur. Un demi-heure plus tard, elles avaient fini, elles payèrent puis quittèrent donc le café. Il était temps. Helina attrapa son amie par le bras et se dirigea vers la fac. Cependant son attention fut retenue par quelque chose. Une étale d'herbes médicinales en tous genre. Elle s'arrêta brusquement, c'est alors que Nad lui échappa, sans doute attirée par une autre étale. Baah ! Aucune importance, elle la retrouverait tout à l'heure. Mais alors que la blonde observait les herbes, se concentrant pour lire les descriptions écrites en plutôt petit, un cri résonna au loin. «Scipio !» Cela ressemblait à un nom, mais vu que cela ne lui disait rien, elle détourna bien vite al tête, pour se concentrer à nouveau sur quelque chose de plus intéressant, enfin à son sens. En plus ces herbes n'étaient pas bien chères, elle pourrait compléter as collection. D'une main délicate la blonde s'était emparée de plusieurs herbes, comprenant certaines qu'elle connaissait pas, et des herbes et plantes complètement inconnue au bataillon. Elle entendait quelqu'un courir et souffler comme un buffle. Il devait y avoir du grabuge, cependant cela ne la regardait pas. Pourtant, les bruits se rapprochaient, ne voulant pas être mêlée inutilement à un conflit, la demoiselle avait payé et s'était apprêtée à déguerpir vite fait. Surtout qu'elle risquait d'arriver en retard en cours avec tout ça.

Puis, et avant qu'elle n'aie eu le temps de partir, il était apparu devant elle, en sueur et haletant, un gamin qui semblait perdu sur des quilles trop grandes pour lui. Puis avant qu'elle n'eut le temps d'esquiver, ou de fuir; bien que son instinct le lui criât, il se jeta sur elle. L'embrassant à pleine bouche, la serrant contre lui. Mais QUE ?! A quoi il jouait lui ! Il avait beau être plus grand qu'elle, il était disproportionné. Le manque d'air lui fit légèrement tourner la tête, alors que mille questions se bousculaient dans sa tête. Pourquoi ?! Pourquoi elle ? Ça la dégoutait. Elle qui avait toujours voulu réserver son premier baiser à un homme qu'elle aimerait vraiment. Voilà que cet inconnu, en sueur, et pas spécialement son style venait de le lui voler. Folle de rage, elle lui écrasa un poing dans l'épaule, pour qu'il se décolle cette espèce de ventouse. « Là ! » Quoi là ? Cette voix lui glaça le sang un moment. Puis avant qu'elle ne put dire ou faire quoi que ce soit, elle fut extirpée des bras du jeune homme de force, comme cela était arrivé, avec rapidité. Puis elle vit les hommes, sans doute ceux qui lui couraient après l'emmener au détour d'une ruelle. La laissant complètement hébétée et incrédule au milieu de la rue. Elle demeura dans cet état entre 10 et 15 minutes environ. A dire vrai elle ne comprenait rien à la situation. Plusieurs sentiments se mêlaient colère, dégoût, confusion, frustration, et malgré tout une sensation assez douce.

Puis elle remit les pieds sur Terre. Étais-ce lui Scipio ? Elle avait eu le temps de voir du coin de l'oeil la direction empruntée par le "leader" et ses sbires balourds. Le plus discrète possible, Helina s'était redue à pas de loups dans la ruelles où ils se trouvaient tous les quatre. Elle vit le "leader" reprendre l'objet que le gamin lui avait sans doute dérobé. CE mec avait l'air d'être plutôt doué pour se foutre dans les mauvais coups... Mais puisqu'il avait décidé de l'impliquer, elle ne pouvait rester là à observer sans rien faire. Elle détourna les yeux lorsque les loubards le rouèrent de coups. S'il y avait toujours été une chose que la demoiselle haïssait c'est la violence gratuite. Sans doute espéraient-ils lui faire comprendre la leçon; mais avec des gars comme lui c'était peine perdue. Helina s'écarta de justesse lorsqu'il quittèrent la rue - ayant laissé pour "mort" le gamin, elle ne voulait somme toute pas subir le même sort. Lorsqu'elle fut sûre qu'ils étaient partis, elle se rendit aussi vite qu'elle put au près du blessé. Son cerveau turbinant. Que devait-elle faire à présent. Il semblait plongé dans une semi-inconscience. Helina avait déchiré un bout de son t-shirt et avait versé de l'eau de sa bouteille dessus avant de l'enrouler au tour du front du jeune homme. Alors que le premier problème s'imposait à elle, il se trouvait être plus grand qu'elle, comment le transporter ? Elle le cacha dans une alcôve et partit fouiller les poubelles, elle y dénicha deux tuyaux, qu'elle attacha ensemble sur le dessus, elle acheta une bâche qu'elle attacha aux tuyaux, avec autant de douceur qu'elle put, elle déposa assis le garçon sur la bâche et le tira jusque devant chez elle. Helina pria pour que sa mère ne soit pas à la maison. Et une fois devant elle ouvrit, et tint le blessé sous les aisselles en passant son bras sur son dos pour le soutenir, elle le força à s'assoir. C'est enfin qu'elle réalisa ce qu'il se passait, elle passa une main sur ses lèvres. Sa colère explosa «Toi je te jure la prochaine fois que tu fais ça jte laisse crever dans la ruelle.. gamin de merde!» [.. autres insultes alors qu'elle tourne en rond dans la cuisine] «On t'as jamais appris que voler c'était mal ?»

Finalement, Helina inspira profondément et se calma. Elle devait le soigner, ce n'était plus le moment de reculer maintenant qu'il gisait dans sa cuisine. Elle but un peu d'eau. Il lui restait un gros effort physique à faire, amener ce poids mort jusqu'à sa chambre à l'étage. Elle mit plus d'un quart d'heure pour réaliser cet exploit digne des travaux d'hercule. Puis elle le laissa tomber sur son lit, avant de l'allonger sur le dos. Elle découpa son pull, et ouvrit son livre de médecine, elle prépara une première décoction à appliquer sur son front pour la fièvre venant de la douleur, ensuite elle lui appliqua un cataplasme sur les côtes à base d'un mélange de plante censé vivifier le sang, diminuer la douleur des hématomes et aider la réparation des os, il semblait avoir 2 côtes cassées, et plusieurs autres endommagées. Et Helina veilla à son côté presque deux jours.
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Tout était confus, saccadé et surtout, incertain. Les informations, qui tentaient vainement d'atteindre son cerveau meurtri par les événements récents, étaient incomplètes et bien vite Scipio abandonna tout espoir de comprendre, ne serait-ce qu'une parcelle, de ce qui se tramait autour de lui. La douleur avait atteint un stade si aiguë sur l'échelle de la souffrance que cela ne faisait plus mal. Seule la lourdeur de chacun de ses membres le confortait dans l'idée que quelque chose allait de travers, ne se doutant même pas de l'allure pour le moins inquiétante qu'il devait arborer contre son gré. Ne parvenant plus à différencier ce qui était de l'ordre du réel ou de la fiction, Scipio se contenta d'observer silencieusement et de sa vision flous, la personne à ses côtés. Ami, ennemi ? Il était encore trop tôt pour le dire. De manière totalement aléatoire et épisodique, des flashs mémoriels se manifestèrent, lui laissant comprendre que cette dite personne était en train de le déplacer. Si la panique n'avait jamais été aussi grande, la fatigue eu bien vite raison de lui. Après toutes ses longues minutes à lutter contre, Scipio laissa finalement ses yeux se fermer une bonne fois pour toute, laissant par la même occasion son esprit s'abandonner aux bras de Morphée.
***
Ses paupières se soulevèrent difficilement, laissant un mince filet de lumière s'y engouffrer, brûlant sur son passage ses iris comme ci celles-ci étaient restées plusieurs jours sans être exposées à la moindre source lumineuse. Au bout de nombreuses minutes d'acharnement, Scipio réussi enfin à discerner les détails de la pièce dans laquelle il se trouvait. Tout lui était inconnu, étranger et très rapidement l'envie de prendre ses jambes à son cou le fit ouvrir grand les yeux. Le seul hic restait toutefois son incapacité à pouvoir se mouvoir aisément. En plus d'avoir la désagréable impression d'avoir pris cinquante ans d'un seul coup, Scipio ressentait une difficulté non négligeable à respirer. Sa règle d'or était de ne jamais céder à la panique, cela obstruant grandement les capacités de réflexion, mais cela faisait beaucoup à gober et ce, en un temps très restreint. Il était perdu, impuissant et cette difficulté à remplir ses poumons d'air lui donnait une sensation d'essoufflement pour le moins désagréable. Un léger gémissement s'échappa alors de ses lèvres tandis qu'il reportait l'une de ses mains tremblantes sur son visage endolori. Que sa gorge pouvait être sèche, sans parler de son visage qui le brûlait à divers endroits... Que s'était-il donc passé au juste ? Plus il se forçait à se remémorer les événements, plus sa tête redevenait douloureuse, aussi n'insista-t-il pas plus que cela. A l'aide du mur à côté de lui, Scipio parvient à se redresser, remarquant alors qu'il était torse nu dans un lit... Si les choses commençaient à devenir un peu plus concrètes qu'au début, plus les découvertes se succédaient et moins le brun se sentait en confiance dans cet endroit.

De ses doigts tremblotants, il venu parcourir sa peau maltraitée y découvrant des résidus de pâtes et textures gluantes en tout genre. Sans doute des traces de cataplasmes ? Au vu des ecchymoses qui ornaient disgracieusement son torse, nul doute que la personne qui l'avait ramenée ici avait également tenté de le soigner. En parlant de son sauveur, une silhouette assise à un bureau un peu plus loin attira enfin son attention. On aurait pu en aligner dix des comme elle de dos que Scipio n'aurait pas pu la confondre après ce qu'y s'était produit. Le cristal, la poursuite, la fille, la ruelle... Tout revenait dans son esprit telle une explosion d'informations. Comment avait-il pu être aussi aveugle et stupide à la fois ? La voir de dos maintenant, le fit paniquer. L'avait-elle ramené et soigné uniquement pour avoir le plaisir de lui en coller une pour ce qu'il avait fait ? Ça serait un peu tendancieux non...? Cachant maladroitement son torse nu à l'aide de ses avant-bras, se sentant complètement à poil devant elle, Scipio était partagé entre l'envie de se rendormir et faire le mort jusqu'à la fin de ses jours ou tenter de s'éclipser discrètement. La première idée ne pouvant pas marcher éternellement, mieux fallait-il songer à trouver la sortie le plus rapidement possible. En même temps... Ne devrait-il pas la remercier pour tout ce qu'elle avait fait pour lui ? Un inconnu, qui plus est, l'avait agressé sans raison valable dans une rue ? Sans doute... Mais pas dans ces conditions chaotiques... Rahhh. Pourquoi réfléchissait-il autant soudainement ?! Scipio devait se barrer, un point c'est tout. Dans le pire des cas, il lui enverra une jolie carte postale pour la remercier, évitant ainsi de s'en prendre une nouvelle dans la gueule. Niveau brutalité, il avait eu sa dose pour un bon bout de temps. Oui, partir discrètement semblait être un excellent plan et il allait opter pour ça !

Avec lenteur, un de ses pieds venu se poser doucement sur le sol. Prenant difficilement appui dessus et avant même d'avoir pu réagir, tout son corps bascula en avant. Ses jambes, vidées de leurs forces, ne parvenaient plus à le maintenir début et c'est avec brutalité que son corps venu s'écrouler sur le sol dans un bruit sourd, lui arrachant dans sa chute une nouvelle plainte beaucoup plus audible que la première. Tomber aussi fortement relança de nombreuses douleurs endormie qu'il ne soupçonnait même pas exciter. Sa cage thoracique lui faisait un mal de chien... Très bien, il s'agissait d'une situation de crise. L'idée numéro une venant d'être un échec cuisant, autant opter pour le plan B avant qu'il ne soit trop tard. Le souffle coupé, Scipio laissa son corps se recroqueviller doucement sur lui-même avant de parvenir de nouveau à articuler quelques mots : « M...Merci. Pour m'avoir... Sorti de là... » Lâcha-t-il avec douleur dans un petit soupire essoufflé.

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Sorry about that.Un jour. C'était le délais qu'il lui restait avant que ses parents ne rentrent de leur voyage d'affaire. Ce mioche allait-il seulement se réveiller un jour ? Cela faisait déjà un peu plus de deux jours qu'il pionçait dans son lit, à l'instar d'une statue de marbre. Il demeurait inerte depuis qu'elle l'avait déposé sur son lit l'avant-veille. Cela l'inquiétait un peu. San doute aurait-elle mieux fait de l'emmener chez un vrai médecin ? Un terrible stress l'envahit en cet instant précis, était-il juste inconscient ou occupé de mourir sans qu'elle ne le sache ? Elle parcourut plusieurs hololivres à ce sujet, cependant elle ne dénicha pas la réponse dont elle avait besoin. En revenant des cours ce jour-là, elle s'assura que sa température avait bien chuté, à son grand bonheur, elle constata que c'était bien le cas. Scipio n'avait plus de fièvre, ses joues avaient repris des couleurs normales. Son torse était encore couvert des différents baumes qu'elle lui avait appliqués, les ecchymoses avaient commencé à virer au jaune, ce qui était plutôt bon signe. Il respirait normalement, son coeur lui aussi battait de façon régulière, mais alors pourquoi son réveil était si long ? Elle vint s’asseoir sur le coin du lit, assez loin de lui et murmura «Si tu es en vie, gamin, réveille toi, je t'en prie ! » Elle ne voulait pas qu'il soit son premier échec. De plus s'il se réveillait, elle aimerait parler avec lui, comprendre pourquoi il lui à fait ça. La réaction de la blonde dépendrait alors de lui-même. Mais nous n'en sommes pas encore là. Helina marcha d'un pas léger vers la salle de bains, pour aller chercher un serviette, elle la trempa dans un récipient rempli d'eau tiède et alla placer la serviette sur le front du jeune homme. Peut-être qu'un stimulus extérieur le sortirait de sa léthargie, à voir. Sans doute serait-elle devenue folle, si elle était restée ainsi assise sur le coin du lit à attendre que la statue de marbre reprenne vie. Elle passa une main dans ses cheveux d'un geste aérien ; de sorte à juste le frôler.

Elle se pencha sur l'étude de son cours du moment ; le soin sans contact – usage, restrictions, et nomenclature, un cours intéressant, qui expliquait les consignes pour utiliser cette médecine classique, mais qui en expliquait aussi les conditions d'utilisation, les règles d'hygiènes, mais aussi les cas  dans lesquels elle était déconseillée, et tout un tas de blabla intéressant en temps normal, mais là, ça n'arrivait pas à la marquer. Elle était en effet plus concentrée sur l'état de santé de son patient 0 que sur son cours. Monsieur Vanak en serrait tout épouvanté s'il l'apprenait, en sachant qu'Helina devait être une de ses meilleures élèves. Elle lança un regard las au garçon endormi, ou inconscient elle n'aurait su dire. Il ne faisait pas un bruit. De fait il devait être plus inconscient encore qu'endormi. Lorsqu'il fut près de dix-sept heures, la jeune femme passa à nouveau près du lit dans le but de lui mettre une couverture. Il devait avoir froid ainsi. Helina se rua dans l'escalier, elle voulait avoir le temps de préparer le repas pour avoir ça hors des pieds, car elle sentait que son « invité » allait bientôt se réveiller. Allez savoir d'où ça lui venait. Encore son instinct magique et fabuleux. Même si elle en était sûr, celui-ci s'était trompé une fois, quand il lui avait fait ressentir que son frère avait survécu à l'attentat.

Elle prépara quelque chose de très simple, n'aimant pas vraiment faire la cuisine. Cependant, elle aurait bien faim à un moment. Ensuite Helina sortit à la va-vite deux assiettes et deux verres, qui miracle, ne se brisèrent pas lors de leur chute ; elle les plaça en sécurité sur le plan de travail, avant de reprendre al direction de sa chambre. Elle n'aimait guère se dire qu'elle laissait un inconnu seul dans sa chambre, et mal en point qui plus est. Elle prit à nouveau sa température, écouta son soeur. Rien de changé. Et s'en retourna finalement à ses hololivres. Après trente minutes de bouquinage, et alors qu'Helina se disait qu'elle allait faire un petit somme, elle ressentit quelque chose, bien que la pièce demeure encore silencieuse. La blonde tourna la tête, toujours aucun mouvement de l'inconnu. Elle commença à gribouiller sur sa tablette nerveusement, ignorant encore comment elle allait réagir lorsqu'il se réveillerait et viendrait lui parler. Puis elle entendit un gémissement, qu'elle ignora. Il semblait manifestement se réveiller. Et bin c'était pas trop tôt, bientôt tout ceci serrait terminé ! Helina retournerait à sa vie tranquille, elle ne le reverrait plus jamais. Qu'attendait-il pour se lever ? La remercier ? N'avait-il aucune éducation ? Elle feignit de ne point l'avoir entendu gémir, et ne bougea pas d'un micron. Cependant, alors qu'elle attendait, un bruit sourd la sortit de son sentiment d'ignorance, ce bruit sourd et ce craquement. Qu'avait-il tenté bon dieu ! Sursautant, la demoiselle faillit tomber de sa chaise. Elle se retourna, et bras croisés fixa le jeune homme étendu au sol. « M...Merci. Pour m'avoir... Sorti de là... » avait-il lâché avec un effort surhumain et dans un seul souffle. Le visage d'Helina demeurait impassible. Encore une fois il lui faisait pitié, et encore une fois, elle allait perdre son temps à l'aider... Bougonnant, elle s'était ruée vers Scipio, et d'une main douce et chaude lui avait saisi le bras avec délicatesse - assez étonnant d'ailleurs vu le fait qu'elle lui en voulait pas mal « Aide moi à te relever. T'aurais du rester couché, maintenant c'est encore pire.. » La jeune femme le soutint tant bien que mal jusqu'à son lit, ou elle l'aida à s’asseoir. « Allonge toi, je t'apporte à boire et à manger .. Ha et saches que je ne t'ai sorti de cette ruelle puante, que pour moi, je n'aurais plus pu me regarder en face si je t'avais laissé mourir là..  » Sur ce elle l'avait abandonné, et était partie à la cuisine, elle revint avec un plateau comportant une assiette avec de la viande de bantha et des racines, et un verre de lait bleu. Elle posa le plateau sur le lit, alla à la fenêtre pour regarder dehors et finalement se concentra pour ignorer le garçon.
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Une fois encore, elle allait lui venir en aide sans qu'il ne l'exige. Sans doute devait-il paraître bien ridicule pour susciter chez elle un tel sentiment de renfort, quoi qu'il en soit, il n'était pas prêt de la repousser, pas au vu de son état actuel. L'incompréhension restait toute fois palpable : pourquoi continuait-elle de lui prêter main forte ? Surtout après ce qui s'était produit. Mais une fois de plus, à cela il n'y pouvait rien. En un temps bien trop restreint, sa fierté s'était littéralement faite piétinée par une meute de banthas enragés. Une chance qu'il ne la connaisse pas personnellement et qu'il était quasiment sûr de ne plus la recroiser une fois cette affaire réglée, surtout au vu de l’animosité qu'elle semblait lui porter. « Désolé. » *d'être un boulet, de t'avoir impliqué involontairement dans mes petits délits, de t'avoir bondi dessus sans raison valable, de t'avoir infligé un tel investissement de temps et d'énergie pour prendre soin de moi...* Ces mots auraient pu lui échapper, mais il n'en fut rien. Seule sa première excuse réussie à franchir la barrière de ses lèvres gercées par la déshydratation dont il était visiblement victime. Plus il y réfléchissait et plus la liste de ses erreurs s'étendaient dangereusement dans son esprit. Dans quel pétrin son insouciance l'avait-elle embourbée une fois de plus ? Avec le soutient de la blonde - dont il ne connaissait toujours pas le prénom - Scipio venu prendre place de nouveau sur le lit, sans s'allonger pour autant, répondant à ses nombreuses indications par un simple et faiblard mouvement de main. Il pouvait déjà rayer de son esprit la séquestration par intérêt après le peu d'information qu'elle venait de lui révéler. Ce qui n'était pas plus mal, au moins il était convaincu de pouvoir partir d'ici sans être retenu contre son gré. « Et... Comment tu t'ap... » Il était trop tard, telle une furie, elle s'était évaporée, l'abandonnant tristement à son sort au milieu de cette pièce qu'il ne connaissait pas, mais qui pourtant lui apportait une certaine sérénité. « Ok... C'pas grave. » Après s'être attardé quelques instants sur la décoration des lieux, il arriva très facilement à la conclusion qu'il s'agissait bel et bien de sa chambre, peut-être pourrait-il trouver de lui-même des réponses à ses questions ? Notamment le nom de cette fille ? Si son corps engourdi ne lui lançait pas autant de signaux d'alerte, sans doute aurait-il pris la peine de fouiller ses affaires. Un délit de plus ou de moins, il n'était plus à ça près... Après tout, qui ne tente rien, n'a rien. Dans un effort surhumain, il laissa le poids de son corps basculer doucement vers avant, tentant vainement de se relever avant de secouer nerveusement la tête. « Ok crétinus. Repose moi immédiatement tes fesses sur c'putin de lit. Maintenant. En dou...ceur. Ok... Ok. » Un nouveau soupire de bienséance s’échappa de ses lèvres étirées d'un fin sourire. Très mauvaise idée que celle de vouloir déambuler dans la pièce dans son état. Tout ce qu'il aurait réussi à faire, l'aurait de nouveau étendu sur le sol à coup sûr, face contre terre. Et cette fois-ci, nul doute que la blonde l'aurait laissé crever tel un poisson sorti prématurément de l'eau. La stupidité été pardonnable du moment qu'elle ne devenait pas une habitude.

De nombreuses questions restaient dès lors en suspend, aussi espérait-il la voir de nouveau débarquer pour l’assommer avec toutes ses interrogations. Chose qui ne tarda pas à arriver. Observant silencieusement le plateau  foisonnant de nourriture qu'elle venait de poser sur le lit, Scipio ne savait pas s'il était réellement autorisé à se servir. Se rendait-elle au moins compte de ce que cela représentait ? L'argent que ça valait ? Sans doute pas pour en offrir aussi facilement à un étranger. Saisissant le verre, il venu le boire d'une traite avant de le reposer sur le plateau, n'étant pas décidé à consommer plus de chose, malgré son estomac qui criait famine. Scipio avait suffisamment profité de sa gentillesse. « Je m’appelle... Scipio. Et encore merci, pour les... Cataplasmes ? C'est toi qui les as fait ? Enfin, cool pour l'aide en générale. Même si, à priori, tu l'as pas fait pour moi... Mais merci quand même.» Ses mots étaient sincères et il espérait que l'impact sur la blonde le soit tout autant. « Ça fait combien de temps que je suis là, comme ça ? Tu n'aurais pas retrouvé un comlink par hasard ? Ou un holoenregistreur... ? » Hasarda-t-il sans parvenir à se souvenir clairement si les hommes lui avaient repris ou non. Chose qui l'embêterait au plus haut point tant cette petite merveille lui aurait permis de toucher une belle somme de crédits.

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