Dans une ville non loin de Coronet City, il existe un bar réputé pour des soirées bien spéciales : la bière n'était pas à volonté, les boissons n'étaient pas moins chères, il n'y avait pas non plus de strip-teaseuses Twi'lek, non, ce bar faisait parti d'un réseau organisant des combats clandestins, des combats qui, sans correspondre aux normes de sécurisé habituelles, ne voyait jamais ses participants mettre la vie de l'autre en danger. Ici, on frappait jusqu'à entendre l'autre supplier, jusqu'à ce que son adversaire abandonne.

Accompagné de son garde du corps, j'y faisais tâche : "encore un de ces bobos venu regarder les autre trimer pour son bon plaisir." me cracha l'un des participants en me lançant un regard provocateur. Sans un mot, je lui décochai un coup de poing dans les dents, imprimant sur sa joue les armoiries de ma famille, lui crachant aussitôt en plein visage, je lui tournai le dos afin de me diriger vers les inscriptions. Je sentais déjà l’adrénaline monter, sentant toujours dans mes doigts la résistance de la mâchoire de l'imbécile.

" Tu sais Buck, le problème avec ces gens, c'est qu'ils se sentent tellement écrasés par la caste dirigeante qu'ils sont aujourd'hui incapable d'imaginer que nous puissions partager des choses aussi simple que quelques coups... " Bien entendu, ma remarque fit grincer bien des dents, mais Buck était assez imposant pour donner à réfléchir à qui voudrait s'en prendre à moi sans mon avis sur la question.

L'air sentait la sueur, le tabac, la poussière, l'alcool et, pour les nez sensibles, le sang. J'aurai presque affirmer que d'autres odeurs de fluides corporels étaient présents, mais... je ne saurai l'affirmer avec certitude. Au centre d'une salle bondée se trouvait une cage où l'on enfermait les deux combattants, jusqu'à ce que l'un des deux morde la poussière. Les spectateurs tambourinnaient sur l'épaisse grille de métal, faisant résonner toute la structure dans un vacarme incessant. Bien entendu, un arbitre surveillait le bon déroulement du combat, c'est à dire d'interdire toute arme, d'éviter toute blessure trop grave et de déterminer le vainqueur du combat avant de rouvrir la cage.

J'étais déjà venu trois fois ici dans le passé, mais ce n'était que la deuxième fois que j'allais participer à un combat, la première fois n'avait pas été bien glorieuse, mais qu'est-ce que j'avais aimé cela ! Le choc de la chair sur la chair, de sentir son corps crier, c'était à la fois extrèmement proche et très éloigné de l'acte sexuel, bestial, épuisant, entrainant plaisirs et douleurs. N'étant pas un habitué et parce que je n'étais pas tout à fait le genre de candidat attendu, le secrétaire leva un sourcil, mais avant qu'il ne pose la fatidique question, je lui criais : " Je suis là pour regarder ET participer, mon ami n'est là qu'en spectateur." couvrant tout juste les hurlements en provenance de la foule en délire, je désignais ironiquement Buck en parlant de mon "ami", c'était certes un ami, mais c'était avant tout mon garde du corps.

Une fois les obligations administratives remplies, je pouvais enfin accéder au tumulte de la foule, observant le combat en cours avec distance, mais au fur et à mesure qu'il avançait, que l'un des deux hommes prenait le dessus sur l'autre, que le sang commençait à apparaître tendit que les coups devenaient de plus en plus stratégiques, je sentais cette rage monter en moi, doucement, presque timidement, je me mêlai aux autres, prêt de la grille et très bientôt, je fus comme les autres, prit de cette folie, frappant contre la grille, hurlant ma rage, mon soutient et ma haine pour les deux combattants. Les combats s’enchaînaient, mais moi, tout comme mes camarades de hurlerie ne fatiguions pas, je me joignis même à eux pour boire de la mauvaise bière, mais le geste bien plus que la bière elle même était important.

Soudainement, on me sortit de mon délire : c'était mon tour ! Quelque peu hébété, je laissais ma veste, ma cravate et mes chaussures au vestiaire, croisant mon reflet dans un miroir, je m'y attardais quelques instants, voulant voir de quoi j'avais l'air : Cheveux en bataille, luisants de sueur, ma chemise violette pleine de plis, à demie sortie de mon pantalon avec de grosses auréoles, mon pantalon dans un état à peine mieux, j'avais également un sourire sincère, heureux, dangereux. Me présentant au pied de la cage, prêt de l'ouverture qui m'était destinée, l'arbitre me fit un signe vis à vis de mes lunettes, d'un geste évasif de la main je lui fis comprendre que ça irait. J'entendais mes camarades hurler à perdre haleine des noms, des insanités et encore des choses incompréhensibles, ils me portaient et je compris alors la nécessite d'une telle ambiance autour des combattants ! A cause des barreaux, je ne voyais pas bien mon adversaire, mais j'aurai tout le temps de le jauger une fois dans la cage. Un dernier regard pour Buck, lui faisant un clin d'oeil avant de me jeter dans l'ouverture qui se referma aussitôt derrière moi, c'était parti !

William & ComeiaDans le sang, la sueur et la rage
« À vue de nez, si on compte le temps de commander la bonne pièce, je dirais que ça pourrait se régler en deux, peut-être trois semaines ? » Ce n'était pas du tout ce que j'avais envie d'entendre, et la nonchalance du mécanicien, qui essuyait par ailleurs ses mains crasseuses avec autant de conviction qu'il marmonnait plutôt que de parler, finit par avoir raison de ma patience. Je savais bien comment ces choses marchaient, et était tout à fait consciente qu'en ces temps difficiles les finances impériales n'avaient pas une réputation suffisante pour s'assurer du déroulement optimal des opérations sous-traitées. Cependant, je n'avais pas fait le voyage jusqu'à Corellia pour me faire reléguer au second plan par les soit-disant meilleurs modificateurs de vaisseaux de guerre de la galaxie, et il allait vite s'en rendre compte. Je ne fis qu'un pas dans sa direction, mais ce qu'il vit dans mon regard suffit vraisemblablement à m'accorder toute l'attention du Twi'lek.

« Vous avez quatre jours et pas un de plus. Je veux que l'engin soit installé et fonctionnel d'ici là et aucun retard ne sera toléré. Mon pilote vous assistera pendant la procédure et prendra soin de vous garder motivé à la tâche. » L'homme ouvrit la bouche pour protester mais je le fit taire d'un geste de la main. «  Je me contre fou que vous ayez à y passer vos nuits. Votre vie vaut-elle vraiment la peine de me contrarier à ce sujet ? » Je croisais les bras contre ma poitrine en attendant une réponse qui ne vint pas. Bien, au moins ce type avait la présence d'esprit de se souvenir du sort réservé à ceux qui tentaient de contrarier l'Empire, et je n'aurais donc pas à me répéter. Avec un timing toujours impeccable, Hawke venait de me rejoindre et j'en profitais pour lui introduire brièvement son collègue de fortune. Le pilote esquissa un sourire en validant ma requête.  

« Moi qui comptait profiter de notre visite pour vous demander une visite guidée de cette planète .. C'est foutu. » Il était de notoriété que je venais de Corellia, pourtant peu savaient que je n'y avait pas remis les pieds depuis des années et que revenir ici ne m'enchantait pas le moins du monde. Hawke était de ceux-là, mais il était aussi mon meilleur pilote et un équipier de confiance, ce qui lui donnait presque l'autorisation de me narguer à ce sujet. Je le regardais en arquant un sourcil, alors que le mécanicien trouvait judicieux de s'éclipser pour commencer son travail. « Crois-moi, tu es bien mieux dans ce trou à rats qu'avec moi au dehors. » Cette réponse eu le mérite de lui décrocher un sourire sincère qui me fit presque immédiatement regretter mes mots. « Alors vous allez vraiment y aller, pas vrai ? Voir votre famille et tout ça je veux dire. » Non, c'était hors de question, je n'allais pas être ce soldat qui rendait visite à ses proches lorsque l'occasion se présentait enfin après plusieurs années. D'une part parce que je n'avais pas forcément besoin de leur parler de ce qu'était devenue ma vie, et d'autre part parce que ... tout simplement parce que je n'en avais pas envie. Ils savaient que j'étais en vie, servant l'Empire, et franchement je n'avais rien à leur dire de plus. « Ne pousse pas ta chance Hawke ... » J'adressais un signe de la tête en direction du vaisseau pour lui signifier que cette conversation était terminée.

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Une permission. Quatre jours à passer à Coronet city avec rien d'autre à faire que d'attendre que le nouveau bouclier du vaisseau soit opérationnel... Autant dire un enfer. J'avais profité de l'occasion pour laisse le champ libre à l'équipage, ce qui avait au moins le mérite de me débarrasser de toute nuisance pendant que j'essayais de me pencher sur les quelques rapports qui arrivaient bientôt à échéance. Comme il fallait s'y attendre, c'était peine perdue. Je n'avais pas terminé le second paragraphe que l'ennui se faisait déjà ressentir. Pourquoi je leur avait laissé autant de temps déjà ? Ils auraient pu se débrouiller pour faire les installations dans la nuit afin que nous puissions repartir pour Coruscant ! Bon d'accord, peut-être que c'était seulement de me retrouver sur cette foutue planète qui me mettait ainsi à cran. Je soupirais en posant le datapad sur la surface déjà bien encombrée de mon bureau et me calais contre le dossier de ma chaise en fermant les yeux. Pas la peine d'insister, ce soir je ne serais bonne à rien. Il fallait que je sorte de là, que je mette les pieds dehors pour aller renifler la puanteur de la ville et espérer me changer les idées. Le reste de l'équipage avait opté pour une soirée détente dans un des bars du secteur I, mais je n'avais pas vraiment le goût de les rejoindre. Il me fallait de l'action, dépenser cette énergie qui me faisait tourner  en rond comme un lion en cage, et plus j'y réfléchissais et plus la solution devenait limpide. Hawke m'avait fait réfléchir, j'avais beau n'avoir aucune envie de visiter mes proches, ce n'était pas pour autant que les vielles habitudes de Corellia n'avaient pas leur charme. Je me débarrassais de mon uniforme et optais pour une tenue plus passe-partout avant de quitter le vaisseau en direction des bas-fonds.

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J'avais mentionné la puanteur et à présent j'étais servie ! Entre la chaleur naturelle et la foule qui s'entassait, il était presque difficile de respirer dans le sous-sol de cet établissement et je tombais bien vite la veste, dévoilant un tank top sombre. C'était peut-être une stratégie pour pousser à la consommation, mais à vrai dire je n'avais pas besoin de beaucoup d'encouragement pour me commander une pinte. La bière avait un goût de pisse et c'était à se demander si elle contenait bien un quelconque végétal, mais au moins elle avait le mérite de faire de l'effet pour presque rien. J'avais repoussé les avances de deux types avant d'abandonner ma table pour venir plus prêt du ring. C'était plutôt une cage en fait, dans laquelle les duos de combattants se succédaient les uns après les autres. En moins d'une heure on comptais déjà une bonne poignée de dents perdues et quelques balafres qui allaient à coup mériter plusieurs points de suture. Ah, mais c'était ça aussi la magie du kolto, il fallait frapper toujours plus fort toujours plus vite pour venir à bout de l'ivresse de son adversaire.

Bien que regarder me garantissait une dose appréciable d'adrénaline, je savais qu'il était impératif de descendre à mon tour dans l'arène si je voulais chasser ce sentiment qui bouillonnait en moi depuis quelques jours. J'avais beau être habituée au combat, il avait quelque chose de fondamentalement différent entre cet endroit et le champ de bataille. Chacun était là pour le plaisir. Bien sur, il y avait toujours des malins pour aimer les palpitations des véritables combats, mais lorsque le prix est votre propre vie, vous vous amusez rarement à jouer avec l'ennemi. Ou en tous cas pas de la sorte. Il y avait une présence animale dans ce genre d'arène et ce soir c'était exactement ce dont j'avais besoin.

Quelques verres de fort plus tard (j'avais abandonné la bière en sachant par expérience que sa présence faisait un très mauvais ménage avec un coup dans l'estomac), je me trouvais finalement dans la cage. Bien que rare, la présence féminine n'était pas en reste en ces lieux et on ne fit aucun commentaire sur ma participation. Il y avait toujours les imbéciles qui crachaient des propos misogynes, mais lorsque ce n'était pas à l'encontre d'une femme, leur problème était avec les aliens alors bon ... Je rassemblais mes cheveux dans un élastique lorsque j'aperçu mon adversaire, un humain au teint pâle et dont la chemise à la texture visiblement luxueuse jurait quelque peu avec l'ambiance locale. J'arquais un sourcil interrogateur dans sa direction lorsqu'il décida de conserver ses lunettes malgré les conseils d'un type. C'était une blague ? J'avais beau avoir donné un faux nom histoire de ne pas me faire ennuyer, j'aurais pensé que mon allure aurait suffit à me faire passer pour une combattante digne de ce nom. Finalement, j'étais presque vexée qu'on me paire avec ce qui avait tout l'air d'un bureaucrate en manque de sensations fortes. En réalité, c'était surement le fruit du hasard, mais en tous cas les parieurs auraient de quoi jaser ce soir.

En l'observant s'avancer dans l'arène, je notais son aspect débraillé, son air vaguement hagard, et me demandait ce qu'un type comme lui pouvait bien faire ici. Quelque part c'était courageux, je ne pouvais pas lui enlever ça. Bientôt la porte de la cage se fermait derrière lui et la cloche annonçant le début du combat était sonnée. Pendant une brève seconde le son fit stopper les acclamations de la foule, avant que celles-ci ne reprennent de plus belle lorsque j'esquissais un pas en direction de mon adversaire. S'il voulait des sensations fortes, il allait être servi. Ce n'était plus le moment de se regarder, s'amuser, peut-être. Je me rapprochais du brun en gardant les bras le long de mon corps, alors qu'on entendait hurler pour  que nous nous jetions l'un sur l'autre. Le fait de se retrouver face à une femme avait-il coupé son élan ? Pas le mien en tous cas, et je bougeais promptement pour venir décrocher un coup de poing en direction de son nez à la première occasion.

Lancer de dès faciles a écrit:

Succès : Dans un craquement satisfaisant le coup le débarrasse enfin de ses fichues lunettes et je remarque qu'il porte une main à son visage, légèrement sonné, mais sans pouvoir distinguer si ça réaction est seulement due au choc ou si j'ai frappé assez fort pour le faire saigner. Peut-être que maintenant il va comprendre où il se trouve et réagir comme il se doit.

Échec : Il s'avère que mon adversaire est plus alerte qu'il n'y parait et il parvient à esquiver le coup, à ma plus grande frustration. Je secoue la tête en me dégageant promptement de sa portée en espérant ne pas avoir à subir de représaille immédiate après cette erreur de jugement. Peut-être que ce combat va être intéressant après tout.

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'Dé facile' :

L'espèce de klaxon qui servait de gong dans l'arène venait de retentir, annonçant un nouveau combat, le mien ! Mon excitation est à son comble, j'en ai des fourmis dans les doigts. Mon adversaire se tient face à moi, à l'autre bout de la cage, se n'est qu'à présent que je remarque que c'est une femme, une jolie jeune femme en plus ! Un sourire carnassier aux lèvres je m'avance, j'ai beau ne pas être un bagarreur, je sais en reconnaître un quand j'en ai en face de moi et ce petit bout de femme, elle a l'air de s'y connaître.
* Will... t'es trop con, tu vas te faire dé-mon-ter ! *
J'essaie de bouger mes pieds un peu prestement, d'afficher une attitude un peu agressive, histoire d'avoir l'air de m'y connaître, j'imagine seulement l'angoisse de Buck en train de regarder le combat, il sait que j'irai jusqu'au bout en plus.

Serrant mes poings devant moi, je réfléchis :
* Comment je la frappe, dans le ventre, en le visage, à moins qu... *
Perdu dans mes pensées, je n'ai rien vu venir, elle avait fait un pas à droite, puis à gauche, je l'ai vu s'avancer, mais trop vite pour moi... L'instant d'après, mes lunettes volent et un craquement humide s'en suit. Un peu sonné, je ne comprends pas tout de suite, mais bientôt, au liquide chaud et épais que je sens couler de mon nez, c'est que... j'ai prit un direct dans le pif, la garce ! Heureusement que je n'ai pas besoin de mes lunettes pour voir correctement de prêt, car même si je la voyais un peu floue, je n'étais pas bien sûr que cela était suite au choc ou vraiment à la perte de mes lunettes.

Soufflant un grand coup par le nez, je refoule sur le sol un mélange de sang et de morve, mon nez me brûle et surtout, le coup m'a un peu sonné...
" Ah ! C'est le pied ! " dis-je simplement, sourire aux lèvres, l'adrénaline m'empêchant de vraiment ressentir la douleur du coup, mais oui, c'était le pied, je prenais mon putain de pied ! Enfin des sensations ! Enfin de l'action ! Toutefois, il me fallait me mettre à l'oeuvre, histoire de ne pas jouer les mannequins d'entrainement !

M'avançant maladroitement vers elle, je devais mettre en application les quelques notions que j'avais appris jusque là, et les coups de base risquaient de ne pas marcher sur elle, alors il me faudra être inventif. La regardant droit dans les yeux, elle avait un air bien plus maîtrisé que moi, elle était habituée à faire mal, ça c'est certain. Il me faudra jouer avec mes deux seuls avantages : j'étais un peu plus grand quelle et certainement plus lourd également, maigre consolation.

M'élançant soudain je tente de lui porter un coup de poing dans le ventre, qu'elle évite simplement avec un pas sur le côté, tentant de la balayer, elle recule juste assez éviter, mais pas suffisamment pour me laisser bouger à mon aise. Sans prendre le temps de réfléchir, je m'élance contre elle, l'épaule devant, le bras plié devant moi, prêt à l'ouvrir pour lui donner un coup. L'objectif n'étant pas de lui faire mal, mais simplement de me prouver, à moi-même, que je suis capable de la toucher.

Lancer de dès difficile a écrit:

Succès :
Le coup improvisé, sans doute un peu trop porte ses fruits, Comeia tente d'esquiver, mais pas d'assez, se ramassant le poing que William tendit dans l'oreille. Le choc est bien là, mais il manquait cruellement de puissance, à cause de la mauvaise posture de William.
Echec :
Comeia esquive correctement le coup et se retrouve juste derrière William. Le poussant des deux mains dans le dos, il se retrouve à trébucher, dans une posture traduisant son manque évident d'expérience.

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'Dé difficile' :

William & ComeiaDans le sang, la sueur et la rage

Plus de doute possible; ce type était tout simplement fou. Je n'eu aucun mal à discerner son drôle de sourire lorsqu'il releva son visage plein de sang dans ma direction, visiblement satisfait, pour une raison qui m'échappait. J'étais descendue ici pour me battre, donner des coups et en recevoir, mais lui il semblait être là pour ... pour quoi au juste ? Je doutais que sa véritable motivation soit uniquement la douleur. Je connaissais cette dernière, la poussée d'adrénaline qu'elle faisait monter, mais je m'étais aussi suffisamment faite traînée dans la boue pour savoir qu'elle avait ses limites.

Non, ce gars était là pour prouver quelque chose. À lui, ou peut-être même à une quelconque personne dans la foule, difficile à dire. Et honnêtement ça avait presque commencé à piquer ma curiosité, notamment après avoir esquivé par deux fois ses tentatives infructueuses de ruades. Le seul problème, c'est que j'étais là pour évacuer mon trop plein d'énergie, pas pour aider un riche type à se sentir vivant. Lorsque je le fit tituber pour la seconde fois de la soirée en poussant sur ses épaules, la vague de hurlements qui s'éleva depuis la foule me décida sur la voie à emprunter.  J'avais l'impression que ce combat pouvait être mené à son terme plutôt rapidement, mais où était l'interêt au final ? Si je ne pouvais pas me détendre comme c'était prévu, alors autant tenter une autre approche. Et puis si je laissais parler ma rage ... disons que ça risquait de faire mauvais genre d'achever un type des beaux quartiers devant un public, planète neutre ou pas.

« Je croyais être descendue dans l'arène, mais en fait on est encore au bar c'est ça ? », lançais-je à l'intention de mon adversaire qui venait de s'appuyer contre le rebord de la cage pour me faire de nouveau face. Cette moquerie provoqua une salve de rires dans l'assemblée qui, à n'en pas douter, heurtèrent l'égo du brun. « Boss, sers-moi ton meilleur scotch. Sur le compte de mon ami bien sur, c'est sa façon de se faire pardonner pour cette piètre démonstration. » J'adressais un clin d'oeil à l'inconnu histoire de jeter encore davantage d'huile sur le feu. Si je chatouillais suffisamment ce chaton, allait-il enfin se transformer en prédateur ? Il avait du potentiel après tout; grand et un peu costaud, comme je pouvais à présent le voir au travers de sa chemise encore davantage entrouverte.

Une bouteille ne tarda pas à être lancée dans ma direction et je l'attrapais au vol. Le liquide qui s'écoula dans ma gorge vint brûler les entrailles de manière plutôt agréable avant que je ne m'essuie la bouche d'un revers de bras. « Aller, viens, on recommence. » La proposition était cette fois-ci dénuée de moquerie. Oh certes la situation était peu enviable pour lui, mais j'essayais de lui faire comprendre qu'on n'en avait pas fini et que s'il se montrait déterminé on arriverait éventuellement à sortir quelque chose de ce petit affrontement. Je lui lançais donc la bouteille en guise d'invitation, consciente que cette action avait le potentiel de se retourner contre moi s'il décidait de s'en servir comme d'une arme. Il faut croire que j'aimais les défis.

Lorsque le brun s'avança de nouveau, je décrochais volontairement un mouvement plutôt semblable au premier coup qui l'avait touché. Cette fois-ci il comprit la manoeuvre et esquiva, parfait, il était prêt pour le coup de coude qui suivit.

Lancé de dés normaux a écrit:

Succès : Mon coude heurta son plexus solaire pour venir lui couper le souffle un bref instant, et je sentis le revers de sa paume frôler ma joue. Je délaissais alors mon adversaire pour prendre une nouvelle gorgée de liquide brun. Je ne savais pas lequel d'entre nous avait le plus besoin de courage à cet instant, mais il était clair que je n'étais pas encore assez soûle pour véritablement m'amuser.

Échec : Peut-être que cette rassade supplémentaire était de trop, ou peut-être que mon adversaire me réservait de bonnes surprises, mais en tous cas il parvint à bloquer mon second coup pour tenter une clé de bras, me gratifiant d'un coup de paume au passage. Ouch.

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'Dé normal' :

* De la moquerie ? De la provocation ? Que recherche-t-elle au juste ? *
En effet, celle qui dominait la situation était en train de monter la foule contre moi, poussant les spectateurs à l'aider à me ridiculiser. Cherchait-elle à me mettre en colère ou à me diminuer plus encore ? Voulait-elle me déchaîner ou faire de moi son jouet pour le reste du combat ? Cette dualité, cette question me fit reprendre conscience de moi-même, de la situation présente, me fit sortir de mon état de torpeur. C'était parfaitement intolérable. Une colère noire, une haine profonde naquis en moi pour cette jeune femme, mais je ne lui donnerai pas ce qu'elle voulait, je ne me jetterai pas en pâture contre ses coups, non, c'était hors de question.

Spoiler:

Au moment où on lui lança sa bouteille, un individu que je ne vis pas me cracha dessus, si cela avait été mon adversaire, je l'aurais mal prit, mais s'aurait été acceptable, cependant, venant de la foule, un tel acte se devait d'être puni. Tournant mon regard vers Buck, je lui fis un simple signe d'une main, tout en m'essuyant le visage de l'autre. Quelques instants plus tard, dans la foule, un craquement humide et un hurlement de douleur se fit entendre, Buck devait lui avoir casser un coude, un genou ou quelque chose dans ce goût là. Cet événement me redonna le sourire, me retournant vers mon adversaire qui finissait de se prendre une rasade :

" Tu pourras rentrer chez toi en disant que tu as put frapper un Costigan et repartir entière, qu'il t'aura même payer un coup à cette occasion ! Mais je suis ici pour me battre, pas pour faire rire le public " Je ne savais pas si elle connaissait mon nom, mais il est évident que ceux qui le reconnaîtrait auraient soudainement moins envie de rire. Mon entreprise représentait bon nombre d'emplois de la planète et ma mère l'une des femmes politique en vogue. Cela jeta un froid dans l'ambiance de la salle, qui ne tarda pas à repartir de plus belle, notamment quand mon adversaire me lança la bouteille et que j'y bus moi aussi une gorgée.

* Ah... mon dieu, ils osent appeler ça de l'alcool ?! C'est fort, certes, mais quel goût infâme ! *
Une grimace attestant que le breuvage n'était pas un mon goût s'afficha sur mon visage, mais je n'eu pas le temps de mieux apprécier la situation car elle me chargeait de nouveau ! Le combat reprenait, bonne nouvelle !

Je reconnu son mouvement, elle remettait ça :
* Oh non ma toute belle ! *
M'écartant de justesse pour éviter son coup qui devait m'atteindre en plein visage, je n'avais cependant pas anticipé un retour, de son coude qui vint me frapper si bien et si fort qu'il m'en coupa la respiration. Des taches de couleur troublant ma vue, je fus saisi de cette terreur primaire, cette peur plus puissante qu'aucune autre, celle qui arrive quand on ne peut plus respirer. Elle alluma une vraie flamme en moi, ça y est, j'avais trouvé ce que je recherchais, la peur, puissante, édifiante, celle devant qui les êtres se distinguaient, la seule et unique chose qui distinguait les faibles des forts, les soumis des puissants.

Je ne pus réprimer mon sourire, un sourire qui n'avait rien d'heureux, un sourire qui n'avait rien de bon, il était commandé par l'adrénaline et mon envie de surfer sur cet état d'esprit si particulier. Je vis bien la surprise de mon adversaire, s'attendait-elle à voir un homme brisé et apeuré se relever ? Sans doute, que pouvait attendre d'un snobinard qui n'était pas censé se salir les mains, qui n'était pas censé connaître la douleur ou la peur ? Profitant de cet instant de flottement, je me jette sur elle, bien décidé à lui faire payer cet outrage, cette moquerie, mais aussi à lui témoigner ma reconnaissance dans un échange violent.

Lancer de dès normal a écrit:

Succès :
William arrive à saisir Cameia par les cheveux, profitant de cette prise pour la déstabiliser et lui donner un grand coup de poing dans les côtes, lui assurant une douleur lancinante pour le reste de la soirée.
Echec :
William arrive à saisir Cameia par les cheveux, mais évidemment préparée à cela, elle donne un grand coup dans la main de William, l'obligeant à lâcher tout en lui infligeant une forte douleur au poignet.

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'Dé normal' :