First Steps - Kilian & Tia



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 First Steps - Kilian & Tia

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Välestia Hangana
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First Steps - Kilian & Tia 597971main2 First Steps - Kilian & Tia 627267blaster3 First Steps - Kilian & Tia 778958pilotage1 First Steps - Kilian & Tia 763342vitesse1 First Steps - Kilian & Tia 234330diplomatie1 Age : 28 ans
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MessageSujet: First Steps - Kilian & Tia   First Steps - Kilian & Tia Empty26/4/2016, 03:51


Dernière édition par Välestia Hangana le 23/6/2016, 14:10, édité 1 fois


❝First  Steps ❞
Kilian & Välestia
L'amour est un risque terrible car ce n'est pas seulement soi que l'on engage.

[ Morin Edgar ]

Mon rapatriement n’avait pas traîné, quelques heures après avoir émergé sur un lit d’hôpital, totalement groggy, je me retrouvais en route pour D’Qar, alitée. J’avais alors quitté Naboo sans réellement m’en rendre compte, encore sous l’effet du tranquillisant. Ma mémoire me ferait presque défaut, je n’ai que de brèves images, de visages penchés au-dessus du miens, je ne sentais même plus la douleur. Je ne me suis réveillée que quatre jours plus tard, dans une chambre au calme, seule avec moi-même, avec mes pensées. Je me repassais inlassablement le fil de cette journée qui m’avait fait me retrouver ici. C’était aller si vite que je n’avais pas vraiment réussi à comprendre ce qu’il s’était réellement déroulé. Et Jerick ? S’en était-il sorti ? Je n’avais pas fait tout cela pour rien, je n’avais manqué de perdre la vie ce jour-là pour sauver la sienne et me rendre compte qu’il s’était laissé mourir dans un coin. Non c’est impossible. J’avais lu dans ses yeux cette flamme, naissant des braises presque éteintes de sa volonté. Il allait enfin redevenir lui-même. J’en étais sure. Il a dû surement retourner auprès des autres Jedi qui lui auraient apporté leur aide. Il avait cette famille désormais, celle sur qui il pourrait compter, je n’avais fait que lui donner un coup de pouce.  Le dernier souvenir que je gardais de lui était son visage disparaissant vers le couloir alors que mon corps engourdit se laissait tomber de tout son poids sur le lit. Je ne voulais pas qu’il me laisse, pas ici, pas avec tout ces gens que je ne connaissais pas, pas après ce que l’on venait de vivre. On avait tous les deux besoin de s’en remettre mais on avait aussi tous les deux besoin d’en parler. Il m’avait sauvé la vie alors que j’étais sûre d’y rester. Je lui devais énormément.

Je tournais la tête en entendant la porte s’ouvrir, deux infirmières et un médecin pénétrèrent alors dans la chambre, un sourire aux lèvres. Je me redressais alors dans mon lit sentant un tiraillement au niveau du flanc gauche mais pas la douleur qui devrait m’assaillir compte tenu des blessures que j’ai subis sur Naboo.  Je fronçais les sourcils et devant mon air surpris le médecin prit la parole pour me rassurer. J’avais visiblement fais une petite trempette dans le bacta, mon état nécessitant une immersion de trois jours. Ce qui expliquait pourquoi je ne me réveillais que maintenant. J’avais le feu vert pour quitter l’hôpital et rejoindre mes quartiers, malheureusement pour moi cela signifiait aussi que je ne pourrais pas partir en mission pendant un moment. Je devrais me contenter de jouer la citoyenne lambda. Je n’avais pas vraiment de restriction de sortie, juste de ne pas vouloir trop en faire et de prendre mon temps. Je m’assis sur le bord du lit tendant mes bras devant moi, il restait encore quelques marques, qui laisseront quelques cicatrices je pense, mais qui s’estomperont avec le temps.

Le médecin posa sa tablette sur la table à côté du lit et m’encouragea à me lever. Je fermais les yeux, inspirant profondément et posa les pieds au sol. J’avais la sensation de sentir chacun de mes muscles se tendre jusqu’au déchirement, je serrais les dents prenant appuis sur les bras du médecin et des infirmières. Les jambes tremblantes je fis quelques pas, lentement, avant de manquer de tomber à genoux, perdant l’équilibre. Ils m’aidèrent à me redresser et à faire le tour de ma chambre, petit à petit je relâchais ma prise sur eux jusqu’à pouvoir marcher seule. C’était assez perturbant de passer d’un stade de douleur insupportable à presque plus rien, vos membres se souviennent de la torture infligée mais c’est comme si on leur avait retiré trop tôt, qu’ils n’avaient pas eu le temps de se dire que ça allait aller en diminuant. Ils étaient passés de tout à quasiment rien. Il fallait maintenant qu’ils l’assimilent, que la guérison était allée beaucoup plus vite, elle n’était pas complète, loin de là, mais elle avait déjà parcouru un bon chemin. Les infirmières m’aidèrent à préparer mes affaires une fois que le médecin eu donné son feu vert pour que je quitte les lieux. Je n’ai même pas songé à demander si quelqu’un m’avait rendu visite pendant ces quatre jours. Peu importe il y avait plus important.

Je regagnais alors mes quartiers, un tout petit sac jeté négligemment sur l’épaule. Poussant la porte je trouvais B4 visiblement ravis de me revoir et quelque peu inquiet. Je terminais de le rassurer en me laissant tomber sur ma chaise, le sac à mes pieds. Il m’apporta un grand verre d’eau et alla défaire mes de affaires dans ma chambre. Sa voix était quelque peu agaçante mais il me ferait toujours sourire à être autant aux petits soins pour moi que ça. Je pris mon verre et alla dans la salle de bain, face au miroir. Tournant le visage dans tous les sens possibles je regardais les quelques marques encore visibles de ma mésaventure. J’avais été salement amochée, je pouvais remercier le bacta de m’épargner la vision de mon visage bariolé de de coupures, brûlures et autres hématomes. Je soulevais mon t-shirt et observa mon flanc, passant doucement les doigts dessus je grimaçais, il me faisait encore bien mal, et je sentais qu’il y allait avoir quelques mouvements que je ne pourrais pas effectuer correctement pendant un bon moment. Les missions pour moi ça allait être en standby pendant un temps. Je laissais retomber le tissu sur mon ventre avant d’avaler mon verre d’eau. Retournant dans la petite pièce centrale je retrouvais B4 qui, pour une fois, ne me sermonnait pas. Prise de maux de tête il m’encouragea à aller me coucher, il était encore tôt mais je sentais que j’en avais besoin, et c’est sans râler que je me glissais dans ma chambre, laissant mes vêtements tomber au sol avant de me mettre sous les draps. Je posais ma tête lourde sur l’oreiller observant mon comlink sur la table de nuit. Je tendis le bras pour l’attraper et le ramener jusqu’à moi, faisant défiler les noms je m’arrêtais sur celui de Jerick, devais-je ou non lui écrire ? Non… Il le ferait en temps voulu. Je m’apprêtais à refermer l’appareil quand mes yeux se posèrent sur le nom de Kilian, hésitant un moment je finis par lui envoyer un holomessage.



Cela ne faisait qu’à peu près une dizaine de jours que nous nous étions quittés, mais je ressentais ce besoin pressant de le voir, c’est peut-être ce que l’on pourrait appeler le manque. Reposant le comlink sur la table, je tirai la couette sur moi, sombrant dans le sommeil. Un sommeil sans rêve, exécuté d’une traite sans jamais me réveiller une seule fois. Il y a bien longtemps que je n’avais pas eu le droit à une pareille nuit. Lorsque j’ouvris les yeux, la matinée était déjà bien entamée, il devait être sous les coups de onze heures. Mon mal de tête semblait s’être dissipé, je me levais avec difficulté mais visiblement je n’avais plus de soucis pour marcher, du moins pas trop vite non plus au risque de m’exposer à quelques pointes douloureuses au niveau de mon flanc. B4 me prépara alors quelques choses de rapide à manger et c’est sous ses réprimandes qu’une fois habillée je sortis de mes quartiers. Inspirant profondément je me dirigeais alors vers le spatioport où une navette pour Coruscant attendait patiemment l’arrivée de clients. Je m’y installais, la tête collée au hublot, un petit sac entre  les jambes, rêvassant pendant que la navette décollait en direction de la planète-cité. J’avais encore quelques flashes qui s’imposaient à moi de cette journée sur Naboo. J’avais vraiment conscience que cette fois-ci j’aurai dû y rester, et c’est surement ça aussi qui m’a poussée à donner rendez-vous à Kilian aujourd’hui.

La navette se posa sans encombre et une fois tous les passagers descendus je pris le temps de décomposer mes mouvements pour me lever et quitter l’appareil. Le sac mis en bandoulière sur mon côté droit je laissais le soleil me réchauffer la peau. Je marchais à mon rythme, peut-être plus tranquille qu’habituellement, observant les gens, les vitrines, les façades et la végétation. Tout semblait avoir repris son cours normal ici, rien ne laissait deviner sur le visage des gens ce qu’il s’était déroulé il y a même pas deux semaines. Mes pas me menaient du côté de Western Sea, comme je l’avais annoncé au Jedi. Je jetai un coup d’œil circulaire il ne semblait pas encore là. J’en profitais alors pour m’asseoir sur un banc à l’ombre d’un arbre. Passant l’anse de mon sac autours de ma tête, je le posais à mes côtés, l’enserrant fermement. Je n’avais pas précisé d’heure dans mon message, je risquais peut-être d’attendre longtemps. Surement même. Je fermais les yeux, me reposant, marcher autant d'un c’up m’avait fatiguée et je sentais que la douleur me menaçait.  Me sentir ici, loin de l’hôpital, des serons de mon droïde et des regards tantôt curieux, tantôt amplis de pitié de certains résistants me faisait du bien. J’avais juste l’impression d’être quelqu’un de normale à ce moment précis. Plongée dans mes pensées je sentie alors une main sur mon épaule et une voix familière qui me fit d’abord sursauter avant de sourire. Je me levais dans la foulée, serrant la mâchoire sur le coup d’avoir voulu me lever trop vite. Je posais un regard tendre sur l’homme en face de moi avant de me glisser dans ses bras.

« Je suis tellement heureuse de te voir. Je n’étais pas sûre que tu puisses te libérer. » Passant une main sur sa joue je regardais son visage. « Comment vas-tu ? » Je n’attendis pas sa réponse avant de l’embrasser, ses lèvres m’avaient manquées, sa voix, son corps, son regard. Je goûtais de nouveau à ce plaisir que j’avais cru ne plus pouvoir partager, le serrant contre moi je finis par lâcher ses lèvres quelques instants après. « Ça fait du bien de te voir Kilian. » Je caressais sa joue de ma main droite gardant mon regard rivé au sien. Oui, il m’avait manqué.

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Les choses s’étaient bousculées ces derniers temps. Et de nombreuses questions tourbillonnaient dans l’esprit de l’ancien contrebandier. Ce n’était guère aisé de faire la part des choses en tous ses éléments. Il y avait sa nomination au conseil de l’Ordre sur demande de Ronas, un choix logique mais qui soulevait des doutes sur ses capacités et sa contribution. De plus cette idée l’amusait fortement, surtout lorsqu’il se souvenait de son enfance et de son caractère. Il se remémorait souvent des discussions avec son maître. Ce dernier serait probablement le plus surpris. Il n’avait jamais douté des capacités de son apprenti, et l’avait toujours imaginé en combattant redoutable. Mais jamais plus que cela au sein de l’ancien Ordre. Le destin se montrait souvent facétieux. Le premier conseil fut riche en révélation, et en surprise d’ailleurs. Certains éléments avaient pris un tout autre sens. Puis il y avait eu la rencontre avec Seth aussi. Il l’avait convaincu de rejoindre l’Ordre sans grande difficulté, avant d’aborder des sujets plus délicats. D’une certaine manière, Kilian jouait au maître pour tenter de mériter cette place au sein de l’Egide. Il le faisait en honorant la mémoire de son maître, mais en conservant cette touche personnelle bien particulière. Comme Reika lui avait dit, et que Ronas avait confirmé, il n’était pas nécessaire qu’il change de comportement ni même d’attitude. Il resterait cet être toujours à la limite et sur la brèche.

Après son entrevue avec Seth, et une fois les effets de l’alcool estompés, l’ancien contrebandier s’était mis à penser à Välestia. Que devenait-elle. Se trouvait-elle sur Coruscant ou sur une autre mission. Ils avaient dû se quitter rapidement la fois précédente, et il n’avait guère eu de nouvelles depuis ce jour-là. A peine un message ou deux remplis de banalité. Cette relation était aussi une source importante de questionnement pour le Jedi. Il se demandait si la résistante s’interrogeait autant que lui à ce sujet, ou alors si elle avait déjà trouvé ses réponses. Sa situation n’était pas plus facile que celle du pilote, même si il avait malheureusement plus de contraintes à gérer qu’elle. Avec un sourire, il s’imaginait déjà qu’elle s’était encore mise dans le pétrin avec son caractère bien particulier. Evidement son souhait était qu’elle revienne en un seul morceau. Son comlink sonna à cet instant. Un mouvement de tête amusé accueillit le message envoyé par Välestia. Est-ce qu’elle lisait dans les pensées. Son message ne demandait pas vraiment de réponse de sa part, et il préférait éviter de faire une promesse qu’il ne pourrait peut-être pas tenir. Il éteignit son comlink après avoir relu le message, un léger sourire heureux ne quittait plus ses lèvres en cet instant. Il reprit sa marche en direction de son appartement, histoire de récupérer quelques affaires et se reposer par la même occasion. Ses possession étaient maigres, et seraient probablement plus en sécurité dans l’Egide pour le moment.

Le lendemain, Kilian se leva à une heure tardive. Il se dépêcha de se préparer pour partir à la rencontre de la brune. Sans heure de rendez-vous ce serait difficile de savoir combien de temps attendre. En lisant le message la veille, ses pensées étaient centrées sur le plaisir de la revoir et il n’avait même pas remarqué le manque de cette information. C’est d’un pas lent, le regard la cherchant, qu’il arpenta ce quartier de Coruscant. Utiliser la force pour la repérer ne serait guère judicieux en cet instant. Après quelques minutes de marche au hasard, Kilian la remarqua, assise sur un banc. Il l’observa quelques secondes en souriant avant de s’approcher. Sa main se posa délicatement sur son épaule au moment où il prenait la parole.


_ « Vous êtes mademoiselle. Un peu de compagnie. »

Kilian lui rendit son sourire. Il partageait sa joie de la revoir après tout ce temps, et il l’accueillit dans ses bras tout simplement. La serrant dans ses bras. Se délectant de ses lèvres. Appréciant sa proximité et sa chaleur. Elle lui avait manqué, plus qu’il ne l’aurait pensé après leur séparation quelques jours plus tôt. Après leur baise, Kilian laissa son front posé contre le sien se contentant de sourire. Il finit par s’écarter légèrement.

_ « Je confirme. Tu m’as manqué… plus que je ne l’aurais cru. » Une pointe de malice passa dans son regard, une légère taquinerie pour commencer. « Eh bien écoute ça va, même si les choses se sont bousculées en peu de temps. Du pain sur la planche pour moi. Et toi alors ? »

Kilian préféra ne pas relever sur le fait d’être disponible. Son emploi du temps n’était pas quelque chose de fixe malheureusement, et vu les obligations de l’Ordre et les recherches qu’il comptait mener, il ne savait pas si il aurait beaucoup de temps libre. Une chose était sûre. Il avait envie de le passer avec elle tout simplement, comme en cet instant. La serrant contre elle, il pouvait sentir qu’elle n’était pas trop bien. Et puis il y avait eu sa mâchoire serrée qu’il ne percutait que maintenant. Son regard se vrilla dans le sien avant qu’il ne reprenne la parole.

_ « Enfin je ne sais pas si j’ai envie d’entendre la réponse. T’es en un seul morceau au moins, je devrais peut-être m’en contenter. Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Enfin si tu veux bien m’en parler… Je dis ça mais ça me vexerait un peu que tu me caches des choses sur ton état. » Son regard se posa sur le banc, et il ajouta. « On devrait peut-être se rasseoir à présent. »

Ses craintes s’étaient vérifiées. Elle s’était encore fourré dans les ennuis, et avait risqué sa vie. Cela l’inquiétait plus que de raisons. Il connaissait ses occupations et ses convictions. Ses intentions n’étaient guère de lui demander d’arrêter de se mettre en danger, d’autant plus qu’il courrait probablement des risques plus grands qu’elle à présent. Mais juste d’être un peu plus prudente quand même. Son regard restait fixé dans le sien, et un léger sourire réapparut sur ses lèvres en cet instant. C’était vraiment agréable de pouvoir la tenir dans ses bras, et il avait l’impression que les doutes liés à l’ordre étaient très loin à présent.
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MessageSujet: Re: First Steps - Kilian & Tia   First Steps - Kilian & Tia Empty27/4/2016, 05:40


Dernière édition par Välestia Hangana le 23/6/2016, 14:10, édité 1 fois


❝First ~ Steps❞
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[ MORIN EDGAR ]

Tout était allé très vite ces derniers jours, trop vite peut-être et pourtant, les jours qui venaient de s’écouler me parurent durer une éternité. Deux sensations totalement opposées mais qui semblaient s’assembler parfaitement. Disons que l’enchainement des évènements s’était trop bien huilé mais tout en me laissant une impression de trainer en longueur. Je ne saurais mettre de mots clairs sur cette sensation plus que désagréable. Comme plongée dans une bulle, ne prenant pas conscience de ce qui m'entourait, déconnectée, ailleurs, le temps semblait s'écouler d'une toute autre manière. Cette sensation de vivre en parallèle des autres, au ralenti sans pour autant en sentir les effets. N’être consciente que par intermittences, replonger presque aussitôt. Le contre coup ? Les médicaments ? Les effets indésirables de l’exposition au bacta ? Je ne savais pas vraiment. Les voir tous s'activer, mener leur petite vie à un rythme effréné alors que je devais même prévenir lorsque je souhaitais juste aller me rafraichir au lavabo. Pourtant, lorsque j’étais enfermée dans cette chambre d'hôpital, mon esprit lui, arrivait à la quitter pour s'évader. Je m’accrochais à ce que je pouvais, à la moindre branche d’espoir aussi jeune soit-elle. Celle sur laquelle j’aimais me reposer se résumait en un nom, Kilian.

Les choses s’étaient tellement goupillée de manière totalement inattendues et soudaines que je venais même parfois, à douter de leur véracité. J’avais l’impression d’y avoir songé pendant des semaines et des semaines, inlassablement. Alors qu’en réalité cela n’avait peut-être duré qu’une heure ou deux, avant que je ne retombe dans le sommeil artificiel provoqué par les ombreux sédatifs.  Les souvenirs agréables et intenses se mêlaient aussi aux nombreux questionnements sur ce qu’allait engendrer cette relation, la seule solution que je voyais était de prendre notre temps, nous avions chacun nos missions et il est clair que les siennes étaient d’un tout autre ordre d’importance que les miennes, je devrais faire avec sa nature et les responsabilités qui en incombe. Ce serait à moi de m’adapter, si je voulais que cela fonctionne, je le devais. Cela impliquerait probablement des périodes plus ou moins longues sans que nous puissions nous voir et où la communication serait minimale. Je devrais l’accepter, et j’avais envie de faire cet effort, je ne sais ce qui me poussait autant vers lui, qui fait qu’à chaque fois mes pas retombent sur les siens, mais j’ai décidé de ne plus me poser de questions, ou du moins de les laisser libres sans chercher à vouloir trouver impérativement une réponse. Je voulais vivre l’instant présent, profiter du fait d’avoir encore la chance e pouvoir le prendre dans mes bras. Encore plus aujourd’hui.

Assise sur ce banc, à l’ombre d’un arbre, je laissais mon esprit vagabonder une fois de plus. Je ne sais combien de temps j’allais devoir attendre sur place avant qu’il n’arrive, ni même s’il viendra. Je l’espérais, seulement. J’avais besoin de le voir, de lui parler, de me glisser encore dans ses bras. Manquer d’y laisser la vie m’avait fait réagir, peut-être devrais-je me montrer un peu moins tête brûlée à l’avenir, je n’étais plus seule, du moins je me plaisais à le penser ainsi. Et même si nous n’en sommes qu’à nos balbutiements, je voulais croire que ma perte pourrait l’affecter d’une manière ou d’une autre. Peut-être autant que ce que je ressentirais si l’on m’annonçait l’inverse. Alors que je songeais à tout ceci je sentis cette main sur mon épaule, et cette voix, sa voix. Instantanément mes doutes, mes craintes et mes questions se dissipèrent pour ne faire place qu’au bonheur de le retrouver. Là dans le creux de ses bras je me prenais à vouloir arrêter le temps. Son étreinte me faisait un bien fou, fermant les yeux, je relâchais toute la pression, le stress et les angoisses accumulées au cours des derniers jours. Son front contre le miens, ce sourire sur mon visage, cette sensation d’être… complète.

« Bah qu’est-ce que tu crois ? M’essayer c’est m’adopter ! »

J’observais cette pointe de malice dans ses yeux, nous ne changerions jamais, et c’est grâce à cela que l’on était arrivé là où nous en sommes aujourd’hui. Beaucoup de choses avaient eu l’air de s’être passées pour lui aussi, j’espérais néanmoins qu’elles étaient de meilleure augure que les miennes. Que devais-je faire, lui dire ou bien transformer la réalité, il ne semblait pas avoir remarqué ce qui me soulagea quelque peu. Je m’apprêtais à lui répondre lorsqu’il reprit la parole. Il ne me décelait que trop bien, visiblement je ne pouvais pas lui cacher grand-chose et il me l’exprima clairement. Je détournais quelques instants les yeux, dans le silence, observant les gens qui passaient derrière nous. Lui dire ici ne serait peut-être pas la meilleure idée. Je reposais mes yeux sur lui et son sourire lorsqu’il m’invita à me rasseoir. Je retenais un soupir de soulagement, même aussi bien que je le suis en ce moment dans ses bras, je sens que rester trop longtemps debout n’était pas l’idée la plus lumineuse. J’acquiesçais de la tête alors que nous nous asseyons tout deux.  Je savais que je ne pourrais rien lui cacher, de toute manière l’envie de le faire n’était pas spécialement au rendez-vous. Si nous commencions déjà à avoir des secrets l’un pour l’autre ou élaborer quelques habiles mensonges, je ne donne pas cher de la peau de notre histoire.

« Je ne suis pas sûre que ce soit le lieu approprié pour en parler… Ce que je peux te dire pour l’instant c’est que je vais beaucoup mieux et j’apprécie d’autant plus de pouvoir me retrouver avec toi maintenant. Je t’en parlerai ne t’en fais pas, mais… Pas ici.» Je marquais une petite pause avant de reprendre sur un tout autre sujet. « Et sinon, ça a donné quoi avec le propriétaire de la boite de conserve ? Nan parce que j’aurai donné cher pour assister à la scène ! »

Nous nous étions quittés précipitamment sur Coruscant la dernière fois, bien que l’envie de prolonger encore notre tête à tête semblait partagée des deux côtés nous devions faire face tous deux à nos devoirs respectifs, dont l’un des siens était de ramener l’épave qui nous avait servi de vaisseau. Aux vues de l’état dans lequel nous l’avions laissé j’ai tout de même quelques doutes sur la cordialité des échanges entre le Jedi et le propriétaire de l’appareil. Un sourire aux lèvres, je glissais ma main dans la sienne, entrelaçant nos doigts, j’aimais ce contact avec sa peau, sa chaleur m’était douce et agréable, apaisante. J’avais l’impression que ce moment n’appartenait qu’à nous, que plus rien n’existait, la notion du temps semblait disparaître au profit de l’instant pur.

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Retrouver Välestia était une perspective agréable, et elle effaçait tous les autres soucis tourbillonnant dans l’esprit du Jedi. Les responsabilités avaient augmenté, et on attendait probablement beaucoup de lui. Les Jedi étaient dans un état déplorable. Sur le bon chemin mais ils leur restaient de la route à parcourir avant d’être totalement prêt. Et ils devaient l’être rapidement. La situation était telle qu’ils n’avaient pas le choix de prendre les choses lentement et sereinement. La précipitation n’était pas une bonne chose, mais une simple nécessité. Ses pensées s’allégèrent de ses poids à mesure qu’il arpentait le quartier à la recherche de la brune. Aucun lieu précis ni même d’heure de rendez-vous. Ils pouvaient tourner pendant des heures sans se croiser ni même se voir. Il y avait toujours le comlink, mais Kilian avait envie de la surprendre tout simplement. Cela serait plus amusant dans ce sens-là, en tout cas de son point de vue. L’idée lui plairait sûrement et lui ferait plaisir. Après avoir tourné pendant près d’une heure, il l’aperçut sur un banc plongée dans ses pensées probablement. Un sourire s’afficha malgré lui sur son visage, et il avança vers elle d’un pas lent. Ce ne serait guère difficile de la surprendre dans ses conditions. Kilian posa une main sur son épaule, et la salua comme si il était un inconnu l’abordant comme ça. Sa réaction le fit sourire et il fut heureux de retrouver ses bras et la douceur de sa peau. C’était des sensations agréables, qu’il avait envie de conserver pendant de longues heures.

Avec une pointe de malice, Kilian reprit la parole pour lui indiquer qu’elle lui avait manqué. Sa réponse l’amusa tout autant. L’adopter c’était probablement ce qui était en train de se passer de la manière la plus naturelle et la plus simple possible finalement. Malgré des débuts chaotiques où il l’aurait volontiers abandonné sur une planète perdue pour être débarrassé de son sale caractère. Comme quoi les choses évoluaient souvent dans des directions étonnantes. Après ces retrouvailles, le Jedi prit conscience de l’état de santé fragile de la jeune femme. Des éléments ne trompaient pas, et malheureusement il avait déjà assisté à de nombreuses batailles et leurs conséquences. Des signes ne trompaient pas. Plutôt que de tourner autour du pot, il préféra l’interroger directement sur les raisons de ses blessures. Il l’invita même à s’asseoir à nouveau sur le banc pour se reposer. Elle semblait avoir des difficultés à se maintenir debout. Dire que leurs rencontres seraient souvent placés sous le signe de l’inquiétude pour l’autre. Des missions périlleuses les attendaient tous deux à l’avenir. Välestia accepta son offre, et ils prirent place sur le banc tout simplement. Leurs doigts se nouèrent tandis qu’ils s’observaient. Elle semblait épuisée à présent qu’il prenait le temps de la regarder. Cela avait dû être une épreuve difficile. Encore une mission qui avait tourné mal pour elle. Etait-ce une marque de fabrique.

Välestia finit par prendre la parole et apporta des éléments de réponses. Cela l’amusa de s’inquiéter pour l’endroit, vu le passage personne ne prêtait attention à eux. Mais il comprenait la nécessité de conserver certaines choses secrètes. Il hocha simplement la tête en entendant sa réponse. Aller mieux. Il n’osait imaginer son état avant ses soins. Sa main vint caresser sa joue tandis qu’elle formulait sa joie d’être en sa compagnie. Un large sourire accueillit sa question par la suite.


_ « Oh bah comme tu peux l’imaginer. Engueulade… mais en fait pas dans le sens que tu penses. Je suis tombé dessus dès ma descente du vaisseau, je l’ai engueulé pendant un bon quart d’heure. Il a pas eu le temps d’en placer une que j’étais déjà parti… Depuis je l’ai pas revu. »

C’était à peu près ce qu’il s’était placé. A chaque remarque de sa part, Kilian lui avait rétorqué une remarque sur la vétusté de son vaisseau. Il avait tellement parlé fort qu’il avait attiré tous les regards sur eux, et l’ancien contrebandier en avait profité pour critiquer ses compétences de pilotes et de propriétaire. Finalement l’homme s’était même excusé avant de laisser Kilian partir. Le Jedi se rapprocha de la jeune femme, et l’entraîna contre lui pour qu’elle s’appuie contre son torse. Il reprit alors.

_ « Va falloir être prudente mademoiselle quand même. Histoire que je doive pas venir te récupérer dans des états pas possibles à l’autre bout de la galaxie. Si tu veux, on peut aller chez moi. J’habite tout près. Tu pourras te reposer et on sera au calme. »

Les intentions de Kilian était sincères et honnêtes. Il ne pensait pas à autre chose que sa santé et son bien-être pour le moment, même si l’envie était toujours là. Le Jedi aurait pu rectifier le sous-entendu involontaire, mais il le laissa simplement planer entre eux pour le moment. L’ancien contrebandier appréciait ce moment entre eux, comme étant un peu hors du temps et des problèmes autour d’eux. Son regard se perdit quelques secondes sur le va et vient des passants tout simplement. Il s’interrogeait sur l’avenir parfois, et même si il voyait Välestia dans celui-ci, ses inquiétudes reposaient principalement pour l’Ordre. Ses pensées vagabondaient malgré lui pour le moment. Beaucoup de choses à régler très rapidement.
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MessageSujet: Re: First Steps - Kilian & Tia   First Steps - Kilian & Tia Empty28/4/2016, 06:56


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[ MORIN EDGAR ]

J’avais fait le choix de ne pas lui dire immédiatement ce qu’il m’était arrivé il y a quelques jours, était-ce le fait d’être dans la résistance qui me faisait me montrer méfiante lorsqu’il s’agissait de m’étendre sur des sujets sensibles ? Je finissais par le croire, j’avais appris à me méfier de tout et malgré le fait que lorsque j’étais aux côtés de Kilian je me sentais en sécurité et invulnérable, je gardais ce réflexe, quasiment devenu instinctif. Ce qui s’était passé impliquait un Jedi et je n’avais pas réellement envie que la première oreille qui traine ne s’attarde un peu trop sur les détails. Cela n’avait pas eu l’air de le déranger mais je vis ben à son léger sourire que je le surprenais d’avoir pris cette décision. Il y a encore tellement de choses qu’il ignore sur moi, qui pourraient le surprendre. L’inverse était totalement vrai d’ailleurs. On savait si peu de choses l’un sur l’autre au final, le strict nécessaire peut-être, ou un peu plus même. Nous laissions les choses se faire tranquillement après avoir franchi bien rapidement certains caps. Quand j’y repense, tout est allé si vite que nous n’avions rien pus contrôler. En une journée nous sommes passés du néant au tout. Je ne saurais l’expliquer clairement. Mais ce qui me poussait dans ses bras était bien plus fort que ma propre volonté. J’avais lutté, le repoussant, faisant tout pour qu’il me haïsse autant que je pouvais le faire. Mais, même si je faisais tout pour le nier, l’attirance que nous éprouvions et éprouvons toujours l’un pour l’autre, je l’avais sentie dès les premières minutes de notre rencontre. Un sentiment et une envie qui se faisait de plus en plus forte, s’accentuant au fil des jours passés en tête à tête malgré nous. Je l’avais réprimé si fort au point de croire que c’était le contrebandier et son fichu caractère bourru et machiste le problème.  Nous avions joué avec le feu, sans cesse repoussé nos limites, flirtant avec le danger, avec l’autre dans un duel de « fuis moi je te suis, suis moi je te fuis » qui, à la longue, nous aura piégé dans une situation où il n’était plus possible de faire machine arrière. A genoux, dos au mur, nous n’avions plus le choix que de faire un pas en avant, un pas vers l’autre. La délivrance. Un sentiment de plénitude et d’enfin pouvoir trouver son air.

Ce même sentiment que je ressentais actuellement alors qu’il me serrait contre lui.  J’avais quelque peu appris à onduler au fil de ses humeurs et son caractère, au départ insupportable, me paraissait aujourd’hui un atout charme indéniable. L’un contre l’autre sur le banc je me prenais à rêvasser à ce que serais une vie simple, de citoyen lambda, sans responsabilités, sans devoirs, sans mise en danger. Une vie où tout serait sans doute plus simple. Qu’adviendrait-il ? De nous ? De nos passions ? Qu’est-ce qui nous ferait vibrer ? Nous ferait nous sentir vivants ? Mais l’idée de pouvoir me coucher et me réveiller chaque jour à ses côtés me paraissait bien trop séduisante. Je tournais la tête vers lui l’observant entrain de sourire, j’étais curieuse de connaître l’issue de l’entrevue avec le propriétaire de la boite de conserve et visiblement les choses ne s’étaient pas déroulées comme il l’avait prévu puisque Kilian n’était pas du genre à aimer se faire rouler et le faisait savoir.

« Ahaha, ça ne m’étonne même pas… et après c’est moi qui ai un sale caractère ?! » Lui lançais-je les yeux brillants de provocation.

Je fermais les yeux, un sourire paisible sur les lèvres alors qu’il m’attirait un peu plus à lui, me calant contre son torse et posant ma tête contre son épaule, je ne m’étais rarement sentie aussi bien qu’en cet instant. Sereine, comme apaisée. Comme si tout ce qui hurlait en moi s’était instantanément tus. Me laissant profiter pleinement de la situation. J’aimais sentir la chaleur de ses doigts entrelacés aux miens, sa voix s’éleva de nouveau me faisait rouvrir les yeux pour le regarder, je posais mon autre main sur sa joue en souriant tendrement.

« Regarde je suis là, je vais bien, tu n’as pas à t’inquiéter, j’ai plus d’un tour dans mon sac, on ne m’abat pas aussi facilement, tu l’as dit toi-même : j’ai un sale caractère et ça tient le monde à distance. » Lui faisant un clin d’œil je repris plus sérieusement. « Rassure toi je serais prudente à l‘avenir, disons que cette fois  ça m’a servi de leçon. Je ne risque donc pas de te déranger pour te demander de venir me chercher. » Je me pinçais les lèvres en détournant le regard, échappant un léger rire, notant le sous-entendu qui planait sur la fin de sa phrase. « Toi, moi, tous seuls, dans un lieu confiné ? Et tu as l’audace de mette le mot ‘calme’ dans la même phrase ? » Je me relevais lentement, masquant la pénibilité du mouvement. « Mais puisque c’est proposé si gentiment, je ne puis refuser. Je vais me montrer raisonnable, pour une fois. »

J’attrapais mon sac, repassant la bandoulière autours de mon cou en serrant les dents, visiblement faire des mouvements les bras en l’air ce n’était pas encore gagné. Une fois qu’il fut debout je passais mon bras autours du siens, non pas pour me maintenir mais juste par plaisir, de pouvoir marcher à ses côtés sans être pressé, de pouvoir prendre le temps d’apprécier l’instant. Alors que nous marchions je relevais les yeux vers son visage.

« Tu sembles quelque peu soucieux. Tout va bien ? »

Pas besoin d’être un Jedi ou d’avoir une affinité particulière avec la Force pour se rendre compte que le beau brun était en proie à des questionnements intérieurs. Il savait que je pouvais être une oreille attentive q’il avait besoin de parler, tout comme je savais qu’il y avait certains sujets qu’il ne pouvait aborder avec moi. C’était aussi avec cela que l’on devait composer, ensemble. Respecter ce qu’est l’autre et ce qu’il représente auprès des siens, cela incluant une sorte de clause de confidentialité. J’étais prête à devoir vivre avec ses silences, je pouvais bien faire cela, j’avais moi aussi mes zones d’ombres et nous devrions vivre ainsi, le respecter.



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Kilian se fit la réflexion que leur discussion risquait d’être amusante à l’avenir. L’un comme l’autre ne pouvaient se livrer trop sur leurs activités, et ils allaient être amenés à parler par métaphore ou code afin d’expliquer les choses. L’ancien contrebandier s’imaginait parfaitement la difficulté que cela représentait. D’une certaine manière, il avait hâte d’avoir ce type de conversation par curiosité tout simplement. Ils étaient installés tranquillement sur le banc, pour le bien de la jeune femme, et profitaient de cet instant ensemble tout simplement. Comme dans le vaisseau il avait l’impression d’être un peu hors du temps, ou de ne pas fonctionner au même rythme que la galaxie. Assis alors que d’autres couraient en tous sens. Il appréciait le contact avec Välestia, sentir sa chaleur contre lui et ses doigts dans les siens. Kilian avait une autre conception du secret que son interlocutrice. La zone actuelle lui semblait parfaite. Beaucoup de bruit. Une vision complète sur leur environnement. Et des gens ne prêtant aucune attention à eux. Ils pourraient parler de sujet délicat sans que personne ne comprenne quoi que ce soit. Mais il respectait simplement sa décision. Elle avait ses méthodes et il avait les siennes. Se cacher dans la foule et à la vue de tous était un art que pratiquer parfaitement bien les contrebandiers, comme les Jedi d’ailleurs. Surtout actuellement. Il l’écouta attentivement avant de réagir et d’expliquer sa rencontre avec le propriétaire du vaisseau. Un simple sourire accueillit se remarque sur le caractère, et il déposa un baiser sur le sommet de son crâne.

Finalement Kilian changea de sujet tout simplement, montrant une réelle inquiétude pour Välestia. Il n’avait pas envie de la voir blessée ou perdue dans une mission. Bien qu’il n’était pas convaincu de savoir comment il réagirait. L’ordre avant tout était une chose ancrée en lui depuis son enfance, et même si il avait pu l’oublier pendant trente ans, cela ne changeait pas cette réalité aujourd’hui. L’ancien contrebandier proposa à son interlocutrice d’aller chez lui, utilisant une formulation un peu équivoque involontairement. Il aurait pu se rattraper, mais il trouvait plus intéressant de laisser ainsi. Kilian ne doutait aucunement des ressources de la jeune femme, et il en avait été témoin à plusieurs reprises lors de leur première rencontre. Un hochement de tête accueillit sa remarque sur le fait qu’elle ne le dérangerait pas. Ce n’était pas vraiment ce détail-là qui le gênait. Un clin d’œil malicieux accompagna sa question. Cela ressemblait à un programme intéressant, bien qu’elle ne semblait guère en état pour le moment. Et puis son maigre mobilier ne tiendrait pas le choc. Toujours aussi le Jedi observa la jeune femme se lever lentement. Ses blessures avaient dû être importantes pour se retrouver dans un tel état de fatigue.


_ « Le contraire m’aurait étonné de toute manière. »

Kilian observa la jeune femme, et hésita quelques secondes à proposer de porter le sac. Puis il se ravisa pensant qu’elle préférait pouvoir se débrouiller seule malgré tout. Il sourit quand elle le prit par le bras, et il se mit en marche en direction de son appartement. Il habitait dans un immeuble confortable sans être trop luxueux. Une chose simple à son image, dans un quartier calme pour servir de refuge ou de havre de paix. Tandis qu’il marchait, de nombreuses pensées l’assaillirent. Bonnes comme mauvaises. Il pensait à tout ce qu’il devrait encore accomplir à présent pour les jeunes Jedi, pour sa fille et pour l’avenir de l’ordre. Ce ne serait pas une tâche aisée surtout avec des ennemis, qui représentaient l’une de ses premières missions. Obtenir des informations, et une confirmation aussi par la même occasion. Un sourire accueillit la question de Välestia.

_ « Oh tout va bien… même trop bien. Trop vite. Trop complexe. Trop important tout simplement. Disons que parfois le temps me semble passer trop vite, et mon cerveau n’arrive pas à suivre. J’ai de nombreuses choses à régler avant ce soir. Je vais quitter la planète quelques temps. » Il marqua une pause et observa Välestia. « On reste en contact de toute manière. Pour toute te dire je n’étais même pas sûr de pouvoir passer aujourd’hui. »

Les Jedi devaient décoller prochainement, pour franchir une nouvelle en enterrant le passé. Parfaitement dans la philosophie de l’ordre d’ailleurs. Kilian n’était pas foncièrement pour, même si il reconnaissait la nécessité de ce pèlerinage. Il espérait simplement que les membres comprendraient l’objectif derrière ce voyage. Et de ce point il doutait fortement. Peut-être voyait-il les choses de façon trop pessimiste, mais sa discussion avec Reika avait confirmé certains doutes. L’ancien contrebandier secoua vigoureusement la tête.

_ « Ne parlons pas de ça c’est inutile. » Il observa la jeune femme avant d’ajouter. « Tu veux que je te porte jusqu’à chez moi. »

Un large sourire s’afficha sur le visage du pilote. Il en serait capable, et cela ne lui poserait strictement aucun problème de le faire. Välestia n’était pas bien lourde, et si cela pouvait la soulager un peu de ses blessures.
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MessageSujet: Re: First Steps - Kilian & Tia   First Steps - Kilian & Tia Empty2/5/2016, 06:07


Dernière édition par Välestia Hangana le 23/6/2016, 14:12, édité 1 fois


❝First ~ Steps❞
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[ MORIN EDGAR ]

Nos relations avaient tout de suite été tempétueuses, tendues et instables, dès les premières minutes de notre rencontre. Amplis de tensions, de heurts, de mots plus hauts que l’autre, de mise à l’épreuve, de défis et de pics cinglants. Nous avions fait la guerre, juste avant de finir par faire l’amour. Au sens propre comme au figuré.  Il y a de ces choses que l’on ne s’explique pas, qui se vivent mais qui ne peuvent être décrites. C’est un peu la sensation que j’avais pour notre relation qui semblait avoir pris un tournant aussi surprenant qu’inattendu.  Je crois que je ne pourrais me défaire de ce que j’ai ressenti lorsque, emprise aux doutes et à l’appréhension, j’ai ouvert cette porte pour courir vers lui et pour qu’enfin nos lèvres se rencontrent alors que ses bras m’enserraient si fermement.  Indescriptible bonheur. Comme la pluie viendrait éteindre un feu de forêt et apaiser le sol meurtri. Si tout était à refaire, je referais tout exactement de la même façon, depuis le départ. Cette relation conflictuelle ne nous a rendus que plus proches, alors qu’en apparence elle nous éloignait. On s’apercevait qu’au final nous avions besoin de l’autre, ou tout du moins que j’avais besoin de lui. J’avais besoin qu’il m’engueule, j’avais besoin qu’il me provoque, j’avais besoin de ses phrases assassines et de son regard dur. Comme pour me rassurer moi-même. Peut-être parce que, au fond, il me faisait déjà cet effet qu’il me fait aujourd’hui, inconsciemment, mais que je le reniais si fort que j’en venais à le détester. Surement même. J’avais même eu quelque peu un pincement au cœur d’avoir su le quitter la première fois. Encore pire la seconde, évidemment.

Je n’éprouvais alors qu’un sentiment intense de bien être aujourd’hui, mes bras enlaçant le sien alors que nous marchions calmement vers ses appartements. C’est vraiment à cet instant, me prenant presque pour une Coruscantis en simple promenade, que je réalisais, les yeux rivés sur lui, qu’il m’avait manqué. Dix jours avaient passés, certains dont je n’ai même pas vu le soleil, et il m’avait manqué plus que ce à quoi je m’étais attendue. Et je dois bien avouer que cela m’effrayait quelque peu. J’essayais de marcher à une vitesse normale, je ne  voulais pas lui faire sentir que j’étais plus faible, plus fragile aujourd’hui. J’ai toujours été comme ça, serrer les dents, ne pas dévoiler ta douleur, montrer que tu es forte et combative quoi qu’il arrive. Je m’autorisais juste à le tenir par le bras, un geste tout aussi utile physiquement que parce que j’en avais envie, envie de garder ce contact physique avec lui aussi longtemps que je le pourrais.

Alors que j’avais toujours les yeux posés sur lui je remarquais à son expression qu’il semblait préoccupé, j’hésitais quelque peu avant de lui en demander la raison. Un sourire se dessina sur ses lèvres mais ses paroles firent retirer le miens de sur mon visage. Mes yeux se posèrent sur le sol pendant que nous continuions de marcher et que je l’écoutais. Je sentis alors son regard sur moi et je redressais la tête en souriant, je comprenais, totalement, de toute façon c’était ainsi que les choses devaient se dérouler et c’est ainsi qu’elles se dérouleront. Un léger pincement au cœur me saisit mais je lui répondis le plus naturellement possible.

« Oui bien sûr, de toute façon tu sais comment me joindre. »


Je savais très bien ce que voulait dire « un temps » et ce que cela engendrait. Je sais que je devais faire avec, tout comme lui devrait faire avec aussi si un jour les rôles voyaient inversés, mais, je ne crois pas que j’arriverai à m’y habituer. Sans doute que l’on ne s’y habitue pas. Il y a des choses comme ça auxquelles nous ne pouvons nous habituer : la mort, l’absence, l’injustice, la perte,… Je fronçais les sourcils alors qu’il secouait vivement la tête. Bien nous n’en parleront plus, c’était peut-être même mieux. Un sourire s’afficha sur son visage en même temps qu’il me proposa de me porter. Je souris et l’arrêta, me plaçant devant lui, mes mains posées à plat sur son torse.

« Tu me prendrais pas pour une princesse par moment ? Mais si ça te fait plaisir alors pourquoi pas.»

Les yeux clos, je déposais avec douceur mes lèvres sur les siennes, d’une douceur dont je crois n’avoir pas encore fait preuve envers lui dans ce genre de moment. Je laissais durer ce moment qui m’enveloppait dans une bulle de laquelle je n’avais pas envie de sortir. Je passais lentement une main sur sa nuque avant de me décoller progressivement de lui, rouvrant les yeux, un sourire aux lèvres.

«  Je… J’avais envie. Comme tu peux le voir ça m’arrive aussi de me montrer plus douce, parfois. »  Je lui fis un clin d’œil avant de reprendre « Il me semble que tu m’avais dit que c’était juste à côté non ? On devrait pus êtres très très loin ? »

Pour sur j’appréciais énormément être sous ce soleil dans les bras de Kilian, regarder la foule se mouvoir, entendre les gens s’égosiller et le vent dans les branches, mais c’était ma première sortie depuis l’hôpital et j’avais la sensation d’avoir déjà bien tiré sur la corde. Le voyage depuis D’Qar avait été long et même si j’avais réussi à fermer un peu l’œil, j’avais peur de trop m’en demander à rester à l’extérieur ainsi.

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C’était étrange de se trouver en compagnie de la jeune femme, dans cette situation. Ils avaient pris un malin plaisir à se taquiner et se provoquer depuis leur première rencontre, et nul doute qu’ils continueraient encore de temps en temps. Finalement ce type de relation ne le dérangeait pas. C’était une manière comme une autre de montrer son affection, et dans ce domaine, l’ancien contrebandier préférait se montrer un peu rustre même si il pouvait se révéler très tendre dans l’intimité. Cela lui rappelait aussi sa relation avec Melinda, celle qui avait formaté son comportement dans ce domaine. Välestia paraissait plus abordable et posée à côté d’elle, bien que plus solitaire et plus renfermée au premier abord. Le Jedi ne pouvait expliquer pourquoi il repensait à son premier amour depuis quelques jours, probablement cette relation naissante et la présence de sa fille. En tout cas pour le moment, seule la brune à son bras occupait son esprit. Il était heureux de la sentir contre lui, et de se promener comme deux personnes simples. Pas de pression ni d’obligation. Il espérait simplement qu’elle ne forçait pas trop sur ses blessures actuellement, et il s’interrogeait toujours sur ce qui avait pu lui arriver exactement. Il ne lui semblait pas que la résistance et l’empire soient aussi avancés dans leur affrontement, bien qu’il n’ait pu le jurer n’en connaissant guère plus sur ce sujet.

Ils étaient en route vers son appartement à présent. Kilian n’avait jamais réellement pris le temps de visiter ni même de se promener dans cette partie de la cité, et il en découvrait les charmes et la beauté en même temps que la jeune femme. Sa question lui soutira un léger sourire, bien éloigné de ses préoccupations actuelles. L’Ordre se mettait en place doucement, et nécessitait de nombreux ajustements et des compléments pour assurer la formation des jeunes padawan. Il restait encore beaucoup de travail pour les préparer au combat à venir. Les Sith représentaient une menace importante, mais pas la seule malheureusement. Kilian avait quelques idées, mais ce ne serait pas facile de les mettre en pratique. La journée serait courte pour lui, et pour eux finalement. Il pouvait lui consacrer quelques heures, mais le départ de Coruscant approchait à grand pas. Presque inconsciemment il retint leur destination dans le secret de son esprit. Rester en contact. Ce serait un peu leur leitmotiv pour les mois à venir, en tout cas en l’état actuel de la situation. De plus Kilian n’appréciait pas vraiment de trop se lier aux rebelles. Les aider était une bonne idée, travailler de concert, mais ne pas non plus construire de relation trop privilégiée. Enfin peut-être changerait-il d’avis, mais pour le moment il jugeait cette attitude plus sensée et posée compte tenu des circonstances particulières.

Un hochement de tête accueillit les paroles de la jeune femme. Ils étaient conscients l’un et l’autre de la portée des mots « un temps ». C’était un peu comme une durée indéterminée. Ils allaient devoir composer avec cet emploi du temps pour le moins particulier. Finalement Kilian proposa à Välestia de la porter. Il pouvait voir qu’elle faisait des efforts et se contenait, mais que cette simple marche n’était guère agréable pour elle. Sa réponse lui soutira un sourire. Un baiser suivit sa réponse. Un moment de douceur rare entre eux. Les choses se posaient-elles déjà un peu. Ses mains se glissèrent dans le bas de son dos. Ses gestes étaient doux et accompagnaient simplement ceux de la jeune femme. Quand elle se décala, un sourire l’accueillit.


_ « Je vois ça… C’est agréable aussi un peu de douceur. » Il regarda dans la direction de son appartement et reprit en désignant un bâtiment à quelques mètres. « C’est juste là… Pas très beau à voir mais c’est confortable. »

Le bâtiment était un peu vétuste, et il apparaissait clairement comme plus ancien que ceux autour. Kilian l’observa quelques secondes, et reprit sa marche. Finalement il ne porta pas Välestia. Elle ne semblait pas forcément plus emballée par l’idée d’être portée. Il se contenta juste de la soutenir plus que précédemment. Ils pénétrèrent dans le bâtiment et se dirigèrent vers les ascenseurs. L’appartement du Jedi se trouvait à mi-hauteur. A la sortie de l’ascenseur, l’ancien contrebandier entraîna Välestia dans les couloirs et s’arrêta devant une porte. Il l’ouvrit et fit entrer la jeune femme.

_ « Désolé pour l’odeur de renfermer ça fait un moment que je ne suis pas venu… » Il sourit et se dirigea vers une fenêtre pour l’ouvrir. « Ça devrait aller mieux rapidement. »

La lumière pénétra dans les lieux à mesure qu’il ouvrit les stores, dévoilant petit à petit un appartement spacieux mais surtout extrêmement vide. Il y avait deux chaises, une table, un lit et quelques affaires éparpillées un peu partout. Le tout pourrait tenir dans un seul sac à l’exception des meubles. Il n’y avait que de rares souvenirs disposés dans la pièce, les maigres possessions d’un voyageur.

_ « Installe-toi où tu veux. » Il se dirigea vers la cuisine. « Tu as soif ? Par contre il ne doit y avoir que de l’eau. »

Kilian laissa Välestia faire le tour du propriétaire si elle en avait envie. Il y avait un vieil hologramme sur un meuble, qui montrerait une jeune femme brune si il était allumé. La mère de Reika et son premier amour. Le reste n’était que des pièces détachées d’arme, quelques munitions aussi. Le Jedi revint avec deux verres d’eau et il en tendit un à son invitée.

_ « Tiens c’est mieux que rien… On dirait que je suis en transit non ? »

Un sourire accompagna cette simple question. Cela ne le dérangeait pas vraiment, et il avait toujours voyagé léger. Ce n’était pas un matérialiste dans l’âme, et les autres affaires se trouvaient répartis entre son vaisseau et l’Egide maintenant.
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